Sur Instagram, une vidéo a récemment capté l’attention de milliers d’internautes avec un message à la fois simple et percutant : « Quand t’as pris du ventre et que c’est OK ». Partagée par la chanteuse et créatrice de contenu Amaurie, cette publication a généré une vague de soutien et d’enthousiasme. Pourquoi ? Parce qu’avec humour elle remet en question les standards de beauté étouffants et célèbre la liberté d’accepter son corps tel qu’il est – sans culpabilité ni honte. Dans un monde saturé de filtrez, de régimes et d’abdos sculptés, cette vidéo fait figure d’exception. Elle invite à une pause, un souffle, un retour à la réalité : nos corps changent, et c’est normal.
Une vidéo qui déculpabilise
Dans la vidéo, Amaurie filme son ventre – ce ventre arrondit, qui bouge, qui vit. Pas de pose exagérée, pas de lumière flatteuse – juste une femme dans toute son authenticité. Son message est limpide : « J’ai pris du ventre, et alors ? » Pas de justification, pas d’excuse. Juste une acceptation totale de ce que son corps est devenu.
En remixant la chanson de Gillian Hills « Zou bisou bisou » en « J’ai du bidou bidou », la créatrice de contenu se moque gentiment des injonctions à la minceur et à la perfection, remettant en question cette pression constante imposée aux femmes de rester éternellement « toniques ». Le ton est léger, mais le message est puissant. Dans un contexte où l’apparence est souvent au cœur des critiques et des comparaisons, Amaurie envoie un signal fort : il est temps de normaliser les corps réels, ceux qui changent au fil des saisons, des cycles, de la vie.
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Un message d’acceptation de soi
Le message est clair : prendre du ventre, c’est naturel. Les corps changent, que ce soit à cause du stress, de l’alimentation, des hormones ou simplement du temps qui passe. Et ces transformations ne devraient pas être source de honte ou de rejet. Dans une société où la minceur reste souvent présentée comme un idéal à atteindre, ce type de contenu agit comme une bouffée d’air frais. Il rappelle que le bien-être ne réside pas dans la conformité aux normes de beauté, mais dans la capacité à aimer son corps tel qu’il est – avec ses plis, ses rondeurs, ses variations.
Les réseaux sociaux comme outil d’empowerment
Les réseaux sociaux sont souvent critiqués pour leur rôle dans la diffusion de normes de beauté irréalistes. Entre les corps sculptés sous filtre et les programmes minceur omniprésents, l’injonction à la perfection est permanente. Des vidéos comme celle d’Amaurie prouvent que ces plateformes peuvent aussi être des espaces de libération et d’empowerment.
En choisissant de montrer son ventre sans complexe, Amaurie crée une brèche dans le mur des standards rigides. Elle ouvre un espace où d’autres femmes peuvent se reconnaître, se sentir moins seules, et surtout, se sentir validées. Les commentaires sous la vidéo sont d’ailleurs révélateurs de cet impact : « Merci pour cette vidéo, ça fait tellement du bien de voir un corps normal », « On a besoin de plus de contenu comme ça ». Ce type de réaction montre à quel point les femmes ont besoin de voir des représentations plus authentiques de leur corps. L’obsession de la minceur et de la perfection corporelle a laissé des traces profondes, mais des créatrices comme Amaurie offrent une alternative, un nouveau récit plus bienveillant et réaliste.
Une nouvelle norme de beauté ?
La vidéo d’Amaurie s’inscrit dans un mouvement plus large qui vise à redéfinir la notion même de beauté. Pendant trop longtemps, la beauté a été associée à la minceur, à une perfection figée. Aujourd’hui, un vent de changement souffle. Les courbes, les rondeurs, les marques du temps commencent enfin à être reconnues comme des éléments naturels du corps féminin – et non comme des défauts à corriger. Il ne s’agit pas de glorifier la prise de poids ou d’encourager une certaine morphologie. Il s’agit plutôt d’accepter que les corps évoluent, fluctuent, changent – et que cela ne diminue en rien leur valeur.
« Quand t’as pris du ventre et que c’est OK » n’est pas juste une phrase accrocheuse. C’est un mantra. Un rappel que le corps n’a pas besoin d’être parfait pour être beau. Que la valeur d’une femme ne réside pas dans son tour de taille. Ce genre de contenu a un pouvoir immense : celui de libérer les corps des regards extérieurs, de briser le cercle vicieux de la culpabilité, et d’offrir un espace de réconciliation personnelle.