Envers autrui, vous êtes bienveillant.e et compatissant.e. Envers vous-même, c’est beaucoup plus compliqué. Vous avez énormément de mal à vous pardonner lorsque vous n’atteignez pas un objectif. De manière générale, vos proches le disent très bien : vous êtes extrêmement exigeant.e avec vous-même.
Saviez-vous qu’à long terme, les personnes autobienveillantes sont plus motivées, plus accomplies, plus épanouies et plus confiantes ? En gros, le résultat que vous voulez atteindre à force d’autoflagellation. Et si on vous disait que le secret de la réussite consiste plutôt à faire preuve de beaucoup de bienveillance avec soi-même ? On vous explique…
Être autocompatissant.e pour renouer avec soi
L’équation est en réalité assez simple. Si un.e petit.e camarade vous brutalise à l’école, vous ne risquez pas de l’aimer. Eh bien, c’est pareil avec vous-même. Si vous passez votre temps à vous autoflageller, comment voulez-vous vous aimer ?
Faire preuve de bienveillance envers soi-même est le vecteur d’une puissance incroyable. Cela permet d’apprendre à se connaître et d’adoucir grandement la rudesse de la vie. À chaque coup dur, à chaque échec, vous en tirez au contraire une leçon positive. Vous mettez en exergue ce sur quoi vous avez assuré au lieu de vous flageller. Exemple concret : « je n’ai pas décroché ce poste que je convoitais, mais j’ai vraiment assuré l’entretien d’embauche ».
Bien sûr, il ne s’agit de faire de soi-même un.e « enfant roi/reine » et de ne jamais se remettre en question. Il s’agit d’être aussi gentil.le avec soi qu’avec les autres. En vérité, même une personne qui n’est pas compatissante avec autrui peut l’être avec elle-même. Et nous allons vous expliquer comment faire.
Comment être plus compatissant.e avec soi-même ? 6 clefs à appliquer
Marre de vous détester vous-même à la moindre occasion ? La rédaction va tenter de vous soulager un peu et de vous donner des astuces concrètes.
1 – Arrêter d’évaluer ses émotions
« J’ai plutôt bien réagi ou mal réagi », « j’ai trop pleuré ou pas assez »… Nous sommes systématiquement en train de juger nos réactions dans le sens positif ou négatif. Et si nous les laissions juste exister en cherchant à les analyser de manière impartiale ? Pas pour savoir si elles sont bonnes ou mauvaises mais juste pour savoir quels sont les sensations, les souvenirs, les sentiments qui nous ont fait réagir comme cela. Le but ? Apprendre à mieux se connaître.
2 – Considérer ses émotions comme des données
Exemple concret : « si je ressens ce sentiment de frustration à l’instant T, que représente-t-elle chez moi ? Qu’est-ce que cela me dit d’important sur moi ? ». En collectant toutes ces données, on apprend à se connaître en toute circonstance et à anticiper ses réactions. En vous questionnant sur vos émotions négatives, vous prenez du recul. Et, à terme, des grandes décisions : peut-être est-il temps de changer de travail, par exemple ?
3 – S’écrire une lettre de compassion
Aujourd’hui, cela ne va pas du tout. Vous vous en voulez beaucoup, et vous doutez sérieusement de vos capacités. Voire même de vous-même. Il est temps de ressortir cette lettre que vous vous êtes écrite il y a longtemps. Une lettre où vous détaillez objectivement ce qui fait de vous une personne bien, une personne de valeur. Si vous avez du mal à discerner vos qualités, n’hésitez pas à demander de l’aide à vos proches.
4 – S’ouvrir aux autres et aux sentiments
Il y a fort à parier qu’en vous ouvrant aux autres, vous assisterez à des scènes d’autoflagellation. Et vous trouverez franchement que votre ami.e est très dur.e avec lui.elle-même alors qu’il n’y a pas lieu d’être. Dites-vous bien que c’est ce à quoi vous ressemblez lorsque vous manquez de compassion envers vous-même. Pas beau à voir n’est-ce pas ? Bien souvent, les autres sont notre miroir et il faut accepter de s’y confronter.
5 – Accepter son humanité
La colère, la peur, le stress, la haine, l’échec, l’impuissance et toute la liste qui s’en suit sont des émotions qu’il est tout à fait normal d’expérimenter. Nous sommes des êtres humains, pas des robots. Même les animaux ressentent la plupart de ces sensations. Il serait donc grand temps d’arrêter de vous flageller pour avoir ressenti quelque chose que vous ne pouvez pas empêcher ni contrôler. Lâchez-vous du lest et apprenez plutôt à analyser ce que ces réactions disent sur vous.
6 – Baisser le son de radio self-critique
« Je suis trop grosse, trop mince, trop petite, trop grande, trop bavarde, pas assez, trop timide, trop-ci ou pas assez ça ». Nous passons une majeure partie de notre temps à nous reprocher des choses « insignifiantes » qui nous empêchent finalement de vire pleinement notre vie. Il est temps d’arrêter l’autocritique permanente pour se concentrer enfin sur le positif. Aimez-vous à la hauteur de qui vous êtes, de ce que vous êtes capable de donner. Et, pour cela, cela nécessite de se connaître en pratiquant l’autocompassion.
Prêt.e à renouer avec vous-même et à faire la plus belle rencontre de votre vie ? On vous promet que vous n’êtes pas prêt.e d’oublier ce voyage. Rejoignons-nous sur nos forums pour en discuter plus en détail…