Au Royaume-Unis un petit miracle s’est produit ! Une femme plongée dans le coma a donné la vie à des jumeaux, une fille et un garçon. En pleine première vague du Covid en mars-avril 2020, Perpetual Uke alors enceinte a contracté le virus. Entre appréhension du corps médical et de sa famille, cet accouchement a finalement laissé entrevoir de beaux cadeaux de la vie, qui redonnent espoir. On vous raconte cette histoire digne d’un téléfilm de Noël.
Un miracle dans la noirceur de la pandémie
Les médias n’ont cessé de le rabâcher : lorsqu’on est atteint.e de formes graves du Covid-19, les médecins nous placent sous respirateur et en coma artificiel. C’est ce qu’il s’est passé pour Perpetual Uke, future maman britannique, qui était enceinte.
En avril 2020, la jeune femme et docteur en rhumatologie contracte le virus. Au vu de son état jugé préoccupant, Perpetual Uke est directement transférée et plongée dans le coma à l’hôpital Queen Elizabeth, à Birmingham. Dans les jours qui ont suivi, son état s’est grandement aggravé, problème : elle devait accoucher à la mi-juillet. Changement de programme, les médecins décident alors de pratiquer une césarienne afin d’éviter des complications à la future maman (comprendre son décès ou celui des jumeaux). Sauf qu’elle est à cet instant T enceinte de seulement 26 semaines…
Un réveil en panique & des jumeaux au bout du lit
Bonne nouvelle : Perpetual Uke s’est remise de ce coma. Petit hic, elle s’est réveillée 16 jours après son accouchement. La docteur en rhumatologie n’a alors pas compris tout de suite qu’elle avait accouché par césarienne, pendant qu’elle était dans un coma artificiel. Comme elle l’explique à la BBC, Perpetual Uke a été prise d’une peur panique :
« Je ne voyais plus mon ventre rond et je pensais que mes bébés étaient partis. Sortir du coma fut la période la plus douloureuse ! J’ai fait des cauchemars et eu des délires pendant plusieurs jours. J‘ai cru que mes bébés n’avaient pas survécu et que toute ma famille était morte… »
Une période qui a d’ailleurs angoissé toute sa famille. Son mari Matthew et ses deux premiers enfants Chisimdi Claire et Nnamdi Ronald, respectivement âgées de 11 et 12 ans, étaient sous le choc. « Même après mon réveil, deux semaines ont été nécessaires avant que je puisse voir et serrer dans mes bras mes bébés », a-t-elle confié au tabloïd britannique Metro.
L’accouchement a été qualifié de « miracle », selon le journal d’information britannique The Guardian, le 19 novembre dernier. Les nouveau-nés, un garçon et une fille ont finalement bien vu le jour. Sochika Palmer et Osinachi Pascal qui ne pesaient respectivement que 765 g et 850 g à la naissance ont été admis dans une unité de soins intensifs néonatals dans le même hôpital. C’est en effet bien en dessous de la moyenne de poids.
Mais finalement, en août 2020 toute la petite famille a pu quitter l’hôpital et se retrouver au complet à la maison. Perpetual Uke se porte bien mieux depuis son retour auprès des siens, comme elle l’explique : « être de retour chez moi m’a permis d’aller mieux. La famille est maintenant réunie et nous sommes tous très, très heureux ». Tout est bien qui finit bien ! Une histoire miraculeuse et une fin digne d’un film romantique…