Le plastique est entré dans nos vies progressivement pour se retrouver aujourd’hui, partout. Problème : il représente un réel danger pour notre planète et notre santé. Les déchets plastiques constituent l’une des menaces environnementales les plus urgentes de notre époque ! Parce que chez The Body Optimist nous croyons en un modèle sociétal bien plus responsable et plus éthique que cette société du « tout-jetable », voici quelques gestes green simples pour réduire vos déchets plastiques et ainsi œuvrer pour un avenir plus propre.
Préférer les emballages en carton
500 kilos de déchets par personne sont produits chaque année. Un nombre effrayant, d’autant plus lorsque l’on sait que seulement moins de 10 % sont « bien » recyclés. Résultat, tous ces plastiques non-recyclés finissent dans des décharges, des canalisations ou encore dans les océans.
Évitez donc au maximum les emballages et suremballages. Privilégiez des produits qui ont un emballage en carton plutôt que ceux vendus dans du plastique. Les emballages en carton sont en effet bien mieux recyclés.
Proscrire les produits « à usage unique »
Cotons et cotons tiges, bouteilles d’eau, sopalin, couverts en plastique, rasoirs jetables, mouchoirs, film alimentaire… la durée de vie de ces produits « à usage unique » n’excède pas quelques minutes, pourtant leur impact sur l’environnement est colossal.
Bannissez-les, y compris les produits aux packagings dits « biodégradables », qui en réalité n’en sont pas. Lors des pique-niques par exemple, on oublie les assiettes et couverts jetables et on adopte plutôt à la place des couverts en bambou, des assiettes en inox.
Utiliser des sacs réutilisables pour faire les courses
Chaque minute, 1 million de sacs en plastique sont utilisés. Or, il faut 1 000 ans pour qu’un seul de ces sacs se dégrade. Au lieu d’accumuler ces petits sacs en plastique et finir à la longue par les jeter, pensez donc à toujours avoir avec vous un ou plusieurs petit(s) sac(s) en coton, ou un tote bag.
Ces alternatives sont durables et peuvent être utilisés à maintes reprises, ce qui réduit considérablement la quantité de plastique qui finit par polluer notre environnement. Bien que ce changement puisse sembler petit à l’échelle individuelle, il a un impact collectif lorsqu’il est adopté par de nombreuses personnes, pensez-y !
Acheter des produits vendus en vrac
Le suremballage est un autre fléau qui conduit à une surconsommation inutile du plastique. Pour y remédier, choisissez des produits non emballés, c’est-à-dire disponibles « en vrac ». Céréales, farines, légumes secs, muesli, fruits secs, noix, chocolat… le choix est vaste.
Résultat, les avantages sont multiples : aucun emballage en plastique de jeté à la fin des courses et on achète seulement ce dont on a besoin, coucou les économies. Autrement dit, c’est une alternative plus respectueuse de l’environnement qui encourage dans un même temps une consommation plus consciente et responsable : parfait !
Apporter une lunch box pour le déjeuner au travail
Lorsqu’on achète ou que l’on commande, on doit jeter les (nombreux) emballages en fin de repas. Alors pour éviter cela, il est préférable de préparer sa lunchbox pour le travail.
C’est un geste plutôt simple à mettre en place pour réduire considérablement votre empreinte plastique. Privilégiez donc le fait-maison pour moins de déchets et plus de saveur !
Boire dans une gourde ou une tasse
L’eau vendue en bouteille est aussi une vraie plaie pour notre planète, car elle génère 10 à 20 millions de m³ de déchets par an (source : UFC-Que Choisir). Un déchet plus qu’inutile car, sauf contre-indication, l’eau du robinet est tout aussi potable. Il est donc assez facile de passer aux carafes à table et pour la journée d’emporter une gourde (inox ou verre).
De la même manière, lors de votre pause-café au bureau, pensez à plutôt utiliser votre propre tasse au lieu du « traditionnel » café dans un gobelet jetable en plastique. Chaque seconde, 150 gobelets sont jetés en France ! Non seulement vous protégerez notre planète des déchets plastiques, mais cette initiative vous aidera également à faire des économies.
Que faire si vous ne supportez vraiment pas le goût de l’eau du robinet ? Il existe des perles de céramique ou des bâtons de charbon actif qui « purifient » l’eau et atténuent fortement le goût de chlore que l’on peut ressentir parfois avec certaines eaux.
Réutiliser les bocaux et récipients en verre
Lors de l’achat de produits comme la sauce tomate, la compote, le maïs, la confiture… vous pouvez conserver les bocaux et les réutiliser comme récipients pour vos aliments. Ainsi, au lieu d’opter pour des boîtes ou des bouteilles en plastique, vous pourrez stocker vos restes sereinement dans ces récipients en verre.
Vous pourrez également les emporter avec vous au supermarché pour acheter des aliments en vrac (conseil n°3).
Se laver avec des cosmétiques solides
Dire adieu aux contenants en plastique et contenus « douteux » dans la salle de bains c’est possible aussi. L’idée ? Miser sur les solides : savons, shampooings, dentifrices, déodorants deviennent des cosmétiques solides qui ne nécessitent aucun emballage plastique et durent en plus, plus longtemps. Une superbe alternative aux bouteilles qui est très facile d’adopter.
Envie d’un gommage ? Rendez-vous dans la cuisine. Là aussi il est inutile de se jeter sur le premier masque ou gommage suremballé disponible dans le commerce. Pour le visage : sirop d’agave + sucre feront des merveilles. Et pour le corps : le marc de café, qui entretient en prime les canalisations.
Refuser les pailles en plastique dans les restaurants et bars
Avez-vous vraiment besoin d’une paille pour siroter votre boisson ? Pas nécessairement et c’est une des choses les plus simples à faire pour réduire vos déchets plastiques : refuser les pailles qui accompagnent les boissons dans les restaurants et bars. Dites simplement au/à la serveur.se que ce n’est pas nécessaire, vous ferez ainsi un geste pour la planète.
Et si vraiment boire sans paille vous paraît impossible, il existe des pailles réutilisables, en verre ou en inox que l’on peut facilement glisser dans son sac à main puis dans son verre le soir venu.
Troquer les éponges jetables pour celles lavables
Les éponges synthétiques, mais où est le « problème » ? La grande majorité est faite en mousse de résine plastique (souvent jaune) traitée avec divers produits chimiques pour lui donner sa couleur et augmenter sa résistance.
Elles ne peuvent donc pas être recyclées et après quelques semaines d’utilisation seulement, elles iront grossir les rangs des innombrables objets en plastique jetés. Pour éliminer ce déchet, il existe ainsi plusieurs alternatives :
L’éponge lavable : de même forme que les éponges « classiques », celles-ci a le gros avantage de se laver plusieurs fois dans la machine dès que l’on juge qu’elle est sale. Une alternative durable donc et aussi efficace que les éponges jetables. Testées & approuvées !
Les Luffa ou loofah : éponges naturelles fabriquées à partir d’une courge. Totalement biodégradables, elles sont souples et délicatement abrasives ce qui permet d’enlever les petites tâches tenaces.
La brosse vaisselle : un manche en bois, des poils en fibre d’agave et surtout une tête remplaçable quand elle est trop abîmée. Une solution écologique, pratique et efficace.
Les Tawashi : venues tout droit du Japon, ces éponges se fabriquent en tissant entre eux des lanières de vieux tee-shirts ou de vieux collants. Très facile à fabriquer, lorsqu’elles sont trop sales, on les met simplement en machine et hop on repart pour un tour !
Mettre un autocollant « stop pub » sur sa boite aux lettres
Eh oui, réduire les déchets, cela passe aussi par sa boîte aux lettres. Collez donc un autocollant « stop pub » dessus pour limiter les prospectus, souvent plastifiés, qu’on jette à la poubelle à peine rentrée.
Ce geste peut sembler modeste, mais en refusant les publicités non sollicitées, vous contribuez à limiter la production de matériaux inutiles et à préserver les ressources naturelles nécessaires à leur fabrication.
Échanger, donner, partager
Meubles, objets, vêtements qui ne servent plus… plutôt que de les jeter, pensez à leur donner une deuxième vie. Déposez-les dans des conteneurs de collecte pour textiles par exemple, ou alors auprès d’associations comme Emmaüs. Une manière de ne pas engendrer de déchet tout en faisant une belle action.
Et enfin dernier conseil, et surement l’un des « meilleurs » : faire de son mieux. Car oui l’essentiel est d’avancer à son rythme. La Terre n’a jamais été aussi fragilisée par nos mauvaises habitudes, mais personne n’est devenu « écolo » en un jour : c’est un apprentissage et chaque petite action compte. Nous sommes des consommateur.rice.s, ou plutôt des « consom’acteur.rice.s », nous sommes donc en mesure de faire bouger les choses.
Vous avez désormais toutes les clés en main pour réduire votre production de déchets, surtout ceux plastiques. En adoptant ces 12 conseils, vous faites un pas significatif vers un mode de vie respectueux de l’environnement. N’hésitez pas d’ailleurs à inspirer les gens autour de vous à rejoindre le mouvement vers un monde sans plastique superflu !