Ces facteurs de risques du cancer du sein qu’on ne soupçonne pas forcément

Le silence autour de certains facteurs de risque du cancer du sein pourrait vous coûter cher : découvrez ces vérités méconnues !

Facteurs de risques génétiques et héréditaires méconnus

La connaissance des facteurs de risque constitue une arme essentielle dans la lutte contre le cancer du sein. Si certains éléments sont bien connus du grand public, d’autres, tels que les particularités génétiques et hérediditaires, demeurent moins évidents à appréhender pour bon nombre de personnes.

Mutations génétiques : un héritage lourd de conséquences

Des mutations spécifiques au sein des gènes peuvent prédisposer à un risque accru de développer un cancer du sein. Ces anomalies génétiques, transmises d’un parent à ses enfants, concernent notamment les gènes BRCA1 et BRCA2. Lorsqu’une mutation affecte ces gènes, le risque pour une femme d’être un jour diagnostiquée avec cette maladie peut atteindre jusqu’à 85 %. De plus, ces mutations augmentent également la probabilité d’un cancer bilatéral ou d’autres types de cancers, comme ceux des ovaires.

Voici quelques syndromes associés à un risque accru de cancer du sein :

  • Syndrome de Li-Fraumeni : ce syndrome multiplie les chances de voir apparaître divers cancers, dont celui du sein.
  • Ataxie télangiectasie (AT) : liée à une mutation du gène ATM, responsable de la réparation de l’ADN endommagé, elle est observée dans certaines familles où le taux de cancer du sein est élevé.
  • Syndrome de Cowden : il augmente significativement le risque non seulement pour le cancer du sein mais aussi pour des cancers gastro-intestinaux et thyroïdiens.
  • Syndrome de Peutz-Jeghers : il élève le risque pour plusieurs types de cancers, y compris celui du sein.

Ces informations soulignent l’importance cruciale d’une analyse approfondie des antécédents familiaux en matière de cancer. Il est conseillé aux personnes ayant des cas multiples ou précoces dans leur famille, ou chez qui aucune mutation connue n’a été identifiée malgré la présence frappante d’antécédents familiaux, d’échanger avec un.e professionnel.le de santé sur la possibilité d’une consultation en génétique. Cette démarche peut se révéler déterminante pour anticiper et prendre en charge efficacement le risque oncogénique.

Rôle pivot des professionnel.le.s de santé

L’évaluation rigoureuse des facteurs héréditaires implique souvent l’intervention d’un.e spécialiste qui saura guider les patients vers les ressources adéquates, telles que les centres belges spécialisés en génétique. Ces professionnel.le.s sont aptes à répondre aux interrogations concernant les implications médicales et psychologiques liées au risque génétique familial.

Influences environnementales et comportementales insoupçonnées

En dehors des facteurs génétiques, notre mode de vie quotidien et notre environnement cachent des risques parfois insoupçonnés pouvant influer sur l’apparition du cancer du sein. Les habitudes de vie modifiables telles que l’alimentation, le niveau d’activité physique ou encore l’exposition à certaines substances chimiques jouent un rôle non négligeable dans la prévention de cette maladie.

Mode de vie et risques associés

La sédentarité et une alimentation déséquilibrée peuvent favoriser le surpoids. Pourtant, il est possible d’agir en adoptant une alimentation équilibrée et en pratiquant une activité physique régulière qui nous plaît.

L’impact méconnu des habitudes procréatives

Les décisions relatives à la maternité peuvent également avoir des répercussions inattendues. Ainsi, les femmes qui ont leur première grossesse après 30 ans ou celles qui n’ont jamais eu d’enfants présentent un risque légèrement plus élevé. En revanche, avoir plusieurs enfants ou une première grossesse avant 20 ans semble offrir une protection supplémentaire contre le cancer du sein.

Exposition professionnelle et domestique aux produits chimiques

Nous sommes entourés par divers produits chimiques dans notre quotidien, que ce soit à domicile ou sur notre lieu de travail. Même si les liens directs avec le cancer du sein restent à prouver scientifiquement, il est prudent d’utiliser ces substances en respectant scrupuleusement les consignes de sécurité pour limiter toute exposition inutile.

Prendre conscience des influences environnementales et comportementales permet non seulement une meilleure prévention mais aussi une approche proactive face au risque du cancer du sein. Chaque choix quotidien peut être considéré comme une étape vers la préservation de sa santé mammaire.

Anaëlle G.
Anaëlle G.
Adepte des réseaux sociaux, j'ai toujours passé mon temps à naviguer sur les sites de mode, santé et beauté pour les femmes. On a toutes besoin de se sentir belles quelle que soit sa taille et c'est ce qui me plaît chez The Body Optimist.
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