Sur Instagram, Stéphanie Samadhi, professeure de yoga et fondatrice de « Samadhi Bien-Être », a récemment publié un message en vidéo. Tout commence avec cette phrase : « J’ai 50 ans et je n’ai pas honte d’admettre que… ». Ce n’est pas une confession dramatique. C’est un cri du cœur, un manifeste doux et lumineux, une déclaration d’amour à soi-même. S’en suivent 25 affirmations à la fois drôles, tendres, profondes, décomplexées. Et elles font du bien. Parce qu’elles résonnent, surtout pour les personnes à qui la société a, depuis trop longtemps, dicté comment « vieillir » correctement. Stéphanie, elle, a choisi autre chose : vivre librement, pleinement. Et inspirer au passage tout un cortège de femmes à en faire autant.
Ce que la société attend… et ce que Stéphanie choisit d’être
Passé un certain âge, surtout pour les femmes, les injonctions deviennent plus sourdes, mais plus pesantes. On entend qu’il faut « se poser », « se faire discrète ». Comme si, passé 50 ans, la vie se devait d’être une longue ligne droite sans vague, sans éclat, sans folie. Stéphanie répond à tout cela avec un sourire dans les mots et un refus clair de rentrer dans une boîte. Parmi ses affirmations, on lit :
- « Dans ma tête, j’ai toujours 35 ans ! »
- « Je donne des prénoms à mes plantes vertes »
- « Je peux me changer 4 fois par jour selon mes activités »
- « Cet hiver, j’ai regardé les 8 saisons de Desperate Housewives. »
- « Je peux être aussi sage que folle »
Ce sont des petites phrases, mais elles en disent long. À 50 ans, elle revendique le droit d’être multiple, spontanée, joueuse. Le droit d’avoir envie de se faire belle, ou de rester en pyjama. De méditer ou de binge-watcher une série. De parler à ses plantes et de ne pas s’excuser pour ça. C’est une déclaration d’autonomie.
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Des vulnérabilités assumées, loin des faux semblants
Ce qui rend cette publication encore plus touchante, c’est l’espace donné à la vulnérabilité. Cette vulnérabilité que l’on apprend souvent à cacher, et encore plus en vieillissant. Parce qu’une « femme mature » est censée être posée, sûre d’elle, imperturbable. Stéphanie brise cette image figée et ose écrire :
- « Je ressens souvent de la tristesse… mais aussi souvent de la joie »
- « Je ne me sens pas toujours à l’aise avec les autres »
- « J’ai peur des conflits avec mes proches »
- « J’ai besoin de me sentir en sécurité dans mes relations »
Des phrases qui résonnent avec une sincérité rare. Vous aussi, peut-être, vous vous y reconnaissez. Parce qu’au fond, vieillir, ce n’est pas gommer ses insécurités. C’est apprendre à les connaître, les accueillir, et parfois, même, les aimer un peu. Stéphanie ne prétend pas avoir tout compris ou tout surmonté. Elle affirme seulement son droit à être humaine. Et c’est, finalement, une des plus belles preuves de force.
Une invitation à reprendre la parole… et la place
Ce post Instagram ne s’arrête pas à un inventaire personnel. Il se termine par une question simple, mais puissante : « Et toi, quelles sont les choses que tu assumes pleinement et qui font de toi une personne unique ? ». Ce « et toi » n’est pas anodin. Il ouvre une brèche, une passerelle. Il dit : vous aussi, vous avez le droit d’exister pleinement, avec vos contradictions, vos zones d’ombre, vos lumières intérieures.
C’est un appel à se raconter. À ne plus se cacher derrière une version lisse et socialement acceptable de soi-même. Ce que Stéphanie nous tend, ce n’est pas juste un miroir. C’est un micro. Elle nous dit : prenez la parole. Reprenez votre place. Montrez-vous comme vous êtes, pas comme vous croyez devoir être.
« J’ai 50 ans et je n’ai pas honte d’admettre que… » pourrait bien devenir le début d’un grand mouvement de parole libre. Une façon de dire que chaque parcours mérite d’être raconté. Que chaque femme, peu importe son âge, a le droit de se sentir belle, forte, vulnérable, inspirée. Au fond, ce que nous enseigne Stéphanie Samadhi, c’est qu’il n’est jamais trop tard – ni trop tôt – pour s’aimer comme on est. Pour vivre avec fierté, humour, sensibilité et panache. Pour dire « je suis moi » sans excuse, ni justification. Et si on faisait de ça, le nouveau mantra du bien-être ?