La bienveillance est un mot au coeur de la guérison et du développement personnel. C’est le mot magique pour se sentir bien avec soi et les autres. Un sentiment intérieur qui résulte dans les relations extérieures. Sa clef ? Ne pas juger autrui et être attentionné.e envers soi-même. La bienveillance n’est pas que bénéfique pour votre santé, elle est aussi pour votre physique. La rédaction vous explique tout.
Définir la bienveillance : avant tout l’acceptation de soi
Si nous devions définir la bienveillance, nous dirions que c’est une vertu qu’on a dès la naissance qui permet d’être en totale harmonie entre le corps et l’esprit. Elle est innée chez tou.te.s, mais se développe au fur et à mesure du temps. Alors pourquoi tout le monde ne l’est pas, bienveillant ? Parce que des situations malheureuses qui peuvent arriver au cours de la vie poussent les personnes à se refermer et parfois même accuser autrui de leurs maux (Les cinq blessures qui empêchent d’être soi-même, de Lise BOURBEAU). Au lieu d’accepter et de traverser cette situation délicate comme il.elle.s le peuvent, il.elle.s vont alors devenir plus aigris, malveillant.e.s.
Moralité : la bienveillance ça s’entretien. Et elle s’accentue avec l’estime de soi. On peut en effet difficilement accepter l’autre, sans le juger, si l’on ne s’accepte pas. Dans nos sociétés centrées sur le paraître, la plupart des personnes se jugent bien trop sévèrement, suite à des actions, des mots désobligeants dits ou faits dans leur passé. Il faut savoir se pardonner et s’accepter pour accepter l’autre sans se sentir dévalorisé.e ou dénigré.e. Évidemment, tout ça prend du temps et c’est parfois douloureux, mais la bienveillance n’arrivera pas avant ce travail personnel.
La bienveillance a des effets positifs sur le corps
Plus de 200 études scientifiques ont démontré que la bienveillance a de véritables effets positifs sur le corps physique. Non seulement bon pour l’esprit, il a même été prouvé qu’elle renforçait les défenses immunitaires. Rien que ça !
Parmi tous les bienfaits, la bienveillance développe la molécule sécrétée dans le corps humain : la sérotonine. Elle provoque un sentiment de bien-être absolu et de zénitude. Les quelques 198 213 participant.e.s de ces études ont démontré que les petits gestes, comme par exemple aider son/sa voisin.e âgé.e à porter ses courses, procuraient un bien-être important.
« Le comportement prosocial (altruisme, coopération, confiance et compassion) regroupe l’ensemble des ingrédients nécessaires à une société harmonieuse qui fonctionne bien. Cela fait partie de la culture commune de l’humanité, et notre analyse montre que cela contribue également à la santé mentale et physique », déclare en ce sens le professeur Bryant P.H. Hui, professeur assistant de recherche à l’Université de Hong Kong
La bienveillance passe aussi par les bancs de l’école
Prenons l’exemple des enfants en bas âge qui sont de nature bienveillante. Pourquoi le sont-ils ? Parce qu’ils ne jugent pas, ils ne voient pas de différence entre eux. Il n’y a pas la notion de différence qui poussent certain.e.s adultes a juger. Les enfants ne voient pas le mal comme les adultes peuvent le concevoir par rapport à leur vécu.
L’enfant nait innocent et sans méchanceté ou arrière-pensée quand il dit ou fait quelque chose. Il fait juste ce que bon lui semble. Les adultes ont d’ailleurs tendance à être plus bienveillants vers un enfant que vers un adulte. En outre, l’empathie est une clé tout aussi importante pour être quelqu’un de bienveillant. Apprendre la bienveillance aux enfants dès le plus jeune âge permet un bon développement moral et physique de nos futurs adultes. En ce sens, nombreuses sont les écoles à recourir à des cours de bienveillance.
Selon un récent sondage réalisé par l’institut marketing Consumer, Science & Analytics, à l’occasion de la Journée internationale de la gentillesse le 3 novembre dernier, transmettre les notions d’empathie et de bienveillance aux enfants serait même un enjeu pour les sensibiliser à l’écologie. Pour les trois quarts des parents sondés, la gentillesse et la bienveillance représentent « un véritable enjeu dans l’éducation des enfants ».
La compassion permet de se mettre à la place de l’autre et aide à moins se juger soi-même
Se mettre à la place de l’autre c’est un acte altruiste. La bienveillance est un respect et une notion de non-jugement. De préférence, avant de dire ou faire quelque chose mettez-vous à la place de la personne, essayez de la comprendre. En adoptant ce schéma là, la personne en face de vous va oser s’exprimer avec ses blessures. Et se sentir accepter accentue le bien-être moral. La bienveillance permet aussi bien à l’enfant qu’à l’adulte d’être plus serein et de se sentir en sécurité.
Et c’est pareil pour la santé physique : le fait qu’on ne se sente pas observer, juger va nous permettre d’être ancré.e dans notre corps et notre esprit. Chaque être humain a naturellement peur d’être rejeté par son entourage ou plus largement par la société. Heureusement il existe des techniques faciles à faire pour se ré-encrer sur soi-même et retrouver son équilibre, comme par exemple écouter des podcasts bienveillants.
Bien-être moral & physique : les techniques pour s’encrer
Premièrement, la bienveillance est avant tout envers soi-même avant d’être envers les autres. Si vous vous jugez trop sévèrement, que vous vous mettez trop la pression, essayez d’entamer un développement personnel. La question c’est par ou commencer ? Eh bien commencez par vous écouter. Entendez les signaux de votre corps et de votre esprit. C’est le début d’un beau chemin personnel. Bannissez les phrases négatives de votre esprit et de votre bouche, reformulez-les de façon positive.
Comme l’explique le webzine féminin pour-elles.com les huit caractères pour être bienveillant.e au quotidien sont : la présence, la disponibilité, l’écoute, l’attention, l’acceptation, l’ouverture, l’encouragement et le soutien. Tous ses traits de caractère permettent une compassion de l’autre et donc de soi-même. Tout ceci est dans une démarche positive, bienveillante pour votre corps et votre esprit.
Adonnez-vous à la bienveillance au quotidien, vous verrez : elle n’est pas la clé à tous vos maux, mais elle va vous permettre de vous accepter, de vous aimer et d’aimer les autres davantage. Un combo gagnant !