À l’âge de 50 ans, 1 homme sur 2 souffrirait de calvitie. La perte des cheveux est donc un problème largement répandu chez la gent masculine. Il n’en demeure pas moins un complexe parfois lourd à porter pour les hommes. Perte de confiance en soi, perte d’identité, manque d’estime de soi, la calvitie se révèle être un véritable cauchemar pour certains, y compris pour ceux qui en souffrent par anticipation.
Avec la calvitie, on perd bien plus que ses cheveux
Si bien des hommes assument parfaitement leur perte de cheveux, qu’elle soit précoce ou plus tardive, pour d’autres, c’est une véritable épreuve à traverser. Car voir sa chevelure se clairsemer est bien entendu source de complexes liés à l’apparence. Beaucoup de victimes de la calvitie avouent ainsi manquer de confiance en eux, notamment lorsque vient le moment de séduire.
Mais la séduction n’est pas le seul domaine impacté par cette transformation physique. La perte des cheveux peut aussi avoir un impact sur la carrière professionnelle. Manquer d’assurance voire d’estime de soi peut ainsi conduire une personne à se censurer, à prendre moins de risques ou à rester dans l’ombre, que cette attitude soit consciente ou non.
Certains hommes souffrant d’alopécie vont même jusqu’à traverser une véritable crise identitaire. Et cela n’a vraiment rien de risible. Car les cheveux, que ce soit chez l’homme ou chez la femme ont une importance capitale dans la façon dont on se représente et dont on se présente au monde. Notre chevelure fait ainsi partie intégrante de notre identité. Le choix de la coupe, de la couleur, de la coiffure est une façon d’exprimer sa personnalité voire même son adhésion à un groupe. La calvitie prive alors de ce pouvoir.
Enfin, comment ne pas souligner que la perte des cheveux est aussi assimilée par certains au vieillissement. La souffrance liée à l’apparition de la calvitie, c’est aussi la peur du temps qui passe et la peur du déclin.
Une acceptation qui prend du temps
Il est important de le répéter, tous les hommes ne souffrent pas de la perte de leurs cheveux. Nombreux sont ceux qui s’en accommodent très bien. Mais pour les autres, bien vivre sa calvitie est un long chemin.
Il faut ainsi accepter de s’éloigner de ses référentiels, de l’importance que l’on accorde à sa coiffure, en particulier lorsqu’il s’agit de séduire. Un travail qui se fait souvent tout en douceur et naturellement. Mais dans le cas où l’estime de soi en pâtirait profondément, un professionnel pourra l’accompagner.
Comme souvent, l’important est de se laisser du temps et d’accepter d’être là où on en est au moment présent. Pas question de culpabiliser, de se trouver ridicule. Car la calvitie, si l’on accordait une place importante à sa chevelure dans la façon de se représenter, demande d’apprendre à se redécouvrir. Un chemin d’acceptation qui peut pourtant se révéler libérateur, et pas que dans le domaine capillaire !
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