Dans une récente interview accordée au média Brut, l’actrice Adèle Exarchopoulos a partagé une réflexion qui a marqué les esprits : « La vie, c’est ça, c’est des rides, des fois t’es beau, des fois t’es moins beau… ». Une vision sincère qui soulève l’importance de l’authenticité dans le cinéma d’aujourd’hui.
L’importance de la réalité des peaux à l’écran
Adèle Exarchopoulos, connue pour son jeu poignant et sa capacité à incarner des personnages avec une grande justesse, a expliqué qu’elle se moquait de paraître apprêtée ou non dans ses rôles. Selon elle, l’essence même du cinéma réaliste réside dans la vulnérabilité et les « imperfections » humaines : « Pour que ce soit réaliste, faut quand même qu’il y ait des imperfections ».
L’actrice va même plus loin en soulignant que le maquillage ou des coiffures impeccables n’ont pas leur place dans des œuvres cherchant à refléter la vraie vie. Elle cite en exemple son rôle marquant dans « La vie d’Adèle », Palme d’Or au Festival de Cannes en 2013. Dans ce film, ni maquillage sophistiqué ni coiffure travaillée ne viennent troubler la brutalité et la sincérité des émotions.
@brutofficiel« La vie, c’est ça, c’est des rides, des fois t’es beau, des fois t’es moins beau… » Etre maquillée dans ses films ? Pour Adèle Exarchopoulos, au cinéma, « pour que ce soit réaliste, faut quand même qu’il y ait des imperfections ». Adèle Exarchopoulos raconte les petits secrets de son métier d’actrice dans une conversation de plus de 30mn, nouvel épisode de « L’Interview d’Aymeric », à voir sur notre chaîne YouTube (🔗 lien en bio). « Planète B » le film avec Adèle Exarchopoulos, réalisé par Aude Léa Rapin, est actuellement en salle.♬ son original – Brut.
Une critique subtile des standards de beauté au cinéma
Pour Adèle, cette approche renforce l’immersion et la crédibilité des personnages. Elle confie : « Des fois t’es beau, des fois t’es moins beau », une vérité simple qui reflète la condition humaine. Pour elle, les rides, symboles du temps qui passe, ne sont pas des défauts à effacer, mais des marques de vie, de vécu et d’émotions. Ce regard lucide et sans artifice invite à repenser le rapport à l’image dans le cinéma, trop souvent dominé par des idéaux de perfection irréalistes.
En prônant une authenticité libérée des artifices, Adèle Exarchopoulos rappelle que l’essence même du jeu d’acteur·rice réside dans la vérité qu’iel porte à l’écran. Elle milite pour un cinéma plus vrai, qui célèbre la diversité des visages et des corps, et dans lequel chaque spectateur·rice peut se reconnaître.
Un message inspirant pour les nouvelles générations
Dans un monde où l’apparence est souvent survalorisée, notamment à travers les réseaux sociaux et les filtres numériques, les mots d’Adèle Exarchopoulos résonnent comme une invitation à embrasser l’authenticité. Elle rappelle que la beauté réside dans les particularités de chacun·e, et que ce sont elles qui rendent les histoires universelles et profondément humaines.
Adèle Exarchopoulos continue de prouver que son art va bien au-delà de l’écran, inspirant des discussions sur l’importance de la vérité et de la sincérité dans la représentation des vies et des récits au cinéma. Une actrice engagée qui ne cesse de redéfinir les codes avec audace et humilité.