Nous vivons dans une société où nous sommes constamment invité.e.s à consommer plus, à avoir le dernier vêtement à la mode ou à acheter de façon compulsive. Pourtant, le dernier rapport du GIEC n’est pas de bon augure. Il est plus que temps de repenser nos modes de vie. À toutes les personnes qui veulent réadapter leur manière de consommer, voici un article qui vous aidera très certainement !
1 – Acheter et/ou vendre en fripe et sur des sites d’occasion
Bonne nouvelle pour la planète ! Avec la crise sanitaire et l’inflation des prix, les Français.es ont revu à la baisse leur budget dans l’achat de vêtements. En effet, l’Insee note une baisse de 1,5 % sur le mois de janvier 2022 dans la consommation globale des Français.es et -14 % du côté des dépenses en habillement.
Si cela s’explique principalement par une hausse générale des prix, certain.e.s réduisent leurs dépenses en vêtements par choix et convictions. Vous le savez sans doute, l’industrie de l’habillement est l’un des secteurs le plus polluant pour la planète et nécessite énormément d’énergie.
Ainsi pour faire face à ce fléau, les éco-citoyen.ne.s optent pour d’autres alternatives lorsqu’iels doivent acheter ou se débarrasser de vêtements. Iels se rendent en fripe et vendent ou achètent sur des sites d’occasion.
Eh oui, si vous ne savez plus quoi faire de vos vêtements ou ne souhaitez plus consommer de la fast-fashion, vous pouvez vendre et acheter sur des sites d’occasion ou en fripe. Par exemple, l’application Vinted propose de vendre, à des prix réduits, les vêtements que vous n’utilisez plus. Ainsi, vous dépenserez moins et n’investirez pas dans une nouvelle tenue, qui polluera l’environnement lors de sa conception.
2 – Adopter l’upcycling
Votre placard déborde d’habits ? Vous continuez à acheter et à accumuler des vêtements, que vous ne portez même pas ? L’upcycling est votre remède.
Toujours dans l’idée d’acheter moins de vêtements, l’upcycling permet de donner une seconde vie à vos vêtements ou objets. Vous avez acheté une jolie combinaison, mais vous en avez plus l’usage ? La méthode de l’upcycling vous permettra de la réutiliser, pour confectionner, par exemple, un sac, une jupe ou un portefeuille. En bref, tout ce que vous voulez !
L’idée est donc de ne rien gaspiller et de tout réutiliser sans devoir acheter ou jeter des bouts de tissus ou de vêtements. Une belle façon de faire le tri chez soi tout en laissant son portefeuille souffler !
3 – Trier ses poubelles correctement
Qui dit consommation de biens ou de produits, dit paquets d’emballage et tri à la poubelle. Mais pas n’importe laquelle ! La France dispose d’un système de tri très spécifique et trier est une habitude répandue chez 89 % des Français.es, selon une étude de CITEO. En revanche, si vous ne faites pas encore partie de ces personnes, il n’est jamais trop tard pour se lancer.
Il faut savoir que sur chaque emballage de produit que vous achetez, il y a des pictogrammes marqués dessus, qui vous guideront dans la manière de recycler vos poubelles.
Ainsi, la première étape est de trier vos déchets par type. Les emballages papier, carton et plastique, d’un côté, sont jetés dans les poubelles jaunes. Les bouteilles, les pots et les bocaux en verre sont à mettre dans la poubelle verte. Vos déchets ordinaires sont, quant à eux, mis dans une poubelle marron ou au couvercle noir ou marron.
4 – Se renseigner sur l’origine des produits et consommer mieux
Dans le meilleur des mondes, nous serions tou.te.s informé.e.s de manière transparente, de la provenance de nos produits et des conditions dans lesquelles ils ont été fabriqués. Mais dans les faits cela s’avère un poil plus compliqué. Entre les découvertes violentes que dévoile, très souvent, l’association L214 sur l’exploitation animale et le budget parfois très serré des ménages… Acheter éthique devient un réel challenge.
Mais fort heureusement, il y a toujours des solutions. En effet, au fil des années les questions d’éthique alimentaire ont été au coeur des débats sociaux. Ce qui a donné naissance à des labels pour assurer la protection des consommateur.rice.s et des producteur.rice.s. Pour en savoir davantage, on ne peut que vous recommander de vous rendre sur le site de l’ADEM.
En outre, en plus de ces labels vous pouvez également vous renseigner sur l’impact carbone et la qualité des produits avant de faire votre choix, grâce à de nombreuses applications. Nous avons, le guide d’achat indépendant « Le Même en Mieux », l’application Yuka, qui note les produits en fonction de leur composition ou encore, Planète Ocean, lancé par la Fondation Good Planet, pour sensibiliser les consommateur.rice.s à la préservation des océans.
Grâce à ces différentes codifications, vous pourrez vous rassurer sur la qualité, la provenance et les conditions de production de votre alimentation, mais aussi de vos produits ménagers !
5 – Emprunter ou troquer
Pourquoi risquer d’être à découvert et débourser encore une fois une somme astronomique dans le dernier aspirateur ou dans la dernière veste à la mode, alors qu’il est possible d’emprunter ce matériel ou de faire du troque ?
D’après une étude de l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) datant de 2019, les Français.es accumuleraient 10KG de vêtements, chaussures, objets et linge achetés. Au vu de ces chiffres, nous pensons qu’il est temps d’échanger davantage avec vos voisin.e.s et de leur emprunter, acheter ou troquer leurs objets entassés dans leur cave.
En plus d’alléger votre porte-monnaie, cette méthode fait un grand bien à notre planète, comme l’explique l’ADEM :
« Remettre tous ces objets dans le circuit nourrit l’économie circulaire. Ce seront autant d’objets neufs en moins à fabriquer et donc autant de matières premières préservées, de pollutions et d’émissions de gaz à effet de serre évitées »
6 – Réduire sa consommation de viande
On ne vous apprend rien de nouveau : la consommation de viande est un vrai désastre pour la planète. Sans parler des conditions d’élevage de ces animaux. D’après une étude de l’institut Weizmann la viande de boeuf détériore environ dix fois plus l’environnement que les autres produits alimentaires d’origine animale. Et ce type d’élevage nécessite en moyenne 28 fois plus de terres, 11 fois plus d’eau et émet 5 fois plus de gaz à effet de serre.
En outre, d’après une étude menée par l’université d’Oxford, les personnes mangeant moins de 50 grammes de viande par jour ont une empreinte carbone près de deux fois moins importante que celles consommant plus de 100 grammes de viande par jour.
Ce qu’il faut faire ? Manger moins de viande, voire pas du tout. Et pas de panique, il existe un tas de recettes alléchantes qui n’engendrent pas en amont de la souffrance animale ou ne détériore pas la santé de notre planète.
Et vous, quelles sont vos techniques pour consommer moins et plus éthique ? Partagez-nous vos habitudes, sur notre forum.