Nous sommes malheureusement nombreux.ses à avoir vécu un traumatisme suite à un événement particulier ou à la perte d’un.e être cher.ère. S’il semble que nous avançons, les choses deviennent parfois bien plus compliquées à l’approche de la date anniversaire. Car, « la boucle est bouclée » et ce sentiment peut parfois nous terrasser pour de multiples raisons très personnelles. Voici 5 conseils pour gérer au mieux les « dates d’anniversaires » et estomper la souffrance.
1 – Se rappeler que nous sommes en sécurité
Lorsque la date fatidique approche, nous pouvons ressentir de la douleur (physique et mentale), une certaine apathie et bien sûr, de la tristesse. Certain.e.s ressentent même des attaques de panique et des bouffées d’angoisse. Tous ces symptômes sont dus au fait que l’on se sent en grande insécurité à l’idée de revivre ce traumatisme douloureux.
Alors premier conseil pour gérer une « date d’anniversaire », gardons en tête que cet événement est derrière nous. Qu’à l’heure actuelle, nous sommes en sécurité, près de notre famille et de nos ami.e.s. D’ailleurs, il ne faut pas hésiter à se confier sur ce traumatisme auprès d’elles/eux et à essayer de mettre des mots sur nos maux à l’approche de la « date anniversaire ».
2 – Se préparer en amont
Si vous sentez ou savez que vous aurez du mal à prévenir le choc, appliquez l’adage : « mieux vaut prévenir que guérir ». En clair, évitez les facteurs de stress supplémentaires autour et à cette date.
Pas de grandes décisions, de changement de travail ou de déménagement par exemple. Acceptez d’avoir une période compliquée et ne vous rajoutez pas de charge mentale.
3 – Se changer les idées ou commémorer la mémoire du/de la défunt.e
S’il s’agit d’un événement traumatisant, à l’image d’une agression par exemple, ne restez pas seul.e le jour J. Prévoyez plutôt une activité avec vos ami.e.s ou votre famille. Vous pouvez faire quelque chose de très simple. Ou bien de plus symbolique. Comme, par exemple, un saut en parachute qui symbolise votre libération par rapport à ce traumatisme et le fait que vous avez décidé de passer « à autre chose ».
S’il s’agit du décès d’un.e proche et que vous vous en sentez la force, n’hésitez pas à lui rendre hommage. Allez au cimetière sur sa tombe lui apporter un bouquet de fleurs et glisser quelques mots à propos de ce que vous ressentez. Vous pouvez également organiser une petite cérémonie intime dans un lieu qu’il.elle appréciait particulièrement. C’est l’occasion de transformer ce jour de deuil en quelque chose de très positif.
4 – Se faire aider par un.e professionnel.le
Autre conseil pour gérer les « dates d’anniversaires », retenez qu’il n’y a aucune honte à demander de l’aide. Cela ne fait pas de vous quelqu’un de faible. Mais plutôt de fort. Car vous êtes conscient.e de vos limites et avez le courage de demander de l’aide afin de surpasser la douleur et avancer. Beaucoup de personnes n’ont jamais ce courage. Soyez fièr.e de vous.
Car, toujours dans l’idée d’anticiper sa douleur aux alentours de la « date anniversaire », vous ressentirez peut-être le besoin de consulter un.e psychologue afin de lui dire tout ce que vous ne pouvez pas dire à vos proches. Si vous en ressentez le besoin, n’hésitez pas à entamer une thérapie. Cela pourra se révéler très utile pour tous les aspects de votre vie.
5 – Garder en tête que cet état ne dure pas
Les symptômes de malaise suite (ou à l’approche) d’une « date d’anniversaire » ne durent pas. Au pire, vous vous sentirez mal durant quelques semaines, un mois. Le fait d’être conscient.e de cela vous permettra de passer plus vite « à autre chose ».
Ne culpabilisez pas. Vous avez le droit de vous sentir mal. Accueillez vos émotions, ne les repoussez pas. C’est généralement à cause de cela que nous n’arrivons pas à sortir du cercle infernal de la douleur.
On aborde également le sujet de l’épuisement émotionnel et des signes qui doivent nous alerter. On vous parle aussi de la peur de la mort et vous donnons nos conseils pour gérer cette angoisse.