Voici comment réagir si votre enfant déteste le sport et n’y excelle pas

Votre enfant rentre de l’école, traînant son sac de sport comme si c’était une tonne de briques. Vous lui demandez comment s’est passé son cours d’éducation physique, et tout ce que vous obtenez en retour est un regard exaspéré et une déclaration catégorique : « Je déteste le sport ! ». Si cette situation vous semble familière, sachez que vous n’êtes pas seul.e. Tou.te.s les enfants ne naissent pas avec la passion ou les aptitudes naturelles pour les activités physiques, et c’est parfaitement normal. Mais alors, comment réagir en tant que parent bienveillant face à ce rejet du sport ? Et surtout, comment soutenir son enfant tout en respectant ses préférences ? Voici quelques conseils bienveillants pour accompagner votre enfant, même s’iel n’excelle pas (et déteste) le sport.

Évitez de dramatiser la situation

Première chose à faire : respirez profondément. Le fait que votre enfant n’aime pas le sport n’est pas la fin du monde. Il peut sembler naturel de s’inquiéter, surtout si vous êtes vous-même un.e grand.e amateur.rice de sport, mais il est essentiel de ne pas faire de cette aversion un problème dramatique. Tou.te.s les enfants ont des goûts différents et il n’y a pas de mal à ce que le sport ne figure pas en tête de leur liste de passions.

Plutôt que de faire pression ou d’exprimer de l’inquiétude, essayez de normaliser ses sentiments. Dites-lui que c’est tout à fait acceptable de ne pas être passionné.e par le sport, l’essentiel étant de ne pas rester inactif.ve pour une question de bonne santé globale. Un simple changement de perspective peut permettre à votre enfant de se sentir compris.e, sans pression supplémentaire.

Ne comparez pas votre enfant aux autres

Le piège de la comparaison est omniprésent pour les parents. « Regarde ton cousin, il adore le tennis », « Ta copine Juliette est dans l’équipe de natation »… ces petites phrases, même si elles partent d’une bonne intention, peuvent nuire à la confiance de votre enfant. Chaque enfant est unique et se développe à son propre rythme, dans ses propres domaines d’intérêt.

Au lieu de comparer, célébrez ses propres forces. Peut-être que le sport n’est pas son fort, mais qu’iel est un as du dessin ou un.e véritable petit.e scientifique en herbe. Encouragez votre enfant à exceller dans ce qu’iel aime vraiment, tout en gardant l’activité physique comme une composante nécessaire, mais non essentielle à ses yeux.

Faites preuve d’empathie

Ce n’est pas facile pour un.e enfant de se sentir « nul.le » dans une activité que l’on valorise beaucoup dans la société. Le sport est souvent perçu comme un indicateur de santé, de réussite sociale, voire de popularité à l’école. Si votre enfant n’y excelle pas, iel peut se sentir mis à l’écart ou inférieur aux autres. Il est donc crucial d’être attentif.ve à ses sentiments et de faire preuve d’empathie.

Au lieu de minimiser son ressenti (« Ce n’est pas si grave ! ») ou de le.a pousser à se surpasser (« Allez, tu vas y arriver ! »), offrez-lui une oreille attentive. Posez-lui des questions pour comprendre ce qu’iel ressent réellement : « Qu’est-ce qui te dérange dans le sport ? », « Est-ce l’activité en elle-même ou la manière dont elle est enseignée ? ». Une bonne écoute empathique peut désamorcer bien des frustrations et montrer à votre enfant qu’iel est compris.e.

Explorez d’autres formes d’activité physique

Le sport, dans l’imaginaire collectif, se résume souvent aux activités classiques : football, basket-ball, natation, ou encore course à pied. Mais l’activité physique peut prendre mille et une formes. Si votre enfant rejette les sports traditionnels, pourquoi ne pas explorer des options moins conventionnelles ? Danse, escalade, arts martiaux, gymnastique, ou même des activités comme le cirque peuvent être des alternatives amusantes qui allient exercice physique et divertissement. Il se peut que ce ne soit pas le sport en lui-même qui déplaise à votre enfant, mais plutôt l’environnement compétitif ou le type d’activité.

Valorisez les efforts plutôt que les résultats

Si votre enfant déteste le sport, il est probable qu’iel ait aussi du mal à s’y sentir compétent.e. L’accent mis sur la compétition et la performance dans certaines disciplines sportives peut rapidement décourager celleux qui ne se sentent pas au niveau. Pourtant, le sport n’est pas seulement une question de réussite ou de performance. Apprenez à votre enfant à valoriser les efforts fournis, quelle que soit l’issue. S’iel tente une nouvelle activité, félicitez-le.a simplement pour avoir essayé, sans vous focaliser sur les résultats.

Un autre bon conseil : partagez des histoires de personnalités inspirantes qui ont surmonté leurs propres obstacles dans le sport, pas en raison de leur talent inné, mais grâce à leur persévérance. Cela peut aider votre enfant à comprendre que l’échec fait partie du processus et que chaque effort est une victoire en soi.

Rappelez-lui que l’activité physique n’est pas une compétition

Le sport est souvent perçu comme un terrain de compétition : qui court le.a plus vite ? Qui marque le plus de points ? Pourtant, ce n’est pas la seule approche possible. Aidez votre enfant à comprendre que l’activité physique est avant tout un moyen de rester en bonne santé et de s’amuser.

Pour certain.e.s enfants, retirer la pression de la performance peut transformer leur rapport au sport. Jouer simplement pour le plaisir, sans classement ou compétition, peut rendre une activité plus attrayante. Un pique-nique avec un frisbee, une partie de badminton dans le jardin, ou une chasse au trésor en plein air peuvent être des façons amusantes de faire du sport sans même qu’iel s’en rende compte !

Laissez le temps faire son œuvre

Enfin, n’oubliez pas que l’enfance est une période d’exploration, et les goûts de votre enfant évolueront. Il se peut qu’iel déteste le sport aujourd’hui, mais qu’iel développe une passion pour une activité physique à l’adolescence ou plus tard. Forcer votre enfant à aimer le sport maintenant risque de créer de la frustration et de l’angoisse. À l’inverse, laissez-lui de l’espace pour découvrir ses propres centres d’intérêt à son rythme. En attendant, veillez simplement à ce qu’iel reste actif.ve pour son bien-être, même à travers des activités qui ne semblent pas « sportives » au sens classique du terme (jardinage, jeu en plein air, promenades avec le chien, etc.).

Soutenir un.e enfant qui déteste le sport demande avant tout de la bienveillance et de la patience. L’objectif n’est pas de faire de votre enfant un.e athlète de haut niveau, mais de lui permettre de grandir en bonne santé, à son propre rythme, et en respectant ses goûts. Chaque enfant est unique, et il y a mille façons d’être heureux.se et épanoui.e, sport ou pas.

Margaux L.
Margaux L.
Je suis une personne aux intérêts variés, écrivant sur divers sujets et passionnée par la décoration, la mode et les séries télévisées. Mon amour pour l'écriture me pousse à explorer différents domaines, qu'il s'agisse de partager mes réflexions personnelles, de donner des conseils en matière de style ou de partager des critiques de mes séries préférées.
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