On profite du soleil et de cette chaleur enveloppante sur nos corps. Ah mais, attendez… ombre au tableau ! C’est quoi cet inconfort au niveau de notre zone intime qui vient nous enquiquiner et nous empêcher de profiter ? Sujettes ou non aux problèmes intimes tout au long de l’année, le sujet est sur la table pour à peu près toutes les femmes quand vient la belle saison. On fait le point afin d’anticiper la gêne et les gestes à adopter en été.
1 – Une partie délicate qui mérite notre attention
Quand on parle de soins de la zone intime, on parle de la vulve et de la flore vaginale. Parties de notre anatomie délicate, sensibles aux changements extérieurs, elles méritent toutes deux une attention particulière. Et encore plus en été où la chaleur et la transpiration vont venir accentuer la fragilité de notre partie intime. Alors on observe attentivement toute modification d’aspect ou de couleur de ses pertes, toute modification d’odeurs ou toute gêne ou démangeaison.
2 – La clé c’est l’anticipation
L’inconfort intime peut être très gênant, car littéralement situé au milieu de notre corps. Il est de ce fait difficile de faire abstraction et de penser à autre chose. Pour éviter de s’arracher les cheveux, on anticipe la saison chaude.
Les muqueuses de notre intimité sont constituées d’un véritable microbiote qu’il faut entretenir. La solution ? Les probiotiques qui vont équilibrer le pH et l’équilibre de la flore vaginale, notamment si vous êtes sujettes aux mycoses et vaginoses à répétition. Il peut être aussi recommandé d’emporter avec soi des tampons lactobacilles.
Enfin, plus que jamais on prévoit un lubrifiant pour nos rapports sexuels et des préservatifs. On ne veut pas avoir une irritation en plus de la chaleur ambiante.
3 – Attention aux vêtements portés
Ce n’est pas un scoop, porter des vêtements serrés, moulants, en matière synthétique, en plein été est souvent synonyme de transpiration à gogo, et aussi de mycoses. La transpiration au niveau de l’entrejambe acidifie le pH de la vulve. Si vous ne souhaitez pas adopter un style loose pour l’ensemble de votre tenue, essayer à minima d’adopter des sous-vêtements en coton, pas trop serrés, qui ne retiendront pas l’humidité.
4 – On mise tout sur l’hydratation
Un organisme hydraté fonctionnera toujours mieux qu’un organisme déshydraté. Et l’été c’est la saison des apéros à gogo en terrasse. On en oublierait presque de boire de l’eau. Mais pensez-y, pensez à vos muqueuses, vous ne voudriez pas qu’elles se dessèchent comme une éponge sèche…
Alors pour éviter toute sècheresse vaginale et entrainer des complications telles que mycoses, vaginoses, cystites… on boit de l’eau ! On s’hydrate de l’intérieur.
5 – On utilise des produits adaptés
Attention ! Ce n’est pas parce qu’il fait chaud qu’on intensifie l’hygiène intime, et on fait aussi attention à quels produits on utilise. Avec la chaleur on se lave plus régulièrement, certes, mais sachez qu’un jet d’eau claire suffit. Surtout pas de douche vaginale (c’est valable pour le reste de l’année également). On oublie aussi les fleurs de douche ou les gants de toilette pour cette partie, véritables nids à bactéries.
Aussi, concernant les protections menstruelles : nous ne saurions que vous recommander de bannir les tampons qui vont assécher la flore vaginale, les serviettes qui participent au développement des bactéries. Le top du top : la culotte menstruelle ! Nous avons interrogé Chloé, fondatrice de la marque Femmili France qui nous précise que :
« les bonnes culottes menstruelles (parce qu’il en existe de mauvaise qualité) sont dépourvues de nanoparticules. En plus de ne pas irriter particulièrement en été, elles ne provoquent pas à long terme de maladies contrairement aux serviettes et tampons. Pour prendre soin de sa vulve l’été, l’important est de faire attention aux matières que l’on porte. Pour la conception des culottes Femmili France, je n’utilise que des matières végétales qui n’accentuent pas la transpiration et qui sont respectueuses de l’hygiène intime »
6 – On redouble de vigilance à la plage ou à la piscine
On ne garde pas son maillot de bain mouillé trop longtemps. Le top est de pouvoir prendre une douche à l’eau claire après son bain, afin de se débarrasser du sel. Valable sur l’ensemble de notre corps et notamment nos cheveux.
Sachez que le maillot mouillé augmente la prolifération des champignons et le développement des mycoses. Si vous le pouvez, enfilez une culotte sèche après votre séance de baignade. Si la douche ou le changement de sous-vêtement n’est pas envisageable, un petit pschitt d’eau thermale ou de lingette pour bébé sauvera les meubles le temps de rentrer retrouver votre douche.
On a un dernier secret pour une intimité en bonne santé : dormez nue ! Vous aurez moins chaud, vos parties intimes respireront et en bonus, vous vous (ré)appropriez votre corps.
