Top des plus grands mensonges des films de Noël

Vous les regardez avec une tasse fumante de chocolat chaud, emmitouflés sous un plaid moelleux. Les films de Noël ont beau être prévisibles et un peu mièvres, ils vous procurent une joie inexplicable. Malgré un scénario simpliste dont vous devinez déjà la fin, un jeu d’acteur douteux et une neige en coton, vous ne vous en lassez pas. C’est votre drogue de l’hiver. Pourtant, derrière cette couche de magie se cachent de gros mensonges.

Il faut se rendre à l’évidence, personne ne se balade sans collants lorsque le thermomètre affiche -5°C et la neige ne tombe pas sur commande. Voici le top des mensonges propagés par les films de Noël. Ces révélations vont vous laisser de glace. Mais rassurez-vous, ça ne va pas vous empêcher de retourner à vos télécommandes et de cliquer sur le premier film avec le mot Christmas dans le titre ou Lindsay Lohan à l’affiche.

La neige qui tombe pile au bon moment

La neige. C’est l’ingrédient préféré des producteur·rice·s de films de Noël. Iels n’hésitent pas à en abuser. Dès que les deux protagonistes se rapprochent sur le sol glissant de la patinoire ou dans le petit marché de Noël du village, la neige dégringole. Drôle de coïncidence. La neige tombe à la demande. Lorsqu’un baiser se présage, les flocons s’invitent dans le paysage et saupoudrent doucement le visage des amoureux. La neige paraît d’ailleurs trop « belle » pour être vraie.

Dans l’imaginaire des films de Noël, la neige recouvre tout d’un manteau blanc étincelant, parfait pour des batailles de boules de neige ou des promenades romantiques. Dans la réalité, la neige fond en bouillasse grise après quelques heures et s’accompagne de trottoirs verglacés sur lesquels on marche en canard.

Les gens sont tous bénévoles et généreux

Il faut bien se l’avouer, dans les films de Noël, tous les scénarios se ressemblent, à quelques détails près. Les personnages qui habitent ce décor enchanteur ont la main sur le cœur. C’est presque un prérequis. Dans les films de Noël, aider les autres est un métier à temps plein. Les protagonistes organisent des galas de charité pour offrir des cadeaux aux enfants pauvres ou alors ils concoctent des cookies et des petits bonshommes en pain d’épice pour les SDF. L’altruisme est une seconde nature chez eux.

Dans la vraie vie, l’ambiance est un peu plus tendue. Les gens jouent des coudes dans les rayons et se battent pour avoir le dernier jouet de l’étale. Et quand on leur dit « joyeux Noël », ils se sentent agressés. Pour eux, offrir un cadeau c’est déjà assez comme « bonne action ».

Tout se règle par un miracle de dernière minute

Dans les films de Noël, il y a toujours un dénouement heureux. Malgré un enchaînement de problèmes et une poisse tenace, les protagonistes sont « sauvés » par un miracle inespéré. Bizarrement, à quelques minutes de la fin, tout s’arrange comme par magie. Qu’il s’agisse de sauver une entreprise familiale en faillite, de rassembler une famille fracturée ou de retrouver un amour perdu, les problèmes se résorbent d’un coup.

En réalité, les miracles de dernière minute sont aussi rares que les rennes volants… S’il suffisait d’aller faire un vœu devant le sapin géant du centre-ville pour régler toutes les embrouilles de famille et avoir une augmentation de salaire, il y aurait la queue sous les épines.

Les retrouvailles familiales sont toujours paisibles

Dans les films de Noël, les retrouvailles familiales sont paisibles et se déroulent dans le calme et la bonne humeur. Tout le monde se pardonne en un instant, même les querelles de plusieurs décennies. La sœur a beau avoir piqué le petit ami de la protagoniste et la mère dépensé toute la fortune familiale dans la déco de Noël, rien ne semble pouvoir perturber la fête. C’est l’un des plus gros mensonges des films de Noël.

Dans la vraie vie, le scénario est bien plus sombre. Les vieilles rancunes et les vieilles histoires ressortent en plein milieu du repas. Il ne manque plus que quelqu’un parle de politique ou de guerre pour gâcher définitivement l’ambiance. Et pour ça, il y a toujours un volontaire.

Les personnages ont toujours du temps libre

Vous l’avez forcément remarqué. Dans les films de Noël, les protagonistes ont toujours des maisons cossues aménagées avec goût. Même s’iels vivent seul·e·s, iles ont un chalet clinquant avec trois salles de bain, quatre chambres et une bibliothèque qui fait concurrence à celle du village. Pourtant, iels sont toujours disponibles pour se balader au parc du coin ou manger des muffins dans un café cosy. Iels n’ont pas d’impératifs professionnels. Leur agenda est vierge. Trois hypothèses : soit iels font du trafic de bonshommes en pain d’épice la nuit, soit iels sont riches de naissance ou alors iels sont en arrêt maladie.

Comment font-iels pour avoir autant de temps à Noël ? Les héros/héroïnes de ces films semblent avoir des journées de 48 heures. Pour nous, simples mortels, décembre ressemble davantage à une course contre la montre.

La boule de gui au bon endroit, au bon moment

C’est un élément de décor essentiel. La boule de gui est aussi importante que l’étoile en haut du sapin et les guirlandes lumineuses. Elle est même indispensable pour provoquer le tant attendu bisou. Cette boule végétale se hisse au-dessus de la tête des protagonistes au bon endroit, au bon moment, comme si tout était calculé d’avance. Dans la vraie vie, il faut aller jusqu’au fin fond de la forêt pour appliquer cette tradition et avoir un bon prétexte pour embrasser votre date.

Le makeup impeccable malgré un froid polaire

Les héroïnes des films de Noël doivent certainement avoir un secret de beauté bien gardé pour s’exposer au froid sans jamais avoir le nez rouge ni le mascara qui dégouline. Qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il vente, leur maquillage reste intact. C’est comme s’il venait d’être fait. Dans la vraie vie, on ressemble davantage à un grizzli défraîchi. Entre les cheveux électriques, les lèvres violettes et les cils transformés en stalactites à cause du froid, difficile d’arborer une mine pimpante.

Sans ces mensonges, les films de Noël ne seraient pas aussi réconfortants. Après tout, ce n’est que de la fiction. Ces films sont nos petits péchés mignons et ça ne changera pas ! On préfère rester dans le déni et s’extasier devant les téléfilms kitsch de TF1.

Émilie Laurent
Émilie Laurent
Dompteuse de mots, je jongle avec les figures de style et j’apprivoise l’art des punchlines féministes au quotidien. Au détour de mes articles, ma plume un brin romanesque vous réserve des surprises de haut vol. Je me complais à démêler des sujets de fond, à la manière d’une Sherlock des temps modernes. Minorité de genre, égalité des sexes, diversité corporelle… Journaliste funambule, je saute la tête la première vers des thèmes qui enflamment les débats. Boulimique du travail, mon clavier est souvent mis à rude épreuve.
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