Depuis quelques années, l’industrie de la fast-fashion dévoile son vrai visage, entre esclavagisme moderne et pollution excessive. Elle émet 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre chaque année, c’est plus que les vols internationaux et le trafic maritime réunis. À l’heure d’une transition verte, cette mode infernale n’a plus la cote.
En revanche, les vêtements made in France, eux, sont sur une pente douce. Savoir-faire de qualité, durabilité, élégance… loin de la tendance passagère, la french touch s’installe fièrement dans nos dressings. Il n’y a pas que dans la gastronomie que la France excelle. La preuve par 5.
1 – C’est plus économique
Acheter des vêtements made in France, c’est faire une petite entorse au budget mais c’est un investissement largement rentable. Contrairement aux articles dénichés dans les rayons surchargés des boutiques de la fast fashion, les vêtements made in France résistent sur la durée. Les grands noms de la fast fashion, eux, sortent des articles à la chaîne en faisant fi de la qualité. Ils peuvent d’ailleurs proposer jusqu’à 52 collections par an. C’est une stratégie marketing calculée au millimètre.
Résultat : les vêtements ont une durée de vie d’en moyenne 35 jours. Nul besoin d’avoir un doctorat en mathématique pour en déduire que sur le long terme, ces achats perpétuels trouvent rapidement leur limite. Entre une chemise blanche vendue 9,99€, déchirée au premier lavage et un article similaire made in France à 80€ mais impeccable malgré le temps, le choix est évident. Les vêtements made in France sont encadrés par des normes strictes comme AFNOR, AFAQ, NF, preuve de l’exigence conjuguée au bleu, blanc, rouge.
2 – Les vêtements made in France sont plus écologiques
Les vêtements de la fast-fashion sont de grands voyageurs. Un jean parcourt en moyenne 65 000 km avant d’atterrir dans votre vestiaire. C’est une fois et demie le tour de la terre et c’est loin d’être un exploit. Surtout lorsqu’on sait que seulement 1 % de ces articles sont voués au recyclage. Ils sont donc à l’origine d’une pollution monstrueuse.
Selon l’ADEME, 20 % de la pollution des eaux dans le monde serait due aux teintures du secteur textile. Cette surconsommation défigure doucement notre chère planète. Le désert d’Atacama au Chili est même devenu une décharge à ciel ouvert. Des dunes de vêtements à peine usagés se hissent dans le paysage. Les vêtements made in France, eux, sont locaux et induisent moins de déplacements.
La marque de vêtements femme made in France Devernois, par exemple, confectionne ses pièces dans ses ateliers historiques situés à Roanne. Depuis près de 100 ans, elle cultive un lien fort avec le prestige du terroir. Sur la saison Automne/Hiver 2021, 25 % de leur collection maille était 100 % made in France. Attentive au bien-être de la planète, leurs vêtements parcourent généralement moins de 1000 km.
3 – C’est un gage de qualité
La France, berceau de la mode avec un grand M a vu émerger de grands couturiers à l’instar de Coco Chanel, Yves Saint Laurent, Pierre Cardin ou encore Christian Dior. Ces pointures ont assis le brillant savoir-faire de la France. On parle aujourd’hui de « l’élégance à la française » ou du « look de parisienne so chic ».
La France, c’est le pays qui a vu naître l’inimitable petite robe noire, l’iconique marinière et la très confortable espadrille. L’édition 2011 du classement annuel de Global Language Monitor donnait Londres comme première capitale de la mode, suivie de New York puis Paris. Pour cause, la France manie le textile de la plus précieuse des manières.
Les vêtements made in France voguent entre matières nobles et finitions dignes de la haute couture, sans jamais dévier vers le « too much ». Chez Devernois, le made in France flirte avec l’écologie au détour de créations divines à base de laine ou lin français, de coton recyclé, de Tencel ou de viscose certifiée EcoVero. Pour leur veste best-seller VOGUE 100 % made in France, la laine est cultivée près d’Arles et filée dans l’une des 5 dernières filatures du pays.
4 – C’est une juste rémunération des salarié.e.s
L’industrie de la fast-fashion s’appuie sur la misère sociale pour tirer un maximum de bénéfices. Le travail forcé des Ouïghours est devenu un symbole de cette déshumanisation totale. Le 24 avril 2013, 1138 personnes sont mortes dans l’effondrement de l’usine de textile du Rana Plaza au Bangladesh.
Selon ce rapport accablant de 2019, 60 millions d’ouvrières textile du monde entier travaillent en moyenne 12 heures par jour et gagnent 1 centime d’euro par pièce soit à peine 0,6 % du prix du vêtement fini. Selon le guide des salaires, le revenu moyen d’un ouvrier textile en France était de 1 897 € net mensuel en 2020.
Un haut (col rond, dos en V et manches ¾) qui coûte environ 30€ HT à produire en France coûtera moins de 0,32 centime au Bangladesh. Pour appuyer cette proximité entre le.la consommateur.ice et les artisan.e.s, certaines marques comme Devernois partage l’envers du décor sur les réseaux sociaux. Une preuve de transparence devenue quasi nécessaire.
5 – C’est une façon de soutenir l’industrie locale
En 2015, la consommation de produits intégralement fabriqués dans l’Hexagone représentait 81 % de la consommation totale des ménages, selon les chiffres de l’Insee. Cependant, les vêtements made in France arrivent en dernière position, loin derrière l’alimentation et l’hygiène.
Le confinement a légèrement réveillé la fibre patriotique des fashion addicts sans pour autant la démocratiser. Pourtant, revêtir un produit bleu, blanc, rouge, c’est lutter contre la délocalisation de nos industries. Cerise sur le gâteau : les créations françaises sont canons et possèdent une signature unique.
Loin de l’attirail cliché béret, marinière et mocassin, les pièces sont contemporaines et pleines de caractère. Chez Devernois, le style citadin, « smart » et frais s’entrechoque avec le rétro « cosy » donnant lieu à des compos dignes d’une Audrey Hepburn. C’est donc ça l’élégance à la française.
Les vêtements made in France ont tout intérêt à rejoindre illico presto votre dressing. En faisant le choix du local, vous faites un pas de plus vers les achats conscients, raisonnés et mesurés. Mais gare au piège du « french washing » et aux arnaques à coup de logo « Tour Eiffel ». « France Terre Textile », « Origine France Garantie » et « Patrimoine Vivant » sont les trois labels fiables.