Aujourd’hui, c’est la Journée mondiale du compliment ! La rédaction a donc décidé de vous donner quelques conseils pour cultiver la bienveillance au quotidien. Elle est bénéfique aux autres bien sûr, mais surtout à vous. Et si vous êtes septiques à l’idée, cet article risque bien de vous faire changer d’avis. Prêt·e ? C’est parti !
1 – Comprendre ce qu’est la bienveillance pour mieux l’appliquer
Pour la définir, nous nous permettons d’emprunter les mots de la coach et auteur Dina Scherrer publiés sur Cosmopolitan.fr :
« C’est le pouvoir que nous avons tou·te·s de changer, d’une certaine manière, la vie des personnes avec qui nous vivons, que nous croisons, et avec qui nous travaillons. »
En quelque sorte, c’est le regard que l’on porte sur les personnes et qui les fait se sentir plus fortes :
« On ne rend pas les personnes mieux qu’elles sont, mais on les regarde différemment : il faut partir du principe que toutes les personnes ont de la valeur pour peu qu’on s’y intéresse. Et que regarder ce que les gens ont plutôt que ce qu’ils n’ont pas, ça change tout. »
La puissance de la bienveillance réside donc dans son caractère solidaire, généreux et qui s’intéresse entièrement à la personne plutôt qu’à ce qu’elle décide de montrer. On va au-delà d’une parole malheureuse, d’une situation gênante ou d’un trait de caractère. On cherche à creuser afin d’en savoir un peu plus. Et c’est d’ailleurs également valable avec nous-mêmes. Un point que nous développons plus bas dans cet article.
2 – Être bienveillant·e envers soi, avant de pouvoir l’être envers les autres
Et malheureusement, on a souvent tendance à faire le contraire ! On est indulgent·e et bienveillant·e envers les autres. Alors qu’envers nous-mêmes, on ne se laisse pas le droit à l’erreur. Quitte à être très dur envers soi-même. Mais tout ceci n’est pas viable à long terme. C’est comme en amour : il faut s’aimer soi-même avant d’être pleinement capable d’aimer quelqu’un pour ce qu’il est et ce qu’il peut nous apporter.
1 – L’écoute active de soi-même
Premier élément important pour être bienveillant·e envers soi : pratiquer l’écoute active de ses ressentis et de ses émotions. La bienveillance commence au moment où nous ratons notre cible. Car c’est là que notre confiance en nous chute.
Plutôt que de se moraliser en disant « j’aurais dû », il faut apprendre à se demander « pourquoi je n’ai pas ». Et plus globalement, se laisser envahir par la tristesse, la colère, la déception… Toutes ces émotions que nous avons pour habitude de repousser. Car en les vivant pleinement, elles ne reviennent plus nous titiller par la suite. Cela nous rend tout simplement plus fort·e.
2 – La phase action
Une fois l’étape précédente passée : on va passer à l’action. Que puis-je faire pour atteindre mon objectif ? Où s’il s’agit d’une dispute avec son enfant par exemple : « y a-t-il quelque chose qu’il n’a pas compris ? ». « Devrais-je lui réexpliquer avec d’autres mots ?« . Ici, on ne se flagelle pas. On cherche des solutions concrètes et on les applique. Cela va renforcer notre estime de soi et donc, nous pousser à plus de bienveillance envers nous et envers les personnes qui sont concernées.
3 – Apprendre à faire des compliments
Ici, on ne vous dit pas d’assommer votre entourage avec des compliments permanents. Ils finiraient par ne plus avoir aucun sens, plus aucune force. Mais, par exemple, cela ne vous est-il jamais arrivé de penser « ma collègue a vraiment une jolie robe aujourd’hui ». Ou « ma mère a cueilli de magnifiques fleurs dans son jardin« . Autant de petits détails qui nous passent en tête, mais que nous n’exprimons par manque de temps ou par pudeur.
Aussi, si vos enfants ont par exemple rangé leur chambre et/ou que votre mari a enfin décidé de vider le garage, n’hésitez pas à complimenter. C’est dans le détail que se cache la bienveillance.
4 – Être réellement à l’écoute
On s’en rend facilement compte en regardant un débat politique. L’adversaire semble être là plus pour répondre que pour écouter. Arrêtons de vouloir toujours avoir le dernier mot. Prenons le temps de nous concentrer réellement sur la discussion et les dires de notre interlocuteur. Rebondissons sur son propos, en incluant le nôtre. Et pas l’inverse. Vous verrez, vos discussions vont s’enrichir. Surtout, vous aurez vraiment le sentiment d’avoir échangé et peut-être même aidé votre interlocuteur. Et c’est un sentiment qui cultive la bienveillance.
5 – Apprendre à désamorcer les conflits
Une personne bienveillante est à l’inverse de celles qui adorent « créer des problèmes ». Que ce soit au travail ou à la maison, ne laissez pas les tensions s’installer. Plutôt que de garder vos rancunes, exprimez-les directement à la personne. Et si vous n’êtes pas concerné·e par le problème, mais que cette tension a une influence directe sur vous ou votre entourage, vous êtes en droit d’essayer de la désamorcer. D’abord en recueillant les différents sons de cloche. Et ensuite en proposant de faire le·a médiateur·rice autour d’une table. Attention : ne jamais prendre parti, sauf cas exceptionnels bien évidemment.
6 – Rendre service le plus souvent possible
Pas à votre détriment bien sûr. Mais si vous êtes en capacité d’aider un·e proche ou un·e inconnu·e, n’hésitez pas à lui proposer votre aide. Sortir les poubelles d’un·e voisin·e âgé·e. Garder les enfants de votre meilleur·e ami·e une après-midi. Remplacer votre collègue le samedi pour qu’il·elle puisse participer à une fête familiale. Vos actions n’ont pas besoin d’être grandioses. Un simple coup de pouce de temps à autre peut-être hautement gratifiant pour vous, l’image que vous avez de vous. Cela continue indubitablement à développer votre bienveillance.
Et vous, quelles sont astuces pour être plus bienveillant·e au quotidien ? Pour en discuter, on vous attend sur le forum, dans la rubrique Confiance en soi !