Mimi et mini, les tiny houses font des émules outre-Atlantique depuis les années 2000. Alors qu’elles peinent à arriver en France, ces maisons en petit format sont de véritables eldorados écolos et minimalistes. On craque pour leur look, mais aussi pour leur aménagement très ingénieux qui permet de se concentrer seulement sur l’essentiel. Notre maison de poupée en taille réelle ? Où est-ce que l’on signe ?! Zoom sur ces petites maisons qui nous font passer pour des géant‧e‧s.
L’origine des tiny houses
Comme dans une cabine de bateau, l’espace dans les tiny houses est (très) restreint. Exit le superflu, place donc aux mobiliers bien pensés. La tiny house a tout d’une maison (toit, murs, chauffage, salon, cuisine, chambre, salle de bain, rangements…) sauf sa superficie : au minimum 10m2 et au maximum 40m2. Apparues aux États-Unis dès 1929, ces micro-maisons se développent avec la crise économique de 2007. Un mouvement prônant la liberté et la vie simple centrée sur l’essentiel se structure alors autour de ces habitations alternatives.
Le plus souvent, elles sont construites à partir de bois, un matériau naturel et léger, facile à entretenir et plus écologique que le plastique du mobil-home. La structure est en métal et la toiture en matériaux solides comme la tôle d’acier. Tout cela permet de les rendre nomades.
Les avantages et inconvénients
Écologique, pratique et à taille humaine, les tiny houses ont beaucoup d’avantages. D’abord, leur isolation et étanchéité permettent d’y vivre, qu’importe la température extérieure, et donc de réduire les coûts de consommation énergétique. Il est aussi possible de rendre une tiny house autonome avec l’installation de panneaux solaires et avec un système de récupération et de traitement des eaux de pluie.
Certaines tiny house peuvent être mobiles et donc permettre aux personnes souhaitant vivre simplement et proche de la nature, d’être plus confortable que dans une cabane, un camping-car ou une tente. À noter qu’une tiny house est considérée comme fixe lorsqu’elle reste sur un terrain pendant au moins trois mois.
Par contre, côté prix la note peut rapidement être salée. Il n’est pas le même et varie selon les aménagements, les finitions et les exigences. Comme tout est fait sur mesure cela comporte forcément un certain prix. Pour une structure vide, comptez par exemple entre 25 000 et 50 000 euros. En moyenne, meublée, pour s’offrir ces maisons atypiques, il faudra débourser entre 45 000 et 70 000 euros. L’auto-construction reste la meilleure solution pour réduire la facture.
Bien aménager sa tiny house
Sachez qu’il est généralement nécessaire de faire le tri pour ne garder que les indispensables du quotidien. Ensuite, côté murs et meubles, afin de gagner en clarté on mise plutôt sur le blanc ou le bois clair. Niveau rangements, on privilégie les étagères qui donnent l’impression d’espace au sol. Les cachettes dans les murs, les contremarches d’escalier ou le coffre-banquette sont aussi de très bonnes astuces.
Les meubles escamotables, comme la table qui se replie, permettent de gagner de la place. On prend possession des hauteurs avec des corniches pour y glisser des livres ou des plantes. Enfin, on remplace les portes à battants par leurs versions coulissantes. Tout est pensé astucieusement.
Voici justement quelques inspirations. On se tourne vers ces petites maisonnettes qui peuvent être utilisées en habitation principale ou saisonnière, en logement pour enfants, pour des chambres d’hôtes ou encore pour aider les plus démunis.