Fiona Hornby, une Britannique de 25 ans, ne peut ni travailler, ni rester debout plus de 5 minutes à cause de sa macromastie, une maladie qui fait grossir sans arrêt la poitrine. À l’heure actuelle, elle fait du 125 J.
« Je ne pouvais pas allaiter mon petit garçon de peur de l’étouffer »
Ces mots prononcés par Fiona sont terribles. La jeune maman observe avec horreur la croissance de son bonnet depuis la puberté (à l’époque, elle faisait du C). Cette maladie laisse ses seins couverts de plaies douloureuses, de tâches et d’éruptions cutanées, comme elle l’explique dans un témoignage paru dans le tabloïd britannique The Sun.
Mum, 25, with ever-growing boobs fears she could suffocate baby with 48J breasts https://t.co/y7yIc1DefB pic.twitter.com/erIvucfnM6
— Daily Mirror (@DailyMirror) April 9, 2019
Pire encore, elle ne peut pas rester debout plus de 5 minutes tellement sa poitrine est lourde à porter et lui cause un terrible mal de dos. Elle a aussi énormément de mal à trouver des vêtements à sa taille et se sent obligée de rester cloîtrée chez elle :
Mes énormes seins ont ruiné ma vie. Ils ont tout affecté. Mon estime de moi est au plus bas, je ne peux trouver aucun vêtement ajusté, je ne peux même pas porter les mêmes vêtements que les gens de mon âge !
Son quotidien est également très affecté :
J’ai des douleurs au dos à cause du poids de mes seins. Je ne peux pas passer l’aspirateur ou dormir correctement. Si je fais la vaisselle, je dois faire une pause à mi-parcours car la douleur est terrible.
Le regard des autres est aussi très difficile à supporter pour Fiona :
Je trouve difficile de sortir en public parce que les gens pensent que j’ai de gros seins en raison de mon surpoids. Certaines personnes m’ont même demandé si j’avais un travail autour des seins tellement ils sont gros !
Macromastie : un quotidien cauchemardesque
En 2015, on a diagnostiqué à la jeune maman une macromastie qui provoque une hypertrophie anormale du tissu mammaire. Une maladie très difficile à supporter et ce, depuis l’enfance :
Quand j’étais à l’école primaire, je faisais déjà un bonnet C ! On m’appelait « laitière » parce qu’il semblait toujours que j’essayais de les montrer mais ce n’était pas le cas, je voulais juste porter les mêmes vêtements que les autres filles.
Outre l’aspect esthétique, les douleurs sont quasi quotidiennes :
La douleur peut être horrible. Une fois, j’étais vraiment terrifiée parce que j’étais dans le bain, j’ai baissé les yeux et mes seins étaient violets. Quand je suis au lit, c’est comme si j’étais en train d’étouffer. Je ne peux pas m’allonger sur le dos parce qu’ils sont trop lourds. C’est comme avoir un poids énorme sur soi. Dormir peut être un vrai combat parfois.
La maladie a aussi une incidence désastreuse côté travail :
J’ai travaillé dans le commerce de détail, mais je ne peux pas rester debout longtemps, j’ai donc besoin d’un travail de bureau. Si je marche 25 minutes à pied, j’ai une profonde agonie. Je veux que les gens comprennent à quel point ça a été dur, j’ai pris du poids parce que je ne peux pas bouger correctement parce que mes seins sont si gros. C’est un cercle vicieux.
Une campagne participative pour l’aider à financer sa réduction mammaire
La jeune femme est devenue maman en novembre dernier. Elle précise avoir du mal à prendre soin de son fils à cause de sa poitrine :
Je ne peux pas tenir mon bébé près de moi parce que mes seins sont si gros que je ne peux même pas le voir et il pourrait suffoquer. Je ne pouvais pas l’allaiter quand il était bébé. J’étais terrifiée à l’idée de l’étouffer parce que je ne pouvais pas le tenir correctement, je devais tenir mes seins. Je ne pouvais même pas voir son visage.
Elle souhaite passer par la chirurgie afin de faire une réduction mammaire. Une opération qui coûte très cher, 6 400 € :
Si j’avais l’opération, je me sentirais comme une nouvelle personne. Je recommencerais ma vie, je pourrais enfin faire du shopping pour acheter des vêtements qui me plaisent. J’ai envisagé de me faire opérer parce qu’il me semble qu’il n’y a pas d’autre option. La chirurgie me permettra enfin de vivre normalement.
Si vous voulez aider Fiona Horny, sachez que vous pouvez participer à la collecte de fonds qu’elle a publiée sur Gofundme.com. À l’heure de l’écriture de cet article, 600 € ont déjà été récoltés sur les 6 400 € nécessaires.
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