Nous sommes le 31 octobre, date de fin du mois Octobre Rose, en faveur de la lutte contre le cancer du sein. L’occasion pour nous de revenir sur cette maladie, qui reste encore un tabou tenace. En effet, la lutte ne doit pas s’arrêter au 31 octobre. Nous devons continuer à en parler afin de populariser le dépistage et permettre à des centaines de femmes et d’hommes de sauver leur vie.
Octobre Rose : informer et dépister
Depuis maintenant 27 ans, Octobre Rose a pour vocation de briser le tabou autour du cancer du sein. Une femme sur huit est concernée en France ainsi qu’une minorité d’hommes. Les professionnels de santé sont unanimes : plus tôt le cancer du sein est dépisté, meilleures sont les chances de guérison.
Octobre Rose est avant tout un moyen de rendre les femmes et les hommes responsables de leur santé, à tous les niveaux. Le but : parler du dépistage et démystifier toutes les questions tournant autour de l’auto palpation des seins et de la mammographie.
Avec la pandémie Covid-19, il a été difficile de réunir le public et d’organiser des événements d’envergure nationale. La course à pied pour réunir des dons pour la recherche s’est par exemple faite à distance cette année. Et fort heureusement, des centaines de Français.es ont joué le jeu et continué à se mobilier. Une belle victoire !
Le cancer du sein en chiffres
Rappelons que près de 50 % des cancers du sein sont diagnostiqués entre 50 et 69 ans. Environ 28 % sont diagnostiqués après 69 ans. Un programme de dépistage gratuit par mammographie est organisé tous les deux ans et proposé aux femmes entre 50 et 74 ans. Encore trop peu de femmes sont au courant de cette initiative.
Le cancer du sein est la forme de cancer qui touche le plus les femmes. C’est aussi la principale cause de mortalité. Les cancers du sein les plus fréquents (95 %) sont les adénocarcinomes, une tumeur qui se développe à partir de cellules glandulaires. À noter aussi que seuls 5 à 10 % des cancers sont d’origine génétique.
La maladie touche une femme sur huit dans l’Hexagone. Tout en sachant qu’une femme ayant déjà vaincu le cancer du sein a trois à quatre fois plus de risque de développer de nouveau un cancer qu’une femme du même âge. Il est donc primordial de continuer à être suivie, même lorsqu’on est en rémission.
Chiffre très encourageant : neuf femmes sur dix sont guéries du cancer du sein lorsque ce dernier est détecté assez tôt. Et c’est là l’essence du combat mené par l’association Ruban Rose : pousser les femmes à se faire dépister via la mammographie et l’auto-palpation régulière de leur poitrine.
Enfin, n’oublions pas les hommes. Ils sont un peu moins d’1 % à être touché chaque année par la maladie. On dénombre environ 500 cas par an. Le signe le plus fréquent est une masse indolore, située près du mamelon. Il est donc aussi primordial de palper régulièrement sa poitrine pour savoir si tout va bien.
Faites un don pour faire avancer la recherche contre le cancer du sein
Nous vous le disions en introduction de cet article : la lutte ne s’arrête pas au 31 octobre. En effet, la diminution du taux de mortalité lié au cancer du sein peut baisser grâce aux avancées de la recherche. Pour la soutenir tout au long de l’année, vous pouvez vous connecter sur plateforme officielle de dons de l’association « Cancer du sein, parlons-en ! ». Ou bien par courrier : C/O Estée Lauder Companies FRance – 48 rue Cambon – 750001 Paris. Vous pouvez aussi faire un virement en envoyant préalablement un mail à contact@cancerdusein.org.
Depuis 2014, l’association Ruban Rose (anciennement « Cancer du sein, parlons-en ! ») a reversé 2 650 000 € à la recherche. En 2019, l’association a remis 550 000 à travers ses prix Ruban Rose. Ainsi que 180 000 € répartis sur trois ans pour une nouvelle bourse de recherche. Grâce au Prix Ruban Rose, plus de trois millions d’euros ont été reversés à plus de 60 équipes de chercheurs.
« Personne ne s’examinera mieux que vous, vu que vous vivez 24h sur 24 avec vous-mêmes ! » – Dr Rémy Salmon, chirurgien spécialiste du cancer du sein. Ne couvrons plus ces seins qu’on ne saurait voir. Montrons les et faisons-nous dépister tout au long de l’année !
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