Dans la famille Kardashian, le corps en sablier, affûté au bistouri, est presque une marque de fabrique. Si la plupart des sœurs qui possèdent ce nom sont fières de leurs silhouettes aux contours nets et aux formes avantageuses, Khloé, elle, semble regretter ses rondeurs. Transformée par une routine sportive intensive et marquée par son divorce, elle a perdu 27 kg et un bout de sa confiance avec. Aujourd’hui, elle se rapproche de ce qui est vanté comme un idéal, mais ce n’est pas pour autant qu’elle se sent mieux dans ses vêtements. Elle préférait la Khloé d’avant, avec ses reliefs naturels et ses courbes voluptueuses. Un discours rare, qui contraste avec celui de Kylie et Kim, partisanes du ventre plat et des hanches sculptées.
Une transformation physique, mais à quel prix ?
Les sœurs Kardashian ne jurent que par le physique et défendent une vision irréaliste du corps féminin. De Kylie à Kim, presque toutes affichent une silhouette moulée dans les normes, qui relève quasiment du surnaturel. Khloé était la seule à conserver sa morphologie d’origine et à arborer des courbes authentiques, garanties sans plastique. Mais la star de télé-réalité a bien changé et se rapproche de plus en plus du modèle familial.
Loin de vouloir copier ses sœurs, elle a changé son corps à la sueur de son front, en s’adonnant à un programme sportif. Elle n’a pas poussé les portes de la salle de sport pour perdre du poids, mais pour se vider la tête et se remettre de sa douloureuse rupture avec Lamar Odom. « J’adorais ce que je ressentais. J’adorais me tester et me mettre au défi », déclarait-elle au média Bustle. Pourtant, même si ce loisir lui fait l’effet d’une thérapie, il a forcément déteint sur sa silhouette.
Contrairement à ce que l’on peut attendre d’une Kardashian, Khloé ne s’est pas vraiment réjouie de cet amincissement. Lors de l’épisode du 26 mars de son podcast Khloé in Wonder Land, la cadette des sœurs Kardashian s’est confiée sur sa nouvelle image corporelle qu’elle peine à accepter. Avec cette silhouette en plein dans les standards, elle ne se reconnaît pas dans le miroir.
« Je dis à une de mes amies, qui travaille avec moi, qu’on était toutes les deux plus grandes et maintenant qu’on est plus petites, plus athlétiques, on plaisante toujours en disant : « J’avais tellement plus confiance en moi quand j’étais grosse et ronde » », avoue-t-elle
Toujours critiquée, jamais assez bien ?
La minceur n’est pas toujours synonyme d’assurance, et la pression sociétale autour du corps des femmes peut être un poids plus lourd que les kilos eux-mêmes. Sur le papier, maigrir mène toujours au bonheur et à l’acceptation alors qu’en réalité, c’est parfois tout l’inverse. La confiance chute à mesure que le chiffre descend sur la balance. C’est ce qui s’est passé pour Khloé Kardashian.
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Très exposée médiatiquement, la femme d’affaires de quarante ans n’a pas échappé au regard sévère des autres. Dans son podcast, elle pointe du doigt la cruauté de la société face aux changements physiques des femmes. Avec des rondeurs ou une ligne svelte, Khloé peut avoir n’importe quel corps, il y a toujours quelqu’un pour lui trouver un nouveau défaut.
« Que ce soit, comme tu le dis, parce que tu es plus mince, en te demandant : « Comment oses-tu maigrir autant ? », mais quand tu prends du poids, on te traite de tous les noms, on te fait honte. C’est là qu’on est obligé de baisser les bras », se lamente la sœur Kardashian
Un discours en opposition avec le reste des Kardashian
Contrairement à ses sœurs, qui donnent raison aux standards de beauté et qui dépensent toute leur énergie dans cette quête de perfection, Khloé, elle, est beaucoup plus terre-à-terre avec son corps. À la différence de Kim et Kylie, qui entretiennent le mythe de la femme-objet et qui se plaisent dans la superficialité, Khloé porte un message plus authentique.
Si ses sœurs laissent entendre que tout peut être transformé par l’argent, les interventions esthétiques ou les régimes miracles, Khloé, elle, met en lumière les difficultés émotionnelles et mentales liées à ces transformations. Elle n’hésite pas à prendre la parole pour parler de ses insécurités et de ses luttes intérieures. Elle profite de son succès pour revendiquer la liberté d’être soi.
Une leçon de confiance précieuse qu’elle enseigne d’ailleurs à sa fille True. Chaque matin, elle l’invite à se répéter « je suis belle » devant la glace pour qu’elle n’ait jamais à douter de sa valeur. « Je lui explique aussi qu’elle doit accepter toutes les formes et les tailles de corps ainsi que toutes les ethnies », raconte-t-elle au média Stellar.
Avec ces confessions sincères, Khloé Kardashian révèle une réalité souvent ignorée : la minceur ne garantit pas le bonheur, et la vraie confiance en soi ne se mesure pas en kilos perdus. Tandis que Kim et Kylie provoquent des complexes, Khloé, elle, les apaise.