À première vue, personne ne se doute de la puissance qui réside dans les pieds et les mains de Rayna Vallandingham. Pourtant malgré un sens du style affirmé et un goût prononcé pour la coquetterie, ce n’est pas sur le catwalk que la jeune femme de 21 ans excelle, mais sur un tatami. La prodige des arts martiaux d’origine indo-néerlandaise n’arbore pas des colliers ordinaires autour du cou, mais des médailles de valeur. Hissée treize fois championne du monde de taekwondo, elle ressemble à ces héroïnes badass croisées dans « Mad Max » ou « Kill Bill ». Lorsqu’elle n’a pas sa ceinture noire et son dobok sur le dos, l’athlète s’affiche dans des tenues à la pointe de la mode, qui trompe volontiers son monde. Découvrez le parcours inspirant de cette athlète qui prouve que féminité et sport de combat peuvent coexister.
Un parcours exceptionnel dès le plus jeune âge
Le dojo est sa deuxième maison. Elle y a fait ses premiers pas, alors qu’elle n’avait que deux ans. Si aujourd’hui Rayna Vallandingham en impose sur les tatamis et intimide tous ses adversaires, ses débuts ont été laborieux. Ce sont ses parents qui l’ont initié à ce sport dans l’espoir de vaincre sa timidité et de fendre cette coquille coriace. Mais l’amour pour cette discipline n’a pas été immédiat.
D’ailleurs, Rayna passait plus de temps cachée sous les bancs du dojo que sur le tatami. Or, une fois lancée, elle a rapidement révélé un don pour cet art martial, qui demande rigueur, force et souplesse. Elle exécutait les gestes techniques avec une facilité déconcertante et presque sans efforts. C’est comme si elle avait déjà pratiqué dans une autre vie et qu’elle connaissait tous les secrets de ce sport à la fois explosif et aérien.
À seulement huit ans, elle obtient sa ceinture noire et remporte des championnats du monde. À neuf ans, elle établit un record en décrochant six titres mondiaux en une seule année, remportant la « triple couronne » en se classant première dans les catégories de formes traditionnelles, d’armes traditionnelles et de combat. Une carrière précoce et un palmarès digne des plus grands qui a conduit Rayna Vallandingham au sommet de son art. L’athlète, née d’une mère indienne et d’un père néerlandais, a le taekwondo dans le sang et ne fait qu’un avec ce sport.
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Une championne multi-récompensée qui force l’admiration
Cette championne que le magazine Sports Illustrated surnomme, à juste titre, la nouvelle « Rookie » dans son édition 2025, confirme cet adage qui dit que « l’habit ne fait pas le moine ». Derrière les robes fendues et les smoky charbonneux se cache une vraie force de la nature. Si en apparence, Rayna Vallandingham semble « inoffensive » et n’a pas la carrure attendue d’une « bagarreuse », elle peut coucher quiconque se frotte à elle en moins d’une minute.
Il suffit de scroller sur son compte Instagram pour prendre conscience de sa puissance et de l’énergie qui l’habite. Son corps est sa meilleure arme de défense. Au milieu des photos bien léchées en tenues de soirée, elle partage ses entraînements intensifs et ses chorégraphies de combat. Et ses figures acrobatiques ont de quoi faire reculer les plus gros colosses. Avec Rayna Vallandingham, le terme « femme fatale » prend tout son sens.
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Des apparitions remarquées dans des films d’action
Après avoir détrôné les athlètes les plus performants sur le tatami, Rayna entend désormais voler la vedette à Bruce Lee sur grand écran. L’athlète se rêve à l’affiche des blockbusters les retentissants, dans le rôle de la fille badass qui combat comme elle respire. Une reconversion qui relève presque de l’évidence pour cette athlète, en passe de devenir l’alter-égo féminin de Rocky Balboa et Jacky Chan.
D’ailleurs, cette acharnée du travail, s’est fait un nom dans l’arène du 7e art. C’est certainement ce qui explique pourquoi son visage vous est familier. Elle a campé le personnage de Zara Malik dans la sixième saison de la série à succès « Cobra Kai ». Elle a apporté une véritable aura à son héroïne, avec laquelle elle se confondait presque. Coups de pied de haut vol, saltos, combats à revers de bâton, elle n’a pas eu besoin de doublure pour exécuter ces gestes, qu’elle connaissait par cœur. Une entrée en matière prometteuse. Rayna espère faire autant d’étincelles sur les plateaux que sur les tatamis.
Athlète inspirante, mais aussi top modèle à ses heures perdues
Rayna Vallandingham fait partie de cette nouvelle génération de sportives polyvalentes, qui jonglent entre performance athlétique et sens de l’esthétique. En dehors des tatamis, Rayna enchaîne les démonstrations de style et rivalise d’élégance. Lorsqu’elle ne porte pas sa tenue de combat, elle arbore des pièces glamour, qui donnent un bel aperçu de sa silhouette sculptée. Son aisance devant l’objectif est aussi impressionnante que sa maîtrise des coups de pied retournés.
Aperçue entre les pages de Vogue India et en Une de Sports Illustrated, Rayna Vallandingham met K.O le stéréotype de la sportive en jogging-basket. Elle prouve qu’une combattante peut être aussi redoutable que chic. Cette athlète, qui brille aussi dans la peau de la fashionista, est une femme « tout terrain ».
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Rayna Vallandingham est une championne de taekwondo aux multiples facettes. Qu’elle soit en talon aiguille ou pieds nus sur le tatami, elle laisse son empreinte partout où elle passe.