Les comptines que vous chantiez enfant sont bien plus sombres que vous ne le pensez !

On connaît tou.te.s ces petites chansons qui nous berçaient étant enfant. Ces mélodies simples et réconfortantes qui nous faisaient oublier le stress de la journée, nous endormaient dans les bras de nos parents ou nous faisaient tourner en rond dans la cour de récré. Des comptines légères, joyeuses et inoffensives. Enfin, c’est ce qu’on pensait… Ces chansons enfantines, qui semblent si innocentes, cachent parfois des histoires bien plus sombres et dérangeantes qu’on ne pourrait l’imaginer. En effet, la créatrice de contenu Cassandra Bouchard (@cassandra.bouchard) lève le voile sur ces chansons qui, sous leur apparente douceur, sont en réalité des récits parfois trash, violents et même macabres.

« Il était un petit navire » : une histoire de cannibalisme

Vous vous souvenez sûrement de cette comptine qui raconte les aventures d’un petit navire partant à l’aventure. Tout commence paisiblement : « Il était un petit navire, qui n’avait ja-mais navigué… ». On peut presque voir le petit bateau voguer joyeusement sur l’eau, n’est-ce pas ? Puis tout à coup, dans un tourbillon de folie, les choses prennent une tournure inattendue et lugubre. En effet, au fur et à mesure de l’histoire, l’équipage se retrouve pris au piège d’une situation extrême : le cannibalisme ! Non, vous ne rêvez pas. Franchement, qui aurait cru que derrière cette chanson en apparence innocente se cache une allusion aussi macabre ?

« Une souris verte » : de la torture dans une comptine pour enfants

« Une souris verte, qui courait dans l’herbe… » Ah, la fameuse comptine que nous chantions tou.te.s en cœur quand nous étions enfants. Mais si vous regardez de plus près, vous allez découvrir que cette petite souris verte ne court pas dans l’herbe pour le fun. Elle se fait capturer, pour… être bouillie ! Oui… Au fur et à mesure de la chanson, la souris subit une torture cruelle, puis est ensuite transformée en escargot. « Ces messieurs me disent, trempez-la dans l’huile, Trempez-la dans l’eau, Ça fera un escargot tout chaud ». La violence sous forme de comptine, c’est perturbant, n’est-ce pas ?

« À la pêche aux moules » : un océan de violences

Cette comptine, bien connue des petites têtes blondes, a l’air tout à fait charmante au premier abord. « A la pêche aux moules, moules, moules… ». Un petit air joyeux et un thème marin pour faire danser les enfants. Mais à y regarder de plus près, on réalise que la chanson parle surtout de personnes pas très recommandables. « Je ne veux plus y aller maman, Les gens de la ville, ville, ville, M’ont pris mon panier maman ». Moralité : la petite fille paraît forcée d’aller remplir son panier avec ces petits mollusques. Et comme si cela ne suffisait pas, des gens lui volent son panier. Ce qui était un simple « chantez et amusez-vous » se transforme en un petit bain de réalité un peu trop cru pour nos oreilles naïves d’enfants.

 

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« Il était un petit cordonnier » : violence domestique

Voilà une comptine que vous avez peut-être chantée à vos enfants sans vous poser de questions. Mais avez-vous vraiment écouté les paroles ? L’histoire raconte celle d’un petit cordonnier, certes, mais une fois de plus, les choses prennent un tour très sombre. Ce petit cordonnier, en plus de confectionner des souliers, semble s’illustrer par des comportements violents envers une femme. « Ils seront à vous sans qu’ils vous coûtent un sou, mais il vous faudra danser avec moi (…) Elle tourna, tourna jusqu’au petit matin et toute épuisée se mit à pleurer ». Un message de violence domestique déguisé sous une chanson enfantine… Ça fait froid dans le dos, non ?

« Gentil coquelicot » : une ode à la misandrie ?

Et si cette comptine populaire se révélait être une petite perle de misandrie ? « Gentil coquelicot, mesdames, gentil coquelicot, messieurs… » semble n’être qu’une chanson sur une simple fleur. Pourtant, les paroles laissent entendre une vision assez dévalorisante de l’homme. Pour preuve : « Gentil coquelicot, Il me dit trois mots en latin, Que les hommes ne valent rien (…) Et les garçons encore bien moins ». Une manière subtile d’exprimer une forme de mépris envers le sexe masculin, enveloppée dans des airs joyeux et enfantins. Encore une chanson qu’on ne chantera plus…

« Il était une bergère » : la tueuse de chatons

Ah, cette comptine nous évoque des images de douceurs pastorales et de jolis animaux. Une bergère, des moutons, et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Sauf que… il y a un petit détail qui gâche tout : la bergère tue un chaton ! Oui, vous avez bien lu, la bergère, personnage jusque-là idyllique.. « Le chat qui la regarde, D’un petit air fripon, Ron, ron, D’un petit air fripon. Si tu y mets la patte, (…) Tu auras du bâton (…) La bergère en colère, Tua son p’tit chaton, Ron, ron, Tua son p’tit chaton ». Une scène macabre qui, pourtant, se retrouve dans une chanson censée être douce et apaisante pour les enfants. On se demande comment une telle image a bien pu se glisser dans une comptine !

Des comptines bien plus sombres que l’on pensait

Et la liste ne s’arrête pas là ! Les exemples ci-dessus ne sont que la partie émergée de l’iceberg. Les comptines qui nous semblaient inoffensives et ludiques se révèlent être des chants remplis de violence, de meurtres, de cannibalisme et de critiques sociales. Si vous prenez le temps de creuser un peu plus dans le répertoire des comptines traditionnelles, vous découvrirez une galerie de personnages et d’histoires tout aussi dérangeantes. Ce n’est pas vraiment ce que l’on espérait transmettre à nos enfants à travers ces mélodies…

La plupart de ces comptines ont été transmises de génération en génération, sans qu’on se pose trop de questions sur leur contenu. Mais aujourd’hui, avec un œil plus critique, on réalise que ces chansons portaient en elles des messages bien plus sombres qu’on ne le pensait. Mais pourquoi ces comptines, destinées aux enfants, sont-elles aussi violentes et macabres ? La réponse réside peut-être dans l’histoire même des comptines. Beaucoup d’entre elles ont en effet des racines profondes dans les traditions populaires, à une époque où la vie était rude et où les messages, même destinés aux plus jeunes, étaient bien plus adultes. Les enfants étaient souvent exposés à des réalités sombres, que ce soit la guerre, la pauvreté ou la mortalité. Les comptines étaient alors parfois des moyens de faire passer des leçons de vie difficiles, ou de se divertir tout en traitant de sujets sérieux et parfois morbides.

La prochaine fois que vous entonnerez l’une de ces comptines, vous y penserez à deux fois, n’est-ce pas ? Et si vous êtes un peu trop inquiet.e pour la sensibilité de vos enfants, vous pouvez toujours choisir de leur chanter des comptines modernes (et moins trash) pour les apaiser avant le coucher.

Margaux L.
Margaux L.
Je suis une personne aux intérêts variés, écrivant sur divers sujets et passionnée par la décoration, la mode et les séries télévisées. Mon amour pour l'écriture me pousse à explorer différents domaines, qu'il s'agisse de partager mes réflexions personnelles, de donner des conseils en matière de style ou de partager des critiques de mes séries préférées.
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