Naomi Watts, actrice emblématique de Mulholland Drive, s’est récemment confiée avec une rare sincérité sur un sujet encore tabou : la ménopause précoce. Une condition qui touche entre 5 et 10 % des femmes dans le monde et qui s’accompagne des mêmes symptômes que la ménopause classique : bouffées de chaleur, transpiration excessive, gonflements… Mais au-delà des effets physiques, c’est l’impact sur la vie intime et la perception de soi qu’elle évoque sans filtre.
« J’avais honte » : une confidence touchante sur la sexualité après la ménopause
Invitée dans l’émission de Drew Barrymore, Naomi Watts est revenue sur un moment particulièrement difficile et intime qu’elle a vécu avec son compagnon Billy Crudup. Dans le cadre de son traitement, l’actrice porte des patchs hormonaux, un dispositif médical qui n’est pas sans conséquence sur son rapport au corps. « J’étais mortifiée parce que j’avais mon patch, et si quelqu’un en a déjà porté un, vous savez à quel point l’adhésif est collant, il met une éternité à s’enlever et laisse une marque désagréable sur la peau ».
Se sentant gênée et inconfortable, Naomi Watts a préféré fuir, trouvant refuge dans la salle de bain, rongée par un sentiment de honte et d’âgisme intériorisé. « Je me suis excusée, j’ai couru aux toilettes et j’ai paniqué. Je me disais : ‘Je suis vieille, est-ce que je devrais juste partir ?’ ».
Un soutien précieux pour reprendre confiance
Face à ses doutes, son compagnon Billy Crudup lui a répondu avec bienveillance, cherchant à la rassurer : « … Nous avons le même âge ! Comment puis-je t’aider ? ». Un soutien précieux qui a permis à Naomi Watts de prendre du recul et de comprendre que son âge et son parcours ne définissent pas sa valeur ou son désirabilité.
Lever le tabou sur la ménopause et la féminité après 40 ans
En prenant la parole, Naomi Watts met en lumière un sujet encore trop peu abordé : l’impact de la ménopause sur l’image de soi et la vie intime. Son témoignage brise une représentation souvent biaisée qui associe la ménopause à une perte de féminité ou de désirabilité.
À 55 ans, l’actrice prouve qu’il est essentiel de parler sans honte de ces transformations naturelles et d’encourager un dialogue plus ouvert sur la santé des femmes à tous les âges de la vie. Une prise de parole nécessaire pour déconstruire les préjugés et permettre à d’autres femmes de se sentir moins seules face à ces expériences.