Icône du cinéma et figure de résilience, Demi Moore trône en couverture du Time 100 en 2025. Une reconnaissance qui célèbre bien plus qu’une carrière. Assise avec assurance sur une chaise, le regard droit, Demi Moore irradie. À 62 ans, l’actrice américaine incarne l’élégance affirmée d’une femme qui n’a jamais cessé de se réinventer.
Une nomination au-delà du cinéma
En couverture du prestigieux numéro Time 100, qui recense chaque année les personnalités les plus influentes du monde, Demi Moore affiche une posture de « boss woman » qui ne laisse aucune place au doute : elle est là pour être vue – et reconnue. Sur son compte Instagram, elle a partagé fièrement les clichés de cette séance photo. Dans ce carrousel, on la voit poser avec une chemise blanche sans manches, un pantalon fluide, une paire de Louboutin et cette attitude caractéristique qui conjugue pouvoir et glamour. L’image est forte, le symbole l’est encore plus.
Si le Time Magazine a choisi Demi Moore cette année, ce n’est en effet pas seulement pour sa filmographie – bien que celle-ci soit impressionnante. Ce sont des décennies d’influence culturelle que le média met à l’honneur : sa façon d’avoir ouvert des conversations sur la maternité et le corps féminin, sa lutte pour l’égalité salariale à Hollywood, son rapport assumé au vieillissement et sa capacité à rester une figure de premier plan, bien après l’âge où l’industrie commence souvent à tourner la tête.
Dans le texte hommage publié dans Time, signé par le réalisateur et producteur Ryan Murphy, on retrouve une reconnaissance sincère : « Elle est plus qu’une actrice primée. C’est une force vive. […] Demi a changé notre façon de parler de la grossesse, de la beauté, de l’argent, du corps féminin… Elle a bousculé les standards ». Elle a notamment, dans les années 1990, obtenu une parité salariale historique avec ses collègues masculins pour ses rôles dans Striptease ou G.I. Jane.
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Une carrière entre puissance et vulnérabilité
Demi Moore, ce sont aussi des rôles cultes qui ont marqué le public sur plusieurs générations : « Ghost », « Indecent Proposal », « A Few Good Men », « St. Elmo’s Fire ». À chaque fois, une présence magnétique, une voix grave, une intensité sans fioritures.
Ce que Ryan Murphy souligne aussi, c’est sa capacité à canaliser ses blessures en art. Longtemps perçue comme l’une des premières « superstars » féminines d’Hollywood, elle a connu les projecteurs… et les creux. Elle s’en est toujours relevée. Plus récemment, c’est avec « The Substance », un film acclamé par la critique, qu’elle revient sur le devant de la scène, décrochant même une nomination aux Oscars. « Le monde se réveille enfin et reconnaît sa puissance immense et iconique », conclut Ryan Murphy dans le texte. Une déclaration forte, mais qui résonne avec justesse.
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Une renaissance admirée
Ce qui fascine dans cette couverture, c’est moins l’âge que ce qu’il symbolise. À 62 ans, Demi Moore démontre qu’il n’est jamais trop tard pour recevoir les fleurs qu’on mérite. Elle impose, inspire, éclaire. Dans un monde du cinéma où la jeunesse est souvent survalorisée, voir une actrice de son âge rayonner de la sorte, non pas comme une exception mais comme un modèle assumé, a quelque chose de profondément moderne. Sa nomination dans le Time 100 vient rappeler que l’influence n’est pas une affaire d’instant, mais de durée, de constance et d’impact.
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Demi Moore ne pose pas sur la couverture du Time 100, elle y affirme une trajectoire. Celle d’une femme qui a traversé les décennies avec autant de grâce que de force, qui a marqué son époque et continue de le faire. Une femme influente, certes, mais surtout inspirante. Dans un tailleur noir, les Louboutin aux pieds et le regard inébranlable, elle envoie un message clair : la puissance n’a pas d’âge.