Peur des rencontres post-Covid ? Vous souffrez peut-être de « FODA »

On le sait, il est encore loin le temps où l’on pourra se rencontrer dans un bar, flirter et éventuellement s’embrasser comme des fous alors qu’on ne se connaît que depuis quelques heures. Ce qui nous semblait tout à fait banal peut aujourd’hui nous faire (très) peur à cause de la pandémie de Coronavirus et des gestes barrière que nous avons désormais intégrés à notre quotidien. Ce phénomène porte un nom : FODA ou « fear of dating again ». Ce qui signifie, en français : « peur d’avoir de nouveau des rendez-vous galants ». Vous vous êtes peut-être reconnu.e dans cette description ? Eh bien sachez que vous n’êtes pas seul.e. Loin de là…

« Si je ne touche personne, je ne risque rien »

C’est étonnant, mais on a presque fini par s’habituer à cette vie distancée. Sans claquage de bise, câlins ou autre action qui nécessite d’approcher un.e inconnu.e. Cela provoque presque un sentiment de sécurité chez nous : « si je ne touche personne, je ne risque rien ». Rien qu’à l’idée d’effleurer un.e parfait.e inconnu.e, on se sent franchement mal à l’aise. Des frissons nous envahissent et on balaye cette idée en secouant la tête.

Il faut dire qu’on n’était déjà pas forcément à l’aise avec les rencontres « in the real life » avant le Covid. Alors maintenant, on a encore moins envie de franchir le cap et de sortir de sa zone de confort. Pourtant, le célibat nous pèse et rencontrer de nouvelles personnes (ami.e.s ou plus), nous manque.

C’est les créateurs de l’application de rencontres « Hinge » qui sont à l’origine de l’acronyme FODA. Certainement inspirés par la FOMO « (fear of missing out ») qui renvoie à la peur de manquer quelque chose lorsqu’on n’a pas le regard vissé sur son téléphone portable. Et le phénomène interpelle puisque le hashtag qui porte le même nom pullule sur les réseaux sociaux. Démontrant que les victimes de FODA sont plus nombreuses qu’on ne pourrait le croire.

Des déceptions en cascade

Mais qu’est-ce qu’il nous arrive au juste ? Eh bien on a peur, tout simplement. Entre le manque de pratique et le contexte actuel difficile, rien n’est plus normal. Logan Ury, directrice de Hinge, précise à HelloGiggles.com :

« Les rencontres ont toujours été une expérience anxiogène, mais après une année de restrictions et de confinements pandémiques, il est normal de se sentir un peu plus anxieux·se qu’à l’accoutumée. »

Pour Rachel DeAlto, experte en relations amoureuses et cheffe du service des rencontres chez Match (sorte de Meetic américain, ndlr), tout ce que nous vivons depuis mars 2020 a profondément changé notre façon de penser et d’agir. Nous prenons aussi une nouvelle claque en pleine figure : nous attendions beaucoup de 2021 et force est de constater qu’il suit le même chemin que 2020 pour l’instant.

On est également déçu.es par la vaccination qui ne tient pas forcément ses promesses et qui provoquent même des décès chez les personnes jeunes. On redouble de prudence, on ronge son frein et tout cela est finalement épuisant. Résultat des courses ? On s’enferme dans notre coquille douillette et promettant de ne pas en sortir de si tôt.

Comment dépasser sa FODA ?

Alors, comment faire pour passer au-dessus de tout ça ? Car, soyons clairs, la pandémie ne régentera pas nos vies pendant les 20 prochaines années. Notre avenir reste à construire et éventuellement, trouver la personne qui partagera notre vie. Et si l’on n’a pas envie de renoncer à ça, il est tout à fait possible de dépasser sa FODA.

Avant même le premier rendez-vous, n’hésitez pas à dire à l’autre que vous êtes un peu angoissé.e du fait de la situation. Et surtout, ne vous mettez pas des attentes trop hautes. S’il.elle ne vous plaît pas et que vous n’avez pas forcément envie de le.a revoir, rien de grave ! Et si la perspective d’enchaîner les dates vous angoisse, espacez-les. Prenez le temps de vous écouter.

De même, donnez-vous rendez-vous au grand air. Cela vous sécurisera vis-à-vis du virus qui préfère les espaces confinés. N’axez pas la conversation autour de la Covid. Parlez plutôt de vos vies d’avant et surtout, de vos projets futurs. Mais également de ce qui vous anime et de ce que vous avez hâte de refaire lorsque la vie sera revenue à la normale. Projetez-vous dans une sphère positive et bienveillante.

De notre côté, on décrypte l’apocalypsing, un comportement amoureux dangereux en plein boom depuis le début de la crise sanitaire. On vous parle également de cette étude qui démontre clairement que les rencontres en ligne formeraient des couples plus engagés dans un avenir à deux.

Amandine Cadilhon
Amandine Cadilhon
Journaliste mode, mes articles, mettent en lumière les diverses tendances et styles qui façonnent l'univers de la mode féminine. Mon objectif est de proposer un contenu diversifié et accessible à toutes et tous, en soulignant l'importance de l'expression personnelle et de l'empowerment à travers la mode.
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