Bien souvent, nos tourments personnels finissent entre les mains d’une personne proche. Qui n’a jamais eu de confident.e, ou de meilleur.e ami.e, au garde-à-vous lorsque tout s’effondre ? Cette entraide panse la plaie, mais ne la referme pas totalement. En revanche, un tour chez le.a psychologue permet de faire le point sur ce brouillard mental qui entache votre quotidien.
Et il ne suffit pas d’être au plus bas pour toquer à leur porte. Stress lié à l’inflation, éco-anxiété, peur des relations sociales… peu importe la taille de votre mal-être, le.a psychologue, c’est un pas de géant vers la paix intérieure. La preuve en 5 raisons.
1 – Une écoute sans jugement
Un coup de fil auprès d’un.e meilleur.e ami.e ou un tête-à-tête avec un membre de sa famille, c’est souvent cette thérapie de la proximité qui l’emporte. Et c’est tout à fait humain. Cependant, ce cercle qui vous connaît sur le bout des doigts émet souvent un avis biaisé sur votre situation. Ces confident.e.s toujours prêt.e.s à mettre leurs oreilles à contribution pour entendre votre désarroi, sont loin d’être neutres.
À l’inverse, les psychologues se focalisent uniquement sur votre intérieur. Si se dévoiler à coeur ouvert envers un.e inconnu.e peut sembler effrayant, l’expérience est pourtant salvatrice. Le.a psychologue est là pour déchiffrer l’origine de ces plaies invisibles.
Iel analyse vos gestes corporels ou votre langage pour mieux cerner ce qui vous torture l’esprit. Un.e proche réconforte momentanément tandis qu’un.e psychologue répare profondément. Son point de vue est purement professionnel.
2 – La consultation à distance pour plus d’intimité
Depuis le premier confinement, un.e Français.e sur dix a consulté un.e psy, mais 20 % d’entre eux/elles ne l’ont dit à personne. La honte et la peur de se voir attribuer l’étiquette de « fragile » collent encore durement aux consultations chez le.a psychologue. Pourtant, faire cavalier seul dans ce monde où les nouvelles déprimantes se chevauchent n’est certainement pas la solution.
Plutôt que de se morfondre devant les actualités sinistres du téléphone, pourquoi ne pas entamer une séance de psy en ligne ? Cette thérapie 2.0 fait tomber le cadre « strict » des séances en réel et permet un premier pas discret. L’application Mindler fait d’ailleurs partie de ces outils nouvelle génération qui nous ouvrent la voie d’une consultation décomplexée.
Confortablement installé.e dans notre canapé, c’est la séance de psy qui vient à nous, en une poignée de clics. Une alternative idéale pour ne pas sauter dans l’inconnu de façon trop violente. Une inscription sans engagement et un rendez-vous fixé en moins de 24 heures, Mindler rend l’expérience plus digeste. L’échange en visio, d’ordinaire menée avec nos proches, plante un décor rassurant.
Le contact avec le.a psychologue se tisse naturellement, sans barrières. Loin de nous « assister », Mindler tend à autonomiser notre chemin vers l’apaisement, avec des exercices d’auto-aide. Cette méthode à la frontière du ludique donne un goût de « reviens-y ». Les nouvelles technologies deviennent ces bouées de secours qui manquaient à notre quotidien déphasé.
3 – Trouver des réponses à vos souffrances
Relations amoureuses en berne, conflits familiaux rugissants, pression professionnelle virulente… certaines souffrances sont silencieuses en public, mais perçantes pour le moral. Dans notre société, mettre ses émotions à nu est encore un éminent tabou. Si certaines stars osent de plus en plus poser leurs larmes sur la toile, cette libération demande du temps. D’ailleurs, le terme « détox émotionnelle » a pris du galon dans les recherches Google.
Régulièrement enfouies ou volontairement saturées, nos émotions ont pourtant beaucoup à dire. Peur, colère, chagrin, mélancolie… face à ce large nuancier, le.a psychologue devient un décodeur privilégié de ces émotions qui surgissent sans prévenir. Parfois, elles résultent de traumatismes ensevelis dans une zone grise, d’autres proviennent d’un mal-être passager. Le.a psychologue aide à mieux comprendre ces sentiments qui nous empêchent souvent d’avancer.
4 – Se libérer d’un poids dans un cadre confidentiel
Aux oubliettes cette image faussée du/de la psychologue à la mine désintéressée qui regarde les mouches volées. Iel est là pour orienter votre travail d’introspection. Contrairement à ce que les séries nous font croire, iels ne se servent pas de leur carnet de notes pour faire leur liste de course, mais bien pour tisser un compte-rendu millimétré à votre sujet. Lors d’une séance, le.a psychologue reste généralement silencieux.se, mais pas pour autant passif.ve.
Iel oriente ses questions pour vous emmener vers des confidences réparatrices et saillantes. Parler, sans fard, a la même puissance qu’un défouloir. Poser des mots sur ce qui bouscule notre âme est le meilleur moyen d’en connaître l’origine. Les sanglots se laissent aller, le stresse débarrasse le plancher, les craintes s’abandonnent… La séance, qu’elle soit agitée ou non, donne la possibilité de repartir sur de bonnes bases. Une nouvelle page s’écrit avec plus de clarté.
5 – Obtenir des clefs pour s’apaiser
À l’inverse d’un.e médecin qui soigne à coup de médicaments, le.a psychologue n’a pas de « recettes miracles » pour aller mieux en un claquement de doigts. Ce ne sont pas des magicien.ne.s mais plutôt des boussoles qui nous indiquent la route de la réconciliation personnelle. Iels remettent de l’ordre dans les esprits chaotiques en s’appuyant sur des méthodes ciblées.
Il existe par exemple, l’emotional freedom technique (EFT) qui vise à cicatriser des événements traumatisants ou de la Tipi (Technique d’identification des peurs inconscientes) qui suggère de fermer les yeux et de ne rien faire pour laisser passer l’orage. À chaque maux, son accompagnement.
La consultation chez le.a psychologue se fait doucement une place dans le paysage sociétal. Preuve que les mentalités changent : le gouvernement a créé le dispositif « Mon psy » qui propose 8 séances annuelles d’accompagnement psychologique entièrement remboursées. Et en 2021, plus de 6 millions de consultations chez les psychologues ont été enregistrées. Le chiffre a doublé en un an, preuve que le tabou s’estompe au profit d’une santé mentale flamboyante.