Comme nous l’explique le magazine Glamour UK, plus de 400 millions de personnes sont atteintes de rosacée. Il s’agit d’une maladie de peau qui implique des boutons et de fortes rougeurs sur tout le visage. À l’instar des femmes atteintes de vitiligo, des dizaines d’influenceuses ont décidé de révéler leur visage, sans filtre, sur les réseaux sociaux via le hastag #RosaceaNoFilter.
Ainsi, depuis l’année dernière, des dizaines d’anonymes ont décidé de suivre le pas. L’occasion pour nous de sensibiliser et de dire à toutes nos lectrices atteintes de rosacée qu’elles ne sont pas seules !
On pourrait très facilement la confondre avec de l’acné. Et pourtant, il ne s’agit pas de la même maladie de peau. Derrière ce nom délicat se cache en fait une maladie dermatologique fréquente, chronique et surtout, gênante. On parle ici d’une affection qui touche les petits vaisseaux sanguins du visage. La plupart du temps, elle concerne surtout les personnes à peau claire. Selon Dermato-info.fr, 4 millions de Français.es sont concerné.e.s.
Il existe quatre formes principales de rosacée. On trouve d’abord la forme vasculaire ou « couperose ». C’est la plus fréquente et elle s’attaque au centre du visage en épargnant le contour des yeux et de la bouche. Elle peut aussi toucher le cuir chevelu d’un homme dégarni.
Ensuite vient la rosacée oculaire qui se présente sous la forme, entre autres, de conjonctivite. La sensation de sécheresse des yeux est très désagréable. Il faut consulter au plus vite un ophtalmologue.
En troisième, nous retrouvons la forme papulo-pustuleuse qui ressemble effectivement à des lésions d’acné. Au début peu nombreuses, le nombre des papules et pustules s’aggrave généralement progressivement au cours des poussées ultérieures. Des poussées qui se rapprochent malheureusement au fil des mois ou des années.
Et enfin, la forme hypertrophique. C’est la plus rare, car elle concerne moins de 5 % des patients souffrants de rosacée. Elle se traduit, entre autres, par des protubérances charnues et très disgracieuses (rhinophyma). Le préjudice esthétique est tel qu’il est considéré comme une complication majeure de la rosacée.
Les femmes plus touchées par la rosacée
Cette maladie inflammatoire est plus présente qu’on ne le croit : 2 à 3 % de la population adulte française est concernée. Cela représente à peu près 1 million de personnes. Et les femmes sont particulièrement touchées : on compte 2 femmes pour 1 homme atteint de rosacée.
La maladie débute rarement avant 30 ans suivie d’un pic lors de la ménopause (40/50 ans). Il est primordial de consulter un dermatologue pour prévenir les poussées. Et pour cela, il faut sensibiliser les femmes, en parler et ne plus avoir peur de se montrer au naturel. C’est d’ailleurs dans ce but que toutes ces femmes ont inondé les réseaux sociaux de leurs photos sous le hashtag #RosaceaNoFilter.
Car la rosacée peut avoir un énorme retentissement psychologique et biaiser l’image de soi. Surtout dans une société qui nous fait croire que pour être belle, il faut avoir la peau aussi lisse que celle d’un bébé, et surtout sans « imperfections » !
Vous n’êtes pas seule mesdames. La rosacée est une maladie, pas une honte ! On vous attend sur le forum, dans la rubrique Santé, afin d’en discuter plus amplement.
Journaliste mode, mes articles, mettent en lumière les diverses tendances et styles qui façonnent l'univers de la mode féminine. Mon objectif est de proposer un contenu diversifié et accessible à toutes et tous, en soulignant l'importance de l'expression personnelle et de l'empowerment à travers la mode.