Appelée aussi kakorrhaphiophobie, la peur de l’échec est un fléau qui touche beaucoup de monde. Celle qui empêche d’avancer, qui bloque nos actions est malheureusement stigmatisée. Résultat, on se retrouve à douter, perdre confiance en soi, s’enfoncer plus bas que terre à la moindre erreur. Voici quelques pistes à explorer pour surmonter sa peur de l’échec.
1 – Faire de son mieux pour rester motivé.e
La meilleure solution contre la peur de l’échec est sûrement la détermination, l’entêtement et l’envie de continuer. L’échec n’est qu’une étape dans la réussite d’un projet. L’important est d’apprendre de ses échecs et non de les laisser nous arrêter et d’abandonner. Avant de réussir, il faut échouer, c’est normal.
Lorsque l’on tente quelque chose d’inhabituel, il est normal de ne pas obtenir forcément le résultat souhaité de suite. C’est la seule façon de pouvoir s’améliorer et de progresser. Le véritable succès ne se construit pas grâce à une route droite sans obstacle. Il faut sans cesse se relever et continuer d’apprendre, ainsi est faite la vie.
2 – Comprendre qu’échec et réussite vont de pair
Sans l’échec, l’erreur ne serait pas connue et donc ne serait jamais réparée. L’échec permet de définir ce que l’on veut vraiment sur le plan pro comme perso et donc mener à un épanouissement et une réussite.
À condition de tirer profit de ses erreurs plutôt que d’enfouir sa tête dans le sable comme une autruche… Si vous n’essayez pas, comment pouvez-vous savoir si cela va fonctionner ou non ?
3 – S’inspirer des plus grand.e.s
Walt Disney est renvoyé de son premier poste pour « manque d’imagination ». Son entourage lui dit que l’idée d’une souris ne fonctionnerait jamais. Marilyn Monroe a été refusée pour de nombreux rôles, car son physique et son style n’étaient pas appréciés. On lui avait même conseillé d’être secrétaire…
Imaginez si Thomas Edison, l’inventeur du phonographe, de l’ampoule électrique et du cinémographe avait abandonné dès son premier échec. Il avait d’ailleurs déclaré : « Je n’ai pas échoué. J’ai simplement trouvé 10 000 solutions qui ne fonctionnent pas. » À méditer.
4 – Penser positif (sans tomber dans la positivité toxique)
Dans chaque situation, essayez de voir un côté positif. Cela va vous permettre d’avoir plus confiance en vous et de ne pas vous laisser envahir par des émotions qui vous feraient fuir de cette situation.
5 – Oser demander de l’aide (c’est ok)
C’est toujours délicat et cela demande beaucoup de courage. Cependant, ne voyez pas ça comme un acte de faiblesse, mais comme un geste banal. Vous demandez de l’aide à des personnes plus expérimentées que vous pour vous améliorer. C’est parfaitement normal.
6 – Ne pas avoir de regret (si possible)
À part si vous êtes voyant.e, vous n’auriez pas pu savoir que ça allait mal se passer. Quelque chose de positif ou de négatif va vous faire évoluer et grandir. Envisagez tous les résultats possibles et, pour vous rassurer, ayez un autre plan en cas d’échec. Établissez également des objectifs atteignables.
7 – Arrêter de penser que l’échec est négatif
Tout est une question de point de vue. Voyez plus l’échec comme un processus d’apprentissage qui vous permet de découvrir des facultés personnelles et professionnelles qui vous aideront toute votre vie.
8 – Prendre son temps
Pour faire les choses correctement, rien ne sert de courir, il faut partir à point. Prenez un temps pour réfléchir, vous poser les bonnes questions et respirer. Si vous partez déjà perdant.e dans votre esprit, ne vous attendez pas à avoir un résultat qui ne se soldera pas par un échec. La vie n’est pas une course, a chacun.e son rythme, c’est normal.
9 – Accepter la différence
Malgré les croyances, le fait d’échouer n’est pas un signe d’incompétence et d’humiliation. C’est le regard des autres qui donne une place importante dans la réaction face à l’échec. Même si vous êtes le.a seul.e à échouer à l’instant T, sachez que chacun.e d’entre nous est déjà passé.e par là.
10 – Relativiser
Vous avez déjà construit le scénario catastrophe dans votre tête alors qu’est ce qui pourrait être pire que ça ? Respirez, ça va aller. Vous allez y arriver ! C’est un travail de longue haleine qui vous prendra peut-être du temps. Il faut revoir un système de pensées bien trop ancré dans votre cerveau. Mais soyez bienveillant.e envers vous-même et voyez chaque opportunité comme une manière d’apprendre, que la finalité soit dans votre sens ou non.
Si vous avez peur de l’échec, comment faites-vous pour le surmonter au quotidien ? On vous attend sur le forum pour en discuter, rubrique Confiance en soi, S’accepter.