« Rien ne se passe jamais comme je veux » ou « je n’ai pas de chance »… Ces formules désabusées nous les avons tou.te.s déjà prononcées. Loin d’être une fatalité, l’autosabotage ou syndrome de l’imposteur nous gâche la vie. Et qui est le.a principal.e responsable ? Nous-mêmes. Arrêtez de vous empêcher de réussir et suivez nos conseils pour dire stop aux pensées négatives !
C’est quoi l’autosabotage ?
C’est notre capacité consciente ou inconsciente à nous créer des problèmes qui se mettent en travers de notre chemin, de nos objectifs ou de nos buts. À chaque fois, c’est la même chose : que ce soit en amour, au travail ou dans n’importe quelle situation, dès que vous semblez proche d’attendre vos objectifs, vous gâchez tout en agissant n’importe comment. Il est alors facile pour vous de lancer un « je ne vais pas y arriver » et de s’imposer ses propres obstacles. C’est un peu notre propre ennemi qui nous auto-manipule.
Il nous protège certes de l’échec à court terme, mais il nous empêche aussi de réussir. L’autosabotage peut faire des ravages sur le succès de notre carrière, notre vie sentimentale et notre moral. Ces mécanismes sont souvent inconscients et sont généralement liés à notre peur de l’échec et de ne pas être à la hauteur. Ils proviennent souvent de blessures plus profondes appartenant au passé, souvent à l’enfance, qui nous rendent incertain.e.s et douteux.ses. face aux situations plus tard.
Est-ce que je m’autosabote ?
C’est un peu le serpent qui se mord la queue : vous vous persuadez que vous ne pouvez pas réussir, mettez tout en œuvre pour vous planter et échouez dans vos objectifs que vous vous êtes fixé.e.s. Ainsi, il existe quatre types d’autosabotage principaux.
1 – La procrastination
Vous repoussez les tâches qui vous aideront à atteindre vos objectifs en les remplaçant par des missions plus insignifiantes ou plus simples. Procrastiner est une justification facile lorsque le résultat ne sera pas celui qu’on attend. C’est un mécanisme de défense qui nous empêche de vivre des épreuves en remettant tout à demain.
2 – Le perfectionnisme
Afin d’être certain.e de ne pas faire d’erreurs, vous vérifiez inlassablement vos dossiers et vous ne les remettez jamais à temps. Derrière le perfectionnisme, vous cherchez l’excuse parfaite pour ne pas avancer. Soit comme vous ne pouvez pas directement faire bien les choses, vous ne le faites pas, ou vous évitez de terminer le projet par le biais de révisions et modifications constantes.
3 – Ne pas terminer les choses
Vous enchaînez les projets, les nouvelles activités, mais vous n’allez jamais au bout des choses par peur d’être confronté.e, au bout du chemin, à l’échec. En ne terminant pas un projet, vous ne faites pas face à l’éventualité de rater ou de ne pas être à la hauteur des futures exigences que l’on pourrait avoir envers vous après ce succès.
4 – Trouver des excuses
Souvent, vous pointez du doigt les circonstances ou la malchance. Vous justifiez votre échec par le « coup du sort » et vous vous confortez dans l’idée que le monde est contre vous. Ces excuses peuvent aller du manque de temps aux ressources économiques, en passant par l’âge, ou d’autres choses encore.
« Ne vous inquiétez pas des échecs, inquiétez-vous des chances que vous manquez quand vous n’essayez même pas. » – Jack Canfiel, auteur américain de livres sur le développement personnel
Comment en finir avec l’autosabotage ?
Il est difficile de changer des mécanismes dont nous n’avons parfois pas conscience. Ne vous découragez pas et prenez du temps pour mieux vous comprendre.
1 – Comprendre pourquoi
Sans cette phase préalable, impossible d’aller de l’avant. Prenez du temps pour vous et soyez honnête avec vous-même : êtes-vous heureux.se ? Si vous n’aviez aucun frein, aucune peur, que feriez-vous ? Passez en revue des domaines de votre vie : famille, couple, travail. Demandez-vous : quelles sont vos priorités ? Que pouvez-vous améliorer ?
2 – Être bienveillant.e
Essayez de ne plus « victimiser » vos pensées. Partez du principe que vous êtes responsable de votre mal-être comme de votre bien-être. Vous serez ainsi bien plus conscient.e de qui vous êtes et du travail que vous avez à réaliser pour ne plus avoir à vous saboter. C’est ce qu’on appelle l’intelligence émotionnelle. Autorisez-vous à ne pas être parfait.e et, à ce que cela se sache.
3 – Passer à l’action
Apprenez à être confortable dans l’inconfort, à sortir de cette zone de confort pour vous épanouir. Les petites actions cumulées donnent de grands changements. Il existe de nombreuses techniques, comme faire des séances d’hypnose, la méditation…
4 – Faire le tri dans vos pensées
Faites le point sur ce qui vous limite et apprenez à changer vos pensées pour enfin oser vous lancer dans une aventure qui jusque-là, vous semblait inaccessible. Votre potentiel est immense, vous ne devez plus en douter.
5 – Apprendre à gérer l’imprévu
Faites quelques exercices de visualisation. Dans une situation qu’on ne maîtrise pas, on imagine différents scénarios possibles, du plus plausible au plus catastrophique. On s’efforce ensuite d’envisager les conséquences positives et négatives de nos actes. Une bonne manière de relativiser.
Parce que la vie est normalement émaillée de coups durs qui bouleversent nos habitudes de vie et nos repères, il existe encore beaucoup d’autres conseils qu’on aurait pu ajouter à la liste. Cependant, la seule personne qui peut vraiment vous aider, c’est vous-même.
Êtes-vous victime de l’autoboycott ? N’hésitez pas à venir échanger à ce propos sur nos forums.