La maladie de Parkinson, un nom qui évoque souvent des images de tremblements caractéristiques. C’est une maladie complexe du système nerveux qui affecte des millions de personnes dans le monde. En France, 1 adulte sur 250 est touché.e. Malgré sa prévalence, elle reste entourée de nombreuses idées fausses. À l’occasion de la Journée mondiale de la maladie de Parkinson ce jour, plongeons dans la vérité derrière ces idées reçues, démêlant le vrai du faux pour mieux comprendre cette maladie.
La maladie de Parkinson n’affecte que les personnes âgées
C’est l’un des mythes les plus répandus sur la maladie de Parkinson. Bien qu’elle soit plus fréquente chez les personnes âgées, elle peut également toucher des individu.e.s plus jeunes. En fait, environ 5 à 10 % des cas de Parkinson surviennent avant l’âge de 50 ans. C’est ce qu’on appelle le Parkinson précoce. Cela signifie que même les jeunes adultes et parfois même les adolescent.e.s peuvent être confronté.e.s à cette maladie.
Le tremblement est le seul symptôme de la maladie
Bien que le tremblement soit l’un des symptômes les plus reconnaissables de la maladie de Parkinson, il ne s’agit pas du seul. Les autres symptômes peuvent inclure une rigidité musculaire, une lenteur des mouvements (bradykinésie). Des problèmes d’équilibre et de coordination, ainsi que des changements dans la posture. De plus, certains symptômes non moteurs tels que la dépression, l’anxiété et les troubles du sommeil peuvent également être présents. Le tableau clinique de la maladie de Parkinson est ainsi en réalité très varié.
Les malades sont mentalement diminué.e.s
C’est l’un des mythes les plus dommageables sur Parkinson. Bien que la maladie puisse entraîner des troubles cognitifs chez certain.e.s patient.e.s, la plupart des personnes atteintes de Parkinson conservent leurs capacités intellectuelles intactes. De nombreuses personnes vivant avec Parkinson continuent ainsi à travailler et à mener des activités sociales.
Parkinson est uniquement causé par le vieillissement
Bien que l’âge soit un facteur de risque important pour le développement de la maladie de Parkinson, ce n’est pas la seule cause. Les chercheurs ont identifié des facteurs génétiques, environnementaux et même des traumatismes crâniens comme des éléments pouvant contribuer au développement de la maladie. De plus, il existe des cas de Parkinson dits « sporadiques », où aucune cause spécifique ne peut être identifiée.
Il n’existe aucun traitement
Bien que la maladie de Parkinson ne puisse pas être guérie, il existe de nombreux traitements qui peuvent aider à contrôler les symptômes et à améliorer la qualité de vie des patient.e.s. Certains médicaments peuvent aider à compenser la perte de dopamine dans le cerveau, réduisant ainsi les symptômes moteurs. De plus, la thérapie physique, occupationnelle et la thérapie par l’exercice peuvent également jouer un rôle important dans la gestion de la maladie.
La maladie de Parkinson est une sentence de mort
La maladie de Parkinson a un impact significatif sur la vie d’une personne, certes. Mais ce n’est pas une condamnation à mort. Avec un traitement approprié et une prise en charge adaptée, de nombreuses personnes atteintes de Parkinson peuvent mener une vie active et enrichissante pendant de nombreuses années après le diagnostic. De plus, la recherche sur la maladie progresse constamment. Cela ouvre la voie à de nouveaux traitements dans le futur.
La maladie de Parkinson reste une condition complexe et souvent mal comprise. En démêlant la vérité derrière ces idées reçues, nous pouvons mieux comprendre les réalités de cette maladie et soutenir celleux qui vivent avec elle.