Cuisine thérapie : une recette qui vous veut du bien !

Avec les fêtes de Noël, on a tendance à passer beaucoup de temps en cuisine. Même si on n’est pas forcément l’hôte du jour J, l’hiver nous pousse a concocter de bons petits plats pour régaler notre famille ou simplement nous-même. Vous l’ignoriez peut-être, mais cuisiner équivaut à une véritable thérapie. Différentes vertues que les psychologues reconnaissent et surnomment simplement la « cuisine thérapie ». Voici 5 bonnes raisons de vous y mettre.

1 – La cuisine est apaisante

Vous n’avez jamais ressenti une sensation d’apaisement en suivant les étapes d’une recette de cuisine ? C’est tout à fait normal ! On se sent rassuré.e et guidé.e, surtout quand on a la fâcheuse habitude de ne pas faire les choses dans le bon ordre. Certain.e.s peuvent même développer un sentiment de contrôle. Comme l’explique un des rédacteurs de Cuisine-therapie.com :

« Il y a quelque chose de réconfortant dans le fait que, si vous faites fondre du beurre et que vous ajoutez de la farine et du bouillon chaud, ça va s’épaissir ! C’est une certitude dans un monde où tout est incertain ! »

Et lorsque les choses ne se passent pas toujours comme prévu (cela arrive souvent en cuisine), le fait de s’autoriser à cuisiner sans recette préalable peut aussi être une source d’apprentissage intéressante.

De fait, on apprend à se reconnecter à soi et à ses envies propres. On apprend à faire confiance à ses 5 sens qui nous guident seuls lorsqu’on cuisine un plat sans recette. On va aussi apprendre à lâcher du lest, s’éloigner de cette course à la performance permanente et de la peur de l’échec. Cela nous permet de travailler sur notre peur de l’inconnu, à rebondir face à l’imprévu, à s’émanciper de la recette « communément approuvée par d’autres » pour finalement apprendre à se faire confiance.

2 – Elle a aussi des vertus méditatives

Cela vous surprend ? Et pourtant, suivre une recette implique de la concentration, de l’attention et de la précision dans ses gestes. Toujours selon Cuisine-therapie.com :

« De toute évidence, la cuisine apaise l’anxiété, force à rester concentré.e et empêche de s’inquiéter. Cela peut même être une distraction pour quelqu’un qui a tendance à ruminer, un soulagement pour l’esprit. »

Par là même, on se vide la tête des soucis du quotidien pour se concentrer sur une tâche bien précise. La cuisine est méditative à partir du moment où l’on se retrouve avec les ingrédients bruts devant soi. Comment vais-je couper cette pomme de terre ? Je fais plutôt des cubes ou des lamelles avec mes courgettes ?

À ce moment précis, on ne se concentre pas sur l’étape d’après, mais plutôt sur le moment présent. Et sans s’en rendre compte, on rentre dans une sorte de méditation positive. Lorsqu’on est connecté.e à soi, il devient très facile de laisser libre cours à ses idées.

3 – Cuisiner développe la confiance en soi

Qui n’a jamais été fièr.e de lui.elle lorsqu’il a parfaitement réussi une recette tant au point de vue visuel que gustatif ? Même ceux.elles qui ne sont pas très branché.e.s cuisine ressentent un sentiment de fierté lorsqu’ils.elles arrivent à cuisiner un petit plat, aussi simple soit-il.

C’est une réalité : cuisiner un plat ou une pâtisserie est valorisant et booste l’estime de soi. On se sent valorisé.e, surtout quand notre entourage valide ! On se verra aisément dire « c’est moi qui l’ai fait !« .

Et c’est encore plus gratifiant lorsqu’on a réussi à cuisiner un très bon plat, sans l’aide d’une recette. Le fait de s’être aventuré.e hors des sentiers battus a payé ! On expérimente sa puissance créative en cuisine, celui.elle qui ose un mariage de saveurs inédites. Et lorsqu’on se rend compte de ce que l’on est capable de faire en cuisine, on se dit tout simplement : « et si j’appliquais ça dans ma vie en général ?« .

4 – Cela apaise notre relation avec la nourriture

Comme l’explique le diététicien Sofyann Abidi :

« Chaque trouble du comportement alimentaire vient avec son lot de défis lorsqu’on s’aventure dans la cuisine. Pour des patient.e.s souffrant de boulimie ou d’hyperphagie, il s’agit d’éviter de provoquer des épisodes d’hyperalimentation. Tandis que quelqu’un atteint d’anorexie devra gérer son évitement de la nourriture. »

De fait, de plus en plus de thérapeutes poussent leurs patient.e.s à cuisiner. Le but ? Réinvestir le repas comme un moment de partage et de convivialité. Cette initiative peut également aider le patient à pacifier sa relation avec la nourriture.

La cuisine thérapie permet de prendre conscience de ses ressentis et de l’image que l’on porte sur soi. Elle nous permet de décrypter nos automatismes et de nous défaire de ce qui n’a pas de sens. On ajuste aussi son degré de perfectionnisme et on s’attelle à comprendre son besoin de se conformer à des injonctions extérieures.

Par là même, on interroge sa peur du regard de l’autre et on finit par s’apaiser dans sa relation à la nourriture.

5 – Cuisiner permet de sociabiliser

N’avez-vous jamais remarqué à quel point la cuisine est le centre névralgique d’une maison ou d’un appartement ? On s’y croise, on y discute, on y prépare des plats élaborés ou plus rapides. On y fait même l’amour, on s’y pose pour téléphoner tranquillement… Bref, la cuisine est un véritable lieu de vie.

Et encore plus lorsqu’on mitonne un bon petit plat. Les odeurs finissent par allécher les membres de notre famille et ils ne se privent pas de venir faire un petit tour pour savoir « à quelle heure on va manger« . C’est aussi l’occasion de nouer des liens sociaux avec un.e proche qui veut apprendre à cuisiner, veut vous aider à préparer un gâteau ou a tout simplement envie de partager une recette avec vous.

Par ce biais, on apprend à décrypter ses modes de fonctionnement et ses croyances limitantes. On se dit : « j’ai l’habitude de faire comme ça, mais cette technique marche aussi au final« . La cuisine thérapie encourage à se faire confiance, à s’autoriser à faire différemment et à s’émanciper de ce qui ne fait, finalement, plus trop sens pour nous.

Cuisiner permet ainsi de faire émerger qui l’on est, d’où l’on vient et qui on souhaite devenir. On vous l’a prouvé : cuisiner avec ou sans recette à de grandes vertues thérapeutiques ! Envie d’en discuter ? On vous attend sur le forum, rubrique Confiance en soi. Et si vous avez des recettes à partager, direction la rubrique Cuisine !

Amandine Cadilhon
Amandine Cadilhon
Journaliste mode, mes articles, mettent en lumière les diverses tendances et styles qui façonnent l'univers de la mode féminine. Mon objectif est de proposer un contenu diversifié et accessible à toutes et tous, en soulignant l'importance de l'expression personnelle et de l'empowerment à travers la mode.
Vous aimerez aussi

Combien de douches faut-il vraiment prendre par semaine quand on a des problèmes de peau ?

Vous souffrez de particularités de peau comme l’eczéma, l’acné ou le psoriasis ? Vous n’êtes pas seul·e, et...

Voici comment associer massages bien-être et alimentation équilibrée pour une harmonie globale

Prendre soin de soi, c’est bien plus qu’une quête de "silhouette parfaite" : c’est avant tout une histoire...

3 massages rapides à réaliser solo pour calmer son anxiété

Le stress et l’anxiété font parfois partie du quotidien, mais cela ne signifie pas qu’on doit les accepter...

Vous aimez regarder la neige tomber ? Il y a une raison psychologique, découvrez-la

Imaginez-vous emmitouflé.e dans un plaid bien chaud, une tasse de chocolat fumant entre les mains, alors que de...

Activité physique : l’IA révèle ce qu’il faudrait faire quotidiennement

Pendant des années, on a entendu que faire 10 000 pas par jour était la clé pour rester...

5 choses que les femmes ne devraient jamais faire à leurs yeux : avertissements des optométristes

Tout le monde doit donner la priorité à la santé de ses yeux. Après tout, la vue est...