Quatre films, quatre points de vue, un seul mythe : les Beatles. Le réalisateur, scénariste et producteur de cinéma britannique Sam Mendes, oscarisé pour « American Beauty » et salué pour la fresque immersive « 1917 », voit grand pour raconter l’histoire du plus célèbre groupe de musique de tous les temps. À l’horizon 2028, il réalisera non pas un, mais quatre biopics interconnectés, chacun dédié à un membre des Fab Four. Et le casting vient tout juste d’être révélé.
Un casting générationnel pour incarner une légende
Pour donner vie à cette saga hors normes, Sam Mendes a misé sur la relève du cinéma britannique et irlandais, des visages déjà bien connus du public, mais qui s’apprêtent à entrer dans une toute nouvelle dimension.
- Harris Dickinson sera John Lennon. Vu dans « Beach Rats » et plus récemment dans « The King’s Man : Première Mission », l’acteur londonien de 27 ans prêtera ses traits au fondateur iconoclaste, engagé et parfois tourmenté du groupe. Un rôle complexe, à la hauteur de son intensité dramatique.
- Paul Mescal, révélé par « Normal People » et nommé aux Oscars pour « Aftersun », incarnera Paul McCartney. Charismatique, créatif, stratège… Paul Mescal aura la lourde tâche de capturer la sensibilité et la rigueur du compositeur de « Yesterday » ou « Let It Be ».
- Barry Keoghan, l’un des comédiens les plus fascinants de sa génération (« The Banshees of Inisherin », « The Killing of a Sacred Deer », « Les Éternels »), sera Ringo Starr. Une occasion pour lui de briller dans un registre plus solaire, incarnant le batteur discret mais indispensable, connu pour son humour et sa loyauté.
- Joseph Quinn, propulsé au rang de star après son rôle d’Eddie Munson dans « Stranger Things », prêtera ses traits à George Harrison, le « Beatle silencieux », spirituel et introspectif. Un personnage idéal pour cet acteur à la fois intense et magnétique.
Le choix de ces acteurs jeunes, mais déjà confirmés, laisse présager un mélange d’énergie brute et de profondeur émotionnelle, à l’image des Beatles eux-mêmes à leurs débuts.
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Une approche narrative inédite
Ce qui rend ce projet absolument unique, c’est le parti pris de raconter l’histoire des Beatles à travers quatre films distincts, chacun du point de vue d’un membre du groupe. Une manière de déconstruire le mythe collectif pour plonger dans les expériences individuelles, les tensions, les amitiés, les blessures et les triomphes vécus par chacun.
Selon le réalisateur, scénariste et producteur de cinéma britannique Sam Mendes, « cette construction permettra de montrer les mêmes événements sous différents angles, révélant les nuances et les zones d’ombre de cette épopée musicale ». Un pari audacieux, presque littéraire, qui évoque les récits croisés du « Rashomon » d’Akira Kurosawa ou les intrigues entremêlées des grandes sagas contemporaines.
Autre nouveauté : les quatre films sortiront simultanément en avril 2028. Un dispositif inédit dans l’industrie du cinéma, qui permettra aux spectateurs de choisir leur ordre de visionnage, ou de vivre une véritable immersion en marathon. Un projet à la hauteur de la démesure des Beatles, qui eux aussi, ont toujours repoussé les frontières du possible.
Le soutien des ayants droit
Autre gage de crédibilité : les héritiers des Beatles ont tous validé le projet, donnant un accès total au catalogue musical du groupe. Paul McCartney et Ringo Starr, encore en vie, auraient salué l’approche narrative et la volonté de respecter les singularités de chacun.
L’accompagnement de Sony et Apple Corps Ltd., détenteurs des droits, garantit également une fidélité historique dans la reconstitution des époques, des concerts, des looks et surtout de la musique, qui sera omniprésente.
Une attente déjà immense
L’annonce de ce projet a immédiatement enflammé les réseaux sociaux. Cinéphiles et fans de musique se réjouissent de voir une légende aussi riche traitée avec autant d’ampleur et d’originalité. Les critiques, eux, saluent la prise de risque artistique d’un Sam Mendes toujours en quête de nouvelles formes.
En misant sur une narration éclatée, des jeunes talents prometteurs et une sortie coordonnée, le réalisateur britannique fait le pari de renouveler l’art du biopic tout en rendant hommage à un groupe qui a bouleversé le monde. On a hâte de voir ça !