Le 11 juillet 2023, Caroline Receveur, entrepreneuse et créatrice de contenus suivie par des millions de personnes, annonçait publiquement être atteinte d’un cancer du sein dit agressif. Ce moment, fort en émotion, a marqué un tournant, non seulement dans sa vie personnelle, mais aussi dans la perception que beaucoup ont des maladies dites silencieuses. Car au-delà de l’annonce bouleversante, c’est la réflexion intime de Caroline qui a interpellé : selon elle, son mode de vie aurait contribué à « créer » sa maladie.
Une introspection à cœur ouvert
Dans un épisode du podcast « Paradox », animé par le coach et conférencier David Laroche, Caroline Receveur s’est confiée sans filtre. Pas de phrases toutes faites. Pas de mise en scène. Juste une femme qui a traversé l’épreuve du feu et qui revient, plus lucide que jamais. Elle y prononce ces mots : « Tu ne peux pas avoir passé quinze ans de ta vie comme ça et ne pas avoir repris ton souffle et te dire ‘ah c’est bizarre !’. Non. En fait, je me suis créé mon cancer ».
Ce n’est pas de la culpabilité. C’est une prise de conscience. Une manière puissante de reprendre du pouvoir sur une expérience qui, souvent, laisse les individus désemparés. Ce que Caroline décrit ici, c’est un engrenage, un mode de vie à 200 km/h qui, à force de tirer sur la corde, a fini par provoquer une cassure. Et cette cassure a pris la forme d’un cancer.
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L’ombre derrière les projecteurs
Avant son diagnostic, Caroline Receveur menait une vie que beaucoup qualifieraient de « rêvée » : entrepreneuse accomplie à la tête de plusieurs sociétés, créatrice de contenu influente, mère, épouse, toujours en mouvement. Pourtant, dans les coulisses de cette réussite éclatante, elle admet que « mentalement, ça n’allait pas du tout ».
Stress, surmenage, pression constante… le cocktail parfait pour épuiser corps et esprit. Et si cela ne cause pas systématiquement un cancer, il serait difficile d’ignorer l’impact profond du stress prolongé sur notre système immunitaire, notre équilibre hormonal et nos capacités à nous régénérer. Ce que Caroline met en lumière ici, c’est une vérité que nous avons tendance à reléguer au second plan : le corps parle quand l’esprit sature. Et parfois, il hurle.
Une renaissance intérieure
Recevoir un diagnostic de cancer est une onde de choc. Pour Caroline, ce fut un réveil brutal, mais aussi salutaire. Elle déclare avec une clarté désarmante : « Pour la première fois de ma vie, j’ai lâché les armes ». Finie la course effrénée. Terminées les attentes écrasantes. Elle choisit de ralentir, de se recentrer sur l’essentiel : elle-même.
Et non, cela n’a rien d’égoïste. C’est même une des leçons les plus body positives qu’elle transmet à travers son témoignage : se choisir, ce n’est pas délaisser les autres, c’est honorer qui l’on est. Caroline a décidé de se reconnecter à son corps, d’écouter ses signaux, de respecter ses limites, et surtout, de cultiver sa santé mentale comme on cultive un jardin précieux.
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Le message derrière l’épreuve
Aujourd’hui en rémission, Caroline Receveur offre un message d’espoir et d’équilibre. Elle nous invite à reconsidérer nos priorités, à observer les signes d’épuisement avant qu’ils ne deviennent assourdissants, à faire de la prévention un réflexe quotidien.
Son histoire n’est pas une injonction à tout quitter et à s’isoler sur une île, mais bien une invitation à l’auto-écoute, à l’alignement et à la bienveillance envers soi-même. Elle rappelle que la performance permanente n’est pas une preuve de valeur. Que le repos, la lenteur, la douceur ne sont pas des luxes, mais des nécessités. Et que prendre soin de sa santé mentale, ce n’est pas un bonus du dimanche matin, c’est une priorité absolue.
Une parole libératrice
Caroline Receveur n’a pas choisi son cancer. Mais elle a choisi de le regarder en face, d’en faire un catalyseur de transformation plutôt qu’un fardeau. Et à travers ses mots, elle autorise chaque personne à questionner ses propres rythmes, à poser des limites, à ralentir sans culpabilité. Son témoignage résonne comme une claque douce, mais nécessaire, dans une société qui valorise encore trop la productivité au détriment du bien-être. Il nous rappelle qu’on ne peut pas verser d’une carafe vide. Et que pour rayonner, il faut d’abord être rempli de l’intérieur.
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Alors, si vous êtes du genre à tout porter sur vos épaules, à repousser le repos, à ignorer ce petit mal de tête persistant ou cette fatigue qui ne passe pas, peut-être que le moment est venu, vous aussi, de « lâcher les armes ». Et de faire, comme Caroline, de votre santé votre priorité. Parce qu’il n’y a rien de plus précieux que vous.