Les animaux souffrent aussi du pollen : voici 6 conseils cruciaux pour les protéger

Le printemps est là, quel plaisir de voir les arbres en fleurs… Mais aussi quelle plaie de devoir affronter le pollen. À la moindre sortie à l’air libre, vous éternuez à tout va, vos yeux coulent tout seuls et votre nez vous chatouille en permanence. Si vous souffrez du pollen, sachez que vos animaux aussi y sont sensibles et peuvent ressentir des désagréments similaires. Mais à votre différence, ils ne peuvent pas vraiment s’en plaindre. Depuis les beaux jours, votre compagnon à quatre pattes se lèche plus souvent, se gratte jusqu’au sang et a la goutte au museau ? Ne cherchez pas plus loin, ce sont les ravages du pollen. Pour protéger votre animal du pollen et rendre les balades plus plaisantes, voici 6 astuces.  

Évitez les balades en forêt ou en pleine nature

Si vous avez l’habitude de promener votre animal non loin des champs ou dans les sentiers de forêt, il va certainement falloir changer votre itinéraire et vous contenter de la ville. Certes, on vous l’accorde, c’est moins sympa de gambader sur du bitume, au milieu des bâtiments, mais c’est nécessaire pour protéger votre animal du pollen. Dans les espaces urbains, la concentration en pollen est moins dense et les rares essences d’arbre qui s’érigent au milieu du trottoir sont peu agressives.

À contrario, en laissant votre animal raser les sols verdoyants des forêts et faire mumuse dans les fleurs, il reviendra avec les muqueuses en feu et la peau à vif. Alors, faites simplement le tour du pâté de maisons ou du quartier pour limiter les dégâts. Évitez également de sortir longtemps par journée venteuse. Les bourrasques traînent avec elles des amas de pollen qui pourraient aggraver les symptômes de votre animal.

Essuyez-lui les pattes et le pelage après une promenade

Pour protéger votre animal du pollen, veillez à bien le brosser et l’essuyer au retour de la traditionnelle balade. C’est d’autant plus valable si votre partenaire à quatre pattes a des poils longs qui font « ramasse-poussière ». Cette petite mise au propre à coup de serviette peut paraître banale, mais elle fait toute la différence. Ce nettoyage express des coussinets au museau permet d’éliminer tous les résidus de pollen qui se sont accrochés au pelage velu de votre animal.

En plus, ce toilettage quotidien sublime l’apparence de sa fourrure et évite les vilains nœuds. Si vous avez un chat, vous vous dites peut-être « pas besoin, il se lave tout seul ». Détrompez-vous ! Votre félin aussi mérite un petit coup de neuf à la fin d’une longue journée à l’extérieur.  Vous pouvez vous diriger vers des brosses « vapeur » pour un nettoyage optimal et sans griffures. Autre petit tips : appliquez du vinaigre de cidre sur ses pattes, un ingrédient imparable pour éliminer toutes traces d’allergène !

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Utilisez des shampoings dédiés pour apaiser son derme

N’attendez pas que votre animal soit plein de cambouis ou de terre pour lui faire prendre un bain. Même si vous estimez qu’il n’est pas « sale » et que son odeur est encore « supportable », des tas de pollen invisibles se nichent dans ses poils.

S’il a une toison démesurée, il peut être nécessaire de pousser le nettoyage jusque sous le pommeau. Pour protéger votre animal du pollen et calmer instantanément ses démangeaisons, tournez-vous vers des shampoings qui combinent des actions anti-inflammatoires et anti-bactériennes. Un véritable moment de bien-être, comme au spa, pour votre animal !

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Placez des purificateurs d’air dans votre maison

Pour protéger votre animal du pollen, faites en sorte de garder un intérieur sain. Un conseil qui peut paraître assez étrange sachant que le pollen a surtout sa place au bout des plantes. Mais pas besoin d’avoir une jungle dans votre salon pour que ces allergènes atterrissent de l’autre côté de vos murs.

Lorsque vous revenez de l’extérieur, vous ramenez une bonne quantité de pollen, imperceptible à l’œil, mais bien ressentie par votre animal. D’où l’intérêt d’adopter un purificateur d’air. En plus de chasser la poussière et le pollen, cet appareil neutralise les odeurs écoeurantes qui émanent de la litière ou du panier à chien.

Tondez votre pelouse plus souvent

Si vous avez la chance d’avoir une pelouse chez vous, ne la laissez pas se transformer en prairie. Ce paradis vert peut rapidement devenir un cauchemar pour votre animal. Entre les pissenlits qui s’évaporent en un mouvement, les pâquerettes à foison et les autres plantes non identifiées, votre animal en reçoit plein le museau.

Que vous ayez un chat ou un chien (ou les deux), vos partenaires adorés rasent le sol et sont en contact très rapproché avec le pollen. Alors pour protéger votre animal du pollen, ressortez la tondeuse plus souvent, quitte à déranger (un chouïa) vos voisin.e.s. Ainsi, vous rasez tous les graminées qui jaillissent de votre gazon. Si vous n’avez pas le temps de vous débarrasser de vos déchets verts, gardez-les dans un endroit clos auquel l’animal n’a pas accès.

Enrichissez son alimentation avec des compléments alimentaires

La prévention passe aussi par la gamelle ! Eh oui, les problèmes de peau et les irritations peuvent aussi se résoudre à travers l’alimentation. Pour protéger votre animal du pollen, glissez des compléments alimentaires dans ses croquettes ou à l’intérieur de sa pâtée.

Consultez un.e vétérinaire en amont qui pourra vous prescrire les formules les plus adaptées. En général, il s’agit de vitamine B8 et d’acides gras, réputés pour soulager les épidermes « à vif ».

protéger animal pollen

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Avec ces « bons gestes », votre animal pourra profiter des journées ensoleillées sans subir les méfaits du pollen. En revanche, si les symptômes persistent et que votre compagnon commence à respirer difficilement, consultez un.e vétérinaire dans les plus brefs délais. 

Émilie Laurent
Émilie Laurent
Dompteuse de mots, je jongle avec les figures de style et j’apprivoise l’art des punchlines féministes au quotidien. Au détour de mes articles, ma plume un brin romanesque vous réserve des surprises de haut vol. Je me complais à démêler des sujets de fond, à la manière d’une Sherlock des temps modernes. Minorité de genre, égalité des sexes, diversité corporelle… Journaliste funambule, je saute la tête la première vers des thèmes qui enflamment les débats. Boulimique du travail, mon clavier est souvent mis à rude épreuve.
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