Les Disney, grands classiques du tendre âge, ont mis des étincelles dans vos pupilles d’enfant. Mais au-delà de leur scénario léger et féérique, ces dessins animés iconiques renferment des messages cryptés qui ont certainement échappé à votre esprit naïf de l’époque. En général, les Disney possèdent un double sens, une lecture multiple. Derrière leur nature candide et leur parti-pris enchanteur, ils tirent parfois des portraits subtils de la société et de ses failles. Ils font également quelques allusions sexuelles qui vous donnent envie de vous pincer ou de vous frotter les yeux à l’âge adulte. Lorsque vous grattez un peu sous l’épaisse couche de paillettes, vous faites des découvertes impensables. Ces messages cachés dans les Disney vont certainement vous clouer à votre canapé.
La drogue dans Alice au pays des Merveilles
Lorsque Alice bascule dans le monde imaginaire, elle fait face à de sacrées bizarreries. Au début, sa perception des distances semble totalement brouillée et disproportionnée comme si elle était sous substance. Elle est trop grande pour passer dans une porte de souris et trop petite pour ouvrir une porte de la taille d’un géant. Une sensation certainement due aux gâteaux qu’elle a mis dans sa bouche. Ça devait être un genre de space cake. Au fil de son périple (digne du métavers), elle se retrouve aussi à la table infiniment grande de deux personnages qui fêtent leur « non anniversaire ».
Le vieillard et le lapin ne paraissent pas non plus dans leur état normal. Ils sont complètement surexcités. Visiblement, ils n’ont pas mis que du sucre au fond de leur tasse de thé. Ensuite, elle atterrit au milieu d’une vaste culture de champignons, apparemment hallucinogènes, puisqu’elle y croise une chenille avec un narguilé entre les pattes. La jeune fille, qui suit désespérément ce rongeur « en retard » aux yeux bien rouges, fait également la rencontre d’un chien au museau balais et d’un chat rose au sourire béat. En clair, Alice n’a pas fait un mauvais rêve, elle a juste fait un bad trip. Avec le recul, tout est tout de suite plus clair. C’est un des messages cachés les plus perturbants dans les Disney.
Des suspicions de schizophrénie dans Cendrillon
Cendrillon, elle aussi, devrait consulter, mais pas pour les mêmes raisons que sa consoeur de fiction. La jeune souillon, sous les ordres de son impitoyable marâtre qui la traite comme une moins que rien, est en proie à une terrible psychose. Faite esclave de sa belle-famille, elle a mal tourné. À force de rester terrer dans le grenier poussiéreux du château et d’être privée de lien extérieur, elle a viré vers la folie. Il suffit de rassembler tous les morceaux de l’histoire pour tirer ce sombre diagnostic.
Cendrillon, miséreuse et recluse, parle avec les souris et les oiseaux. Elle va même jusqu’à monter des stratagèmes avec eux pour assister au fameux bal princier. Le jour J, c’est sa marraine la bonne fée qui lui offre son meilleur glow up en un coup de baguette et qui change son hayon en robe haute couture. Elle se retrouve alors pimpée de la tête aux pieds, à valser dans les bras du prince charmant. Et si tout ça n’était que le fruit de son esprit ? Un scénario conçu de toute pièce par ses soins pour échapper à la dure réalité ? C’est certainement un des messages cachés que vous n’aviez jamais soupçonnés dans ce Disney.
Du harcèlement sexuel dans le Bossu de Notre-Dame
Au-delà d’abriter des messages cachés, les Disney sont surtout le reflet d’une société malade et pleine de vices. Dans le Bossu de Notre-Dame, Frollo, l’antagoniste du gentil Quasimodo, est un harceleur multi récidiviste. Un comble pour un juge… Obsessionnel et autoritaire, il pense que l’envoûtante Esmeralda est « sa chose ». Il ne se contente pas de la courtiser avec un bouquet de rose, il lui renifle les cheveux, touche ses hanches et lui soutire même un baiser de force.
Dans le jargon actuel, ça s’appelle plus communément un « forceur » et ces actes sont passibles d’une peine sévère. La jeune bohémienne, qui pourrait d’ailleurs être sa fille, est sa proie, son due. Son désir de la posséder est représenté non seulement comme une attirance physique, mais comme une obsession démesurée. Frollo, haut placé, profite d’ailleurs de son grade pour faire du chantage à Esmeralda. Il promet de la protéger, à une condition : qu’elle se soumette à ses désirs. Visiblement, il ne pense qu’avec son chibre celui-là. Pire, il menace de la brûler vive sur place publique si elle refuse d’en fait l’élu de son cœur. Ce n’est pas seulement la prison qu’il lui faut, mais l’asile…
L’érection inaperçue de Buzz quand il rencontre Jessie
C’est certainement un détail qui vous a fait sourire lorsque vous étiez enfant. Aujourd’hui il vous ferait peut-être rougir. Dans le deuxième volet de Toy Story, une nouvelle recrue débarque au sein de la caisse à jouets. C’est Jessie, la cow girl téméraire en santiag, qui rejoint le joyeux gang. Et visiblement elle fait de l’effet à Buzz l’Éclair. Lorsqu’il la voit, ses ailes se dressent dans son dos de la même manière qu’un sexe en érection. Ce petit « bug » mécanique laisse peu de place aux doutes. L’image est d’ailleurs plutôt explicite.
Les troubles mentaux dans le monde de Dory
C’est un des messages cachés les plus percutants dans les Disney. Dory, l’amie de Némo, a de sérieux problèmes de mémoire. Elle oublie tout en une poignée de secondes. Ce poisson-chirurgien attachant ne retient ni les noms de ces acolytes ni son chemin. Ce qui n’est pas vraiment de bon augure dans les tréfonds de l’océan… Si de prime abord, elle semble plutôt distraite et déjantée, en réalité elle est atteinte de trouble de la mémoire immédiate, ce qui l’empêche de créer de nouveaux souvenirs.
Cette maladie entraîne de l’anxiété et de grosses crises de panique. Elle perturbe aussi sa quête principale : retrouver sa famille dont elle n’a que de vagues restes. Le Monde de Dory est bien plus qu’une simple aventure sous-marine; c’est une exploration émotive et respectueuse des troubles mentaux, en particulier de la mémoire.
Les sous-entendus d’Anna qui dit que « la taille ne compte pas »
Les personnages Disney ne sont pas si innocents et candides qu’ils en ont l’air. Dans La Reine des Neiges, Anna se détache de cette image de la « fille sage » et se montre un tantinet dévergondée. Lorsqu’elle se lance à la recherche de sa sœur Elsa, elle fait une confidence un peu « intime » à Kristoff, qui pilote le traîneau.
L’homme, un peu indiscret, lui pose des questions sur son futur fiancé, qu’Anna connaît d’ailleurs à peine. Il commence par des banalités puis creuse un peu plus en parlant de pointure. La légende prétend que la taille des pieds donne des indices sur ce qui sommeille dans le caleçon de ces messieurs. Anna répond alors sans détour « ce n’est pas la taille qui compte ». Sous sa mine de « Sainte Nitouche », elle dissimule peut-être un compte Only Fan, allez savoir…
La mère toxique dans Raiponce
C’est un des messages cachés que vous avez peut-être zappés dans ce Disney incontournable. Ce que vous avez retenu de l’histoire, c’est surtout le caractère téméraire de Raiponce et son idylle rocambolesque avec Flynn Rider, un voleur légèrement empoté. Pourtant, Raiponce illustre avant tout l’histoire d’une mère toxique qui retient sa fille en captivité dans une tour perchée au milieu de nulle part. La terrible Gothel, complètement matrixée par son apparence, se sert de sa fille pour avoir une jeunesse éternelle.
C’est d’ailleurs dans sa chevelure démesurée qu’elle puise son nectar de Jouvence. La marâtre, qui prétend enfermer sa fille pour la protéger du danger, la contrôle comme s’il s’agissait d’une marionnette. Mais elle la garde sous son aile uniquement par intérêt, simplement parce qu’elle est plus puissante que tous les anti-âge du marché réunis. Gothel se montre humiliante avec sa fille, mais elle se défend en dégainant le motif de la taquinerie. En clair, Gothel est l’incarnation même du parent toxique et égoïste.
Ces messages cachés qui pullulent dans les Disney n’enlèvent rien à la magie de l’histoire. Ils donnent juste un autre angle de vue. Connaissez-vous aussi ces théories sur les Disney ? Elles vont vous retourner le cerveau !