Vous avez tout essayé. Les post-its avec des affirmations positives, les livres sur le développement personnel et les playlists « coups de boost ». Mais rien n’y fait. Vous avez toujours cette mentalité défaitiste. Vous avez une bucket-list à rallonge et les cases attendent encore d’être cochées. Ne laissez plus vos projets en suspens. Ces films, portés par des protagonistes à la motivation communicative, vont vous pousser à croire en vos rêves et à transcender vos limites.
À la recherche du bonheur
Ce film au titre explicite est profondément stimulant et s’accompagne de belles leçons de vie. Il suit Chris, un vendeur ambitieux qui lutte pour subvenir aux besoins de sa famille. Après avoir injecté toutes ses économies dans des appareils médicaux qui s’avèrent invendables, il se retrouve presque sans un sou. Sa femme, qui ne supporte plus cette situation économique bancale, plie bagage, laissant Chris avec leur petit garçon de cinq ans. Le commercial chevronné, à qui Will Smith prête ses traits, se retrouve expulsé de son logement, avec quelques dollars en poche et un enfant à nourrir.
Mais au lieu de s’apitoyer sur son sort et de subir cette vie de misère, Chris tente un énième « coup de poker ». Il décide de pousser les portes d’une prestigieuse société de courtage, réputée « sélective », où il obtient un stage non rémunéré. Par la suite, il espère y décrocher un poste stable et bien payé. Malgré les nombreuses difficultés, y compris l’itinérance et la pression constante pour réussir, Chris persévère avec détermination et intégrité. Son engagement et sa résilience finissent par être récompensés. C’est un des films les plus galvanisants pour croire en vos rêves et vous accomplir pleinement.
Le Cercle des poètes disparus
Parmi les films qui dopent le moral et vous poussent à croire en vos rêves, celui-ci est un emblème du genre. L’histoire se tient en 1959, derrière les murs d’une académie privée pour garçons dont la devise est « tradition, honneur, discipline, excellence ». Cette école, qui ressemble plus au bagne, réunit les élèves les plus brillants du pays. Si tout le monde se tient à cette rigueur exigée, un professeur, lui, fait exception à la règle. Le charismatique M. Keating encourage les « Einstein » de demain à penser par eux-mêmes et à ne surtout pas rentrer dans le moule.
Il les incite à « cueillir le jour » et à briser ces fichues normes qui brident leurs véritables talents. Sous l’influence de ce prof anticonformiste, les jeunes garçons découvrent la beauté de la poésie et se mettent à explorer leurs passions et aspirations personnelles. Le groupe d’élèves ressuscite alors un ancien club secret appelé « Le Cercle des poètes disparus », où ils se réunissent pour lire de la poésie et échanger des idées. Ce film rappelle que pour devenir « quelqu’un » il faut surtout être soi.
Lady Bird
Retour sur les bancs de l’école. Lady Bird est une adolescente en dernière année de lycée qui cherche sa voie. Elle ne sait pas encore le métier qu’elle va exercer plus tard, mais elle a une certitude : elle ne veut pas rester dans son trou paumé. Elle a hâte de quitter sa ville natale, Sacramento, où son avenir semble complètement bouché. Lady Bird a un objectif précis en tête : rejoindre une université réputée sur la côte Est.
Au lieu de s’en réjouir, sa mère, infirmière terre-à-terre, se montre particulièrement pessimiste et décourageante. Elle souhaite que sa fille choisisse une option plus abordable et réaliste. Selon elle, Lady Bird n’a pas le niveau ni les moyens d’intégrer ces établissements réservés à l’élite. Elle va donc tout faire pour la dissuader de poser sa candidature. Mais Lady Bird, aux prises des émois de l’adolescence, s’attache à cette idée dure comme fer. C’est un des films les plus intimistes et touchants pour suivre vos objectifs et croire en vos rêves.
Million dollar baby
Parmi les films incontournables pour croire en vos rêves et décrocher la lune, celui-ci va vous forger une âme de vainqueur. Il gravite autour de Maggie Fitzgerald, une boxeuse en devenir qui en a dans les gants. Malgré ses origines modestes et son âge avancé pour le sport, elle compte bien devenir une légende et se faire un nom sur les rings. Mais avant de toucher la gloire, elle doit s’adonner à un tout autre combat : trouver un coach qui croit en elle et qui accepte de l’entraîner.
Elle se rend alors dans une salle de boxe tenue par Frankie Dunn, un entraîneur expérimenté et désillusionné, joué par Clint Eastwood. Au début, il esquive la demande de Maggie. Cependant, elle est du genre coriace et se révèle plutôt insistante. Elle fait littéralement du rentre-dedans au coach, qui finit par céder. Au fil du temps et des entraînements, une relation père-fille se développe entre eux. Maggie progresse rapidement et commence à gagner des combats, se forgeant une réputation dans le monde de la boxe féminine. De quoi mettre KO vos doutes et vos appréhensions.
Les figures de l’ombre
Ce film est un chef-d’œuvre comme il en existe peu. Tiré d’une histoire vraie, il narre le triomphe de trois mathématiciennes afro-américaines en pleine guerre froide. Alors que les États-Unis et l’Union soviétique se battent pour conquérir l’espace, les équipes américaines de la NASA ont besoin de renfort et de cerveaux savants. Katherine Johnson, véritable génie des chiffres, est assignée à un groupe de calculs pour la périlleuse mission Mercury. Marginalisée à cause de sa couleur de peau, elle va pourtant devenir un maillon fort pour assurer le succès du vol historique de John Glenn en orbite.
Dorothy Vaughan, elle, est à un autre poste. Elle supervise la division des « ordinateurs humains ». Malgré son intelligence et sa perspicacité, elle peine à avoir la reconnaissance qu’elle mérite. Pourtant, elle est la seule à maîtriser la programmation des ordinateurs IBM, ce qui la rend tout de suite plus indispensable. Mary Jackson, une ingénieure en devenir, va elle aussi apporter sa pierre à l’édifice et permettre à son pays de toucher les étoiles.
Le théorème de Marguerite
Parmi les films qui vont vous pousser à croire en vos rêves et à arrêter de procrastiner sur vos désirs les plus profonds, celui-ci fait la fierté tricolore. Production locale, cette oeuvre tire le portrait de Marguerite, une jeune femme solitaire et introvertie, amoureuse des mathématiques. Elle résout des problèmes complexes à vitesse éclair. Ce qui lui a valu une place précieuse au sein de l’ENS.
En mal d’estime, elle n’a pas vraiment conscience des capacités inouïes qu’elle détient. Seule fille de sa promo, elle doit aussi redoubler d’efforts pour se faire entendre et respecter. Alors qu’elle s’apprête à présenter une thèse révolutionnaire devant une meute de chercheurs émérites, un de ses camarades pointe une faille dans ses calculs. Cette remarque va bouleverser ses certitudes et remettre toute sa carrière en cause. Elle repart de zéro avec encore plus d’ardeur et de ténacité.
Joy
Le titre de ce film respire la joie. Pourtant, le scénario n’est pas si glorieux qui ne le sous-entend. Il retrace les quarante années de la vie de Joy, entre labeur, désillusion et gloire. Cette femme pétillante et volontaire n’a pas eu un cadre familial très sain. En plus de faire le tampon entre sa mère dépressive et son père aigri, elle a aussi un enfant à charge et pas mal de dettes sur le dos. Joy se dévoue beaucoup sans jamais rien avoir en retour, si ce n’est des phrases dégradantes. Pourtant, c’est une agitée du cerveau, une inventeuse dans l’âme. Malgré le scepticisme non dissimulé de ses proches, elle commercialise une de ses créations : un mop auto-essorant.
Avec l’aide de son grand-père et de son ex-mari, Joy parvient à lancer son produit à la télévision et rencontre un franc succès commercial. Le film montre son parcours semé d’embûches, ses échecs et ses victoires, ainsi que la manière dont elle parvient à concrétiser ses idées conceptuelles. « Joy » fait partie de ces films qui vous poussent à croire en vos rêves et à ne plus rien remettre au lendemain.
In a World…
Difficile d’exister quand son père est une célébrité. Carol Solomon est bien placée pour le savoir. Son papa, le grand Sam Sotto est une éminence de la voix off. Depuis des décennies, il excelle derrière le micro et prête sa voix à des personnages imposants du 7e art. Carol, elle, est une coach vocale, las de son métier. Elle n’a pas eu la chance de doubler des héroïnes de fiction.
Les rares fois où elle a fait une apparition vocale, c’était pour parler avec des accents loufoques ou réciter une phrase secondaire. Mais son destin va changer grâce à un simple coup de fil. Les promoteurs de The Amazon Games, une saga en cours de préparation, cherchent une voix off pour faire la bande-annonce. Ils avaient confié la mission à Gustav, un ami de Sam, mais il a eu un bug de vocalise. Sur un heureux hasard, Carol est sélectionnée pour le remplacer. Un revirement de situation qui confirme l’adage « tout vient à point à qui sait attendre ».
Ces films vous rappellent que la vie est trop courte pour repousser vos rêves. À eux seuls, ils vous donnent le goût du challenge et le sens de la détermination. Pour parfaire ce cours de développement personnel, parcourez ces livres.