La cellulite, phénomène naturel qui touche une grande majorité des femmes (et des hommes aussi), suscite toutefois un intérêt particulier pour les solutions capables d’atténuer son apparence. Selon une étude publiée en 2009 dans le British Journal of Nutrition par des chercheurs de l’Université de Reading, le champagne pourrait aider à réduire la cellulite grâce à sa richesse en antioxydants. Par ailleurs, comme le souligne Marie Drucker dans une interview accordée à Femme Actuelle, l’eau gazeuse peut favoriser la rétention d’eau, accentuant ainsi l’apparence de la cellulite.
La cellulite : un phénomène courant, mais complexe
La cellulite est un phénomène tout à fait naturel et commun qui touche près de 90 % des femmes, et des hommes aussi, indépendamment de leur morphologie. Elle se manifeste par une déformation du tissu graisseux sous la peau, donnant cet aspect de « peau d’orange ». Elle peut être liée à différents facteurs, comme la rétention d’eau, une alimentation déséquilibrée ou un durcissement des fibres collagènes. Il est important de souligner qu’elle n’est pas un signe de mauvaise santé ou de négligence. Elle ne devrait donc en aucun cas être source de honte ni être perçue comme un fardeau réservé à un type particulier de corps.
Chacun·e est toutefois libre d’accepter ou de tenter de diminuer les effets de la cellulite selon ses envies et son ressenti personnel. À cet égard, des solutions populaires circulent sur la toile, certaines étant plus surprenantes que d’autres.
Les bienfaits du champagne sur la circulation et le drainage
Le secret du champagne résiderait dans sa teneur élevée en polyphénols, des antioxydants connus pour favoriser la circulation sanguine et améliorer le drainage des toxines. Ces effets contribuent à « réduire la rétention d’eau et à prévenir la formation de capitons graisseux », comme l’expliquent les chercheurs de l’Université de Reading.
Si cette découverte peut sembler séduisante, il est essentiel de rappeler que le champagne reste une boisson alcoolisée. Sa consommation doit être modérée pour éviter les effets négatifs liés à l’alcool, notamment sur la santé générale et la prise de poids.
Pourquoi l’eau gazeuse est-elle « l’ennemi numéro 1 » ?
Bien que prisée pour son goût rafraîchissant, l’eau gazeuse n’est pas sans effets indésirables. Certaines contiennent une teneur élevée en sodium, un composant connu pour favoriser la rétention d’eau. Ce phénomène, combiné à une mauvaise circulation sanguine et lymphatique, peut aggraver l’apparition de capitons et accentuer les gonflements sous-cutanés. Marie Drucker explique en effet que cette rétention d’eau, en plus de déformer visiblement la peau, peut nuire à une bonne santé circulatoire. Cela s’ajoute aux autres effets négatifs d’une alimentation riche en sodium, comme l’augmentation de la pression artérielle.
Pour les personnes qui souhaitent savourer l’effervescence « sans conséquence sur leur silhouette », il existe des eaux pétillantes à faible teneur en sodium, souvent mieux tolérées. Cependant, il ne s’agit pas de se priver ni de se restreindre dans ses choix, car la cellulite est une condition tout à fait naturelle, non honteuse et présente chez une grande majorité de personnes. Elle ne doit pas être perçue comme un défaut, mais plutôt comme un phénomène normal du corps.
Un conseil qui s’inscrit dans une démarche globale
Si bannir l’eau gazeuse est une piste pour réduire la cellulite pour les personnes qui le souhaitent, ce conseil s’inscrit dans une vision plus large du bien-être que prône Marie Drucker. Une alimentation équilibrée, une bonne hydratation (avec de l’eau plate) et une activité physique régulière restent les piliers essentiels pour améliorer la circulation et réduire l’apparence des capitons.
Si il est souvent dit que pour lutter contre la cellulite, il faut éviter certains aliments et boissons, et que le champagne serait plus efficace que l’eau pétillante, n’oublions pas que la cellulite est une caractéristique naturelle du corps, et il n’y a aucune raison de s’en sentir gêné·e ou de penser qu’elle doit absolument disparaître. Elle fait simplement partie des variations normales de la peau, et chaque corps mérite d’être célébré tel qu’il est.