En cette saison des bûches, raclettes, fondues et tartiflettes, les estomacs sont fortement sollicités. En plus des longs et copieux repas de fêtes, les problèmes de digestion font souvent leur arrivée. Voici quelques gestes à mettre en place pour éviter ces intoxications alimentaires.
Qu’est-ce qu’une intoxication alimentaire ?
Scientifiquement dénommée comme TIAC : toxi-infection alimentaire collective, elle se contracte après une indigestion de nourriture ou de boisson. Selon Santé Publique France, en 2019, environ 15 650 personnes ont été affectées. Parmi elles, 609 se sont rendues à l’hôpital et 12 sont décédées. Les intoxications alimentaires font suite à la « consommation d’un ou plusieurs aliments contaminés par une bactérie telle que E. coli, la salmonelle ou Listeria », selon l’Institut Pasteur.
De nombreux symptômes surviennent : crampes abdominales, maux de tête, nausées et vomissement, fièvre et diarrhées. Généralement, cela ne dure que quelques jours. Mais il faut se méfier des complications chez les personnes plus fragiles (femmes enceintes, enfants, personnes âgées, personnes sous traitements, etc.). Pour prévenir ces intoxications, l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (l’Anses) nous donne quelques bons réflexes à introduire dans son quotidien.
1 – Se laver les mains
Cela peut paraître évident pour beaucoup, mais il s’agit d’un geste élémentaire. Il vous faut bien veiller à les nettoyer à l’eau chaude et au savon au moins vingt secondes, en n’oubliant pas vos ongles. Ce lavage est nécessaire après toute action contaminante et après avoir touché des aliments crus. Il vous permet de prévenir la contamination des aliments.
2 – Le frigo, maître de l’hygiène alimentaire
Au centre de la cuisine, le frigo regorge de bons petits réflexes à avoir. Veillez d’abord à ne pas conserver vos plats plus de deux heures à température ambiante avant la réfrigération. La zone la plus froide du frigo doit se trouver entre 0°C et 4°C. Puis, pour ranger vos aliments, le mieux est d’entreposer les viandes, poissons et fruits de mer tout en haut (là où la température est la plus basse). Les fruits et les légumes dans le bac tout en bas, là où la température oscille entre 8°C et 10°C.
Par ailleurs, si vous souhaitez conserver au mieux le goût de vos tomates, ne les mettez pas du tout au réfrigérateur. Et enfin, veillez à avancer les aliments à consommer en priorité. Selon l’Anses, « les produits traiteurs, pâtisseries à base de crème, aliments très périssables vendus à la coupe non pré-emballés ou vendus au détail sans mention de date limite de consommation ne doivent pas être conservés trop longtemps. Une durée inférieure à trois jours est recommandée ».
Afin d’éviter tout risque de contamination, vous pouvez retirer les suremballages des aliments. Également, l’agence sanitaire rappelle que le frigo doit être très entretenu. Si jamais un peu de sauce vient à choir sur une étagère, il vous faudra la nettoyer de suite pour éviter une invasion de bactéries. Un nettoyage complet du réfrigérateur est recommandé autant que possible, et au moins une fois par année.
3 – Bien laver ses aliments pour éviter une intoxication alimentaire
Les denrées sont comme vos mains, les corps étrangers s’y accrochent vite et il faut donc les retirer avant de cuisiner. Pensez donc bien à nettoyer tous vos légumes et herbes aromatiques avant de les utiliser.
En effet, de nombreux micro-organismes et pesticides s’y cachent toujours. Pour préparer de la salade pour une femme enceinte – et donc lui éviter une listériose – il vous suffit de la laisser tremper dans de l’eau froide avec un demi-verre de vinaigre blanc. Vous n’aurez plus qu’à la rincer à l’eau claire avant de l’assaisonner.
4 – À chaque aliment, sa planche à découper
L’Anses nous rappelle encore à nos réflexes hygiéniques dans la préparation du repas. Chaque ustensile et chaque planche doivent être bien nettoyés après chaque utilisation. Et surtout, il faut utiliser une planche pour la viande et les poissons crus, et une autre pour les produits cuits et légumes propres. Cette rigueur permet d’éviter toute contamination croisée.
5 – Vite consommer les produits préparés
Si vous possédez des produits venant de traiteurs, des plats cuisinés ou encore des pâtisseries avec de la crème, il est essentiel de vous tenir aux dates limite de consommation. Si elles ne préfigurent pas sur l’emballage, vous pouvez compter trois jours maximum pour les consommer.
6 – La viande hachée peu cuite, cause d’intoxication alimentaire
Vous adorez manger votre steak haché saignant, mais vous êtes enceinte ou vous avez un système immunitaire fragile ? Nous sommes au regret de vous annoncer que cela n’est pas très recommandé. En effet, de même que pour les enfants, il est recommandé de bien cuire sa viande hachée à cœur pour éviter tout risque de contamination par des agents pathogènes.
7 – Se méfier du cru
C’est le grand écueil des fêtes, les aliments crus sont délicieux, mais souvent cause d’intoxication. Alors, à nouveau pour les femmes enceintes, enfants et personnes immunodéprimées, il est déconseillé de manger de la viande, du poisson et des produits laitiers au lait crus. Vous pouvez faire une exception pour les fromages à pâte cuite pressée comme le gruyère ou le comté.
8 – La décongélation au froid
Pour supprimer les parasites des poissons, vous pouvez les congeler pendant sept jours. Cette méthode est recommandée avant de cuisiner des plats à base de poisson. Néanmoins, vérifiez que les produits vendus frais n’ont pas été congelés au préalable afin d’éviter une recongélation. Quant à la viande, la congélation dite « à cœur » permet l’inactivation des parasites.
D’une manière générale, la congélation permet d’interrompre la multiplication des microbes. Or, il faut être vigilant.e lors de la décongélation puisque c’est à ce moment que l’on peut la réactiver. Alors, pour limiter les risques, décongelez au frigo plutôt qu’à température ambiante. Et surtout, il ne faut jamais recongeler un aliment.
9 – Une petite astuce contre l’intoxication alimentaire : les gummies
Afin de prévenir les intoxications alimentaires, vous pouvez avoir recours aux gummies. Il s’agit de petites pastilles à consommer quotidiennement. Parmi les plus populaires, on trouve les gummies digestion de la marque Les Miraculeux. Vegan, sans sucre, aux bons goûts de litchi et de pomme, elles facilitent le transit intestinal, la digestion et soulagent l’inconfort digestif.
Les gummies de chez Bears with benefits sont également vegan et sans sucre ajouté. Ces compléments sont fabriqués à base de prébiotique (inuline), de vitamine B6 et de probiotiques (bacilles coagulants). Grâce à cela, ils assurent l’équilibre de l’intestin, le développement d’une flore intestinale saine et ils renforcent le système immunitaire.
Si malgré tous ces efforts, vous souffrez toujours d’intoxications fréquentes, n’hésitez pas à vous diriger vers un.e médecin qui saura vous accompagner.