Vous vous apprêtez à reprendre le chemin du travail avec quelques sages résolutions en toile de fond. Après un été méditatif, vous revenez avec l’envie de raccrocher les cigarettes. Mais entre les collègues qui vous tendent le paquet, le stress qui revient en flèche et la tentation de la « pause clope », difficile de mener à bien cette mission. Pourtant, ce n’est pas impossible ! Avec quelques stratégies, une organisation rusée et un peu de volonté, vous parviendrez à vous détacher de ce rituel qui coûte cher à votre santé (et votre porte-monnaie). Voici comment concilier reprise du travail et arrêt progressif du tabac sans frustrations.
Trouvez d’autres substituts
Pour reprendre le travail tout en réduisant votre consommation de cigarettes, détournez vos envies avec d’autres distractions. Vous pouvez occuper votre bouche différemment, en mâchant un chewing-gum, en buvant une tasse de thé ou en mangeant un fruit par exemple. Ces petits dérivatifs limitent la sensation de manque et rendent les moments de latence plus supportables.
Pour que l’arrêt soit moins brutal, vous avez aussi l’option des cigarettes électroniques. Elles reproduisent les gestes et les sensations associés à la cigarette, sans les effets addictifs et nocifs qui lui sont reprochés. Une alternative plus douce qui permet de se sevrer sans avoir cette impression de privation ou de marginalisation. Familiarisez-vous avec ce palliatif à travers le guide de la cigarette électronique.
Certaines personnes ont tendance à renoncer à cette solution, pensant qu’elle est plus contraignante. Sachez qu’il existe des modèles de cigarettes électroniques compacts, discrets et à forte autonomie, largement compatibles avec les exigences du milieu professionnel. Ceux de type pod ou stylo sont généralement plus adaptés, car ils ont une taille réduite et ne produisent pas de grosses vapeurs.
Fixez-vous des objectifs atteignables
Au lieu d’envisager un sevrage radical et strict, préférez un arrêt échelonné. En étant trop ambitieux.se, vous risquez de vous mettre une pression plus propice à la rechute qu’au progrès. Alors avant de reprendre le travail, prenez le temps de définir des objectifs réalistes. Commencez par espacer vos pauses clopes. Puis si vous voyez que vos efforts payent, réduisez un peu plus votre consommation, jusqu’à ne plus du tout apporter votre paquet au travail.
Si vous êtes un.e fumeur.se aguerri.e et que vous fumez un paquet de cigarettes par jour, passer à zéro cigarette d’un coup pourrait sonner comme une vraie punition. Fixez-vous plutôt des attentes à votre portée, par exemple réduire de moitié votre consommation de cigarettes par semaine. En amont, faites un travail d’analyse et évaluez votre consommation quotidienne pour mieux ajuster vos souhaits. Combien de cigarettes fumez-vous en moyenne par jour ? À quels moments de la journée fumez-vous le plus ? Y a-t-il des éléments déclencheurs qui vous poussent à fumer ?
Parlez-en à vos collègues
Au travail, la cigarette s’apparente parfois à un trait d’union entre collègues. Elle a un peu le même pouvoir fédérateur que la machine à café. Vous avez donc peut-être l’habitude de créer du lien dans un brouillard de fumée et entre deux bouffées. Pour éviter les maladresses de vos partenaires de cendrier et ces invitations fortuites au « tirage de latte », parlez de votre défi à vos collègues. Une fois informé.e.s, iels prendront plus de précautions et ne vous feront plus « bisquer » avec leur briquet ou leur cigarette derrière l’oreille.
Peut-être même que vous lancerez un mouvement de groupes. Si vous avez des collègues très proches, pourquoi ne pas les initier à cet honorable challenge ? En entraînant vos collègues dans cette expérience, souvent tortueuse, vous pourrez vous soutenir mutuellement. À l’inverse, si aucun.e de vos collègues ne semble mordre à l’hameçon, rapprochez-vous des non-fumeur.se.s et provoquez la conversation autour d’un café ou d’un jus de carotte.
Identifiez les moments à risques
Pour réduire votre consommation de cigarettes au travail, portez un regard éclairé sur ce qui vous incite à fumer. Peut-être que le manque s’exprime lorsque vous vous ennuyez ou lorsqu’une réunion importante se présage. Ou alors, quand votre collègue préféré.e est absent.e. En général, il se fait plus rugissant pendant les périodes stressantes.
Un nouveau projet périlleux, un rendez-vous déterminant pour votre carrière, le départ d’un.e collègue de cœur… toutes ces situations ont tendance à décupler le besoin de nicotine. En repérant ces instants de fébrilité, vous pourrez plus facilement les anticiper. Si vous sentez la pression montée, défoulez-vous sur une balle en mousse ou en prenant un quart d’heure de marche.
Célébrez vos petits succès
N’attendez pas d’avoir totalement réussi votre sevrage pour vous acclamer. Apprenez à vous satisfaire des petites évolutions et à avoir de la reconnaissance envers vos exploits. Vouloir réduire sa consommation de cigarettes au travail est encore plus éprouvant. Dans ce cadre formel et anxiogène, vous êtes plus susceptible de craquer. Alors, même en supprimant quatre ou cinq cigarettes dans votre journée, vous remportez déjà une belle victoire.
Pour en prendre conscience et vous motiver davantage, n’hésitez pas à tenir un journal de bord. Indiquez-y l’argent que vous avez pu économiser, les activités que vous avez pu vous permettre et les sentiments que vous avez su affronter. En procédant ainsi, vous n’abordez plus votre sevrage comme un sprint, mais un marathon. Accueillir vos succès passés vous donnera encore plus de ténacité pour aller jusqu’au bout de votre sevrage.
Se libérer de la dépendance à la nicotine nécessite du temps et beaucoup de motivation, mais chaque petit pas compte pour atteindre cet objectif ultime de bien-être. La reprise du travail peut offrir l’opportunité de revoir certaines habitudes et d’acter le changement.
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