Entre les sautes d’humeur, la fatigue et les autres symptômes physiques, comme l’atrophie vaginale, les effets de la ménopause sont parfois très difficiles à vivre. Mais une solution naturelle semble être efficace pour s’en débarrasser !
La ménopause est une phase de transition inévitable dans la vie des femmes. Elle survient généralement à la cinquantaine et est marquée par l’arrêt des menstruations. Ce changement est accompagné d’un lot de symptômes physiques et moraux, tels que la fatigue, les sautes d’humeur, les bouffées de chaleur, les douleurs lors des rapports sexuels, ainsi que la sècheresse vaginale. Toutefois, certaines recherches ont été menées à ce sujet, démontrant l’importance de la masturbation durant cette période délicate.
Rappelons que la masturbation n’est ni sale, ni honteuse, ni perverse, ni réservée exclusivement à l’adolescence ou au célibat ou aux pénis, loin de là.
Atrophie vaginale : le fléau de la ménopause
Lors de la ménopause, la production d’œstrogène est réduite de manière considérable, voire arrêtée. Cela engendre plusieurs effets sur le corps, notamment au niveau de l’appareil génital. L’un des défis les plus courants de la ménopause est bien l’atrophie vaginale. Ce phénomène est caractérisé par l’assèchement et l’amincissement des parois vaginales. Par conséquent, cela occasionne de l’inconfort, ainsi que des douleurs lors des rapports sexuels, chamboulant le bien-être physique et mental de la vie des femmes ménopausées.
L’université d’Harvard a mis en lumière les effets positifs de l’activité sexuelle
Les chercheurs de l’université d’Harvard ont mené une récente étude sur l’impact positif de la pratique sexuelle durant la période de la ménopause. La recherche est particulièrement axée sur la réduction des symptômes de l’atrophie vaginale via cette solution naturelle. En effet, l’activité sexuelle, y compris la masturbation, stimule l’afflux sanguin au niveau de la zone pelvienne. Cela prévient l’atrophie et permet aux tissus vaginaux de retrouver leur élasticité. De plus, cela réduit les douleurs lors des rapports sexuels et améliore ainsi la qualité de vie des femmes ménopausées.
L’étude SWAN : la masturbation et la production de la testostérone
Une enquête épidémiologique notable s’est également intéressée à cette thématique avec une cohorte de 3000 femmes âgées entre 45 et 50 ans. Elle est connue sous le nom de SWAN (Study of Women’s Health Across the Nation). Cette étude s’est intéressée à la relation entre la libido, la masturbation, ainsi que la production de la testostérone chez les femmes durant la phase de la ménopause. Cette hormone est responsable du désir sexuel, et sa production est réduite de manière naturelle durant la ménopause. C’est la raison pour laquelle la libido diminue chez les femmes ménopausées. Cependant, l’étude SWAN a mis en évidence un lien étroit entre la masturbation, la libido et la production de la testostérone. Selon les résultats, le niveau de sécrétion de cette hormone est élevé chez les femmes ménopausées pratiquant la masturbation. Elles ont ainsi une libido plus importante.
La ménopause est une période délicate qui peut bouleverser le quotidien des femmes. Elle est accompagnée de plusieurs symptômes peu agréables tant sur le plan physique que psychologique. L’atrophie vaginale est l’une des problématiques les plus courantes durant cette phase. Cette dernière provoque de l’inconfort, l’assèchement des tissus de l’appareil génital et des douleurs lors des rapports sexuels. Toutefois, selon l’étude de l’université d’Harvard et l’enquête de SWAN. L’activité sexuelle, seule ou avec son partenaire, peut réduire de manière surprenante les effets indésirables de ce phénomène en régulant la production des hormones sexuelles.
La clé pourrait donc être dans le plaisir personnel pour naviguer avec sérénité les eaux tumultueuses de la ménopause. Bien sûr, rien de « bizarre » si on ne se masturbe pas. La masturbation ne doit pas être une énième injonction sexuelle. Chacun sa recette, chacun ses envies !