Notre génération en quête de sens et d’apaisement cherche sans cesse de nouvelles façons de se reconnecter à la nature et à son moi profond. Parmi les outils les plus populaires du moment pour y parvenir : le earthing. Ou comment marcher pieds nus dans la nature peut nous aider à nous détendre et à nous ancrer dans le moment présent.
Earthing : entre réels bienfaits et vertus supposées
Est-ce une nouvelle mode ou un nouvel outil réel pour se faire du bien ? Le earthing consiste à retrouver le plaisir de marcher pieds nus. Mais pas n’importe où ! L’idée ici est de se promener sur un sol naturel, que l’on choisisse de déambuler sur la plage, dans son jardin ou dans un parc. Earth signifie en effet Terre en anglais.
Et si cette tendance fait fureur, c’est qu’elle aurait de nombreuses vertus. Certains adeptes de cette pratique estiment ainsi que les pieds au contact du sol auraient la capacité d’absorber les électrons libres présents dans la terre. Ces électrons agiraient alors comme des anti oxydants et lutteraient donc contre les radicaux libres.
Réelle vertu ou bienfait supposé, qu’importe, le earthing a quoiqu’il arrive quelques avantages indéniables. Le premier, nous aider à nous ancrer dans le moment présent. Marcher pieds nus, c’est prêter attention aux sensations que procure le sol sous notre voûte plantaire. On se concentre sur la fraîcheur, le relief, l’humidité… Cette focalisation nous permet alors de faire taire un instant le brouhaha mental.
Deuxième vertu indéniable du earthing, celle de nous reconnecter à notre environnement, à la nature, à notre vraie nature… Nous avons quelque peu oublié ce lien qui nous unit à la Terre qui nous porte, à la nature qui nous entoure. Marcher pieds nus, c’est retrouver cette connexion bienfaisante, apaisante. C’est retrouver sa juste place dans le monde et revenir à l’essentiel. Alors, on s’y met ?
Choisir son lieu et trouver le moment propice pour pratiquer
Comment se mettre au earthing alors ? Plusieurs options s’offrent à nous. La première, faire une « séance » quand on en ressent le besoin. Quand on sent qu’il est temps de revenir à nous, dans une période troublante ou stressante par exemple.
La seconde, en faire un rendez-vous hebdomadaire. Lors de la promenade dominicale notamment. Ou, même si cela demande plus de discipline, en faire une pratique quotidienne. Le matin au réveil ou en fin de journée dans son jardin. À la pause-déjeuner, dans le parc le plus proche du bureau… À chacun de trouver son lieu, et le moment propice pour cela.
S’il peut se pratiquer de façon isolé, le earthing peut aussi être combiné avec d’autres activités. Le yoga, la méditation peuvent ainsi se faire pieds nus sur un sol naturel, là encore, dans un parc ou dans un jardin.
L’important quoiqu’il arrive reste de marcher pieds nus suffisamment longtemps (30 minutes par exemple) mais aussi et surtout en toute conscience pour en tirer le meilleur parti. On se concentre donc, comme nous l’avons vu, sur les sensations offertes par le sol. Température, humidité, relief, chatouilles…
On poursuit ensuite avec un exercice de visualisation en imaginant que l’énergie de la Terre passe en nous des pieds jusqu’au sommet du crâne. On peut enfin visualiser un courant inverse, nous permettant de renvoyer nos énergies négatives, usées, notre fatigue ou notre frustration à la terre. De quoi nettoyer son énergie et recommencer notre journée ou notre semaine du bon pied…
Avez-vous déjà testé ? Croyez-vous aux bienfaits du earthing ? On en parle sur le forum.