La sieste, souvent prescrite aux bambins, s’applique bien au-delà des lits-parapluies. Il n’y a pas d’âge limite pour s’offrir ce petit somme expéditif de la mi-journée. Nul besoin d’avoir cinq ans et d’être en couche-culotte pour prétendre à ce repos éclair. Sur votre lieu de travail ou dans vos pénates, vous pouvez très bien plier vos paupières et vous assoupir quelques instants pour rompre avec votre mode de vie effréné. Cependant, il faut veiller à ne pas partir trop loin au pays des rêves et à garder ses distances avec Morphée, sinon vous risquez de le regretter la nuit tombée. Voici donc les secrets d’une sieste réparatrice et efficace.
Faites la sieste en position allongée
Si vous êtes sur votre lieu de travail, vous n’avez pas trente-six solutions. Vous pouvez dormir la tête entre les bras comme le font les étudiant.e.s désintéressé.e.s au fond de la classe ou vous appuyer contre le dossier de votre chaise tournante. Cependant, ce n’est pas la meilleure posture pour exécuter une sieste requinquante. Il est plutôt recommandé de se mettre à l’horizontale.
Si votre boss vous l’autorise, gardez un matelas en mousse de qualité dans un coin de l’open-space ou de la salle de réunion. Vous pouvez consulter ce site pour trouver un nid moelleux passe-partout et discret. Le but de la sieste n’est pas de se réveiller avec les cervicales en vrac ou les fesses talées. D’où l’intérêt de s’allonger de tout son long pour un confort optimal et une déconnexion immédiate. Ainsi, toutes les parties de votre corps ont un appui stable et peuvent se relâcher plus facilement. C’est tout l’art d’une sieste réparatrice.
Évitez votre lit
Pendant le coup de barre de l’après-midi, vous avez peut-être tendance à tourner vos talons vers la chambre à coucher et à vous perdre dans votre lit. Cependant, ce n’est pas une idée très lumineuse pour faire une sieste réparatrice.
Cet écrin douillet que vous chérissez infiniment risque de vous tirer dans un sommeil trop profond et contre-productif. Votre cerveau associe cet endroit à la nuit. Il est donc susceptible de se mettre en veille comme si vous alliez faire le tour du cadran. Préférez plutôt le canapé (à condition qu’il puisse vous accueillir en entier) ou un lit d’appoint prévu à cet effet.
Ne dépassez pas les 20 minutes
Pour faire une sieste réparatrice, veillez à vous programmer un réveil (délicat de préférence) fixé vingt minutes plus tard. Vous vous dites peut-être que c’est trop peu. Vous aurez à peine le temps de fermer les yeux qu’il faudra déjà les rouvrir. Pourtant, en franchissant ce seuil et en laissant le hasard vous sortir des bras de Morphée, vous risquez de vous sentir encore plus engourdi.e par la fatigue.
Toutes les vertus de la sieste résident dans sa courte durée et son timing à grande vitesse. Si vous jouez les prolongations contre le coussin, gare à l’effet de somnolence post-sieste.
Mettez-vous à l’aise
Desserrez la cravate, détachez la braguette, faites tomber les chaussures… bref, débarrassez-vous de tout ce qui est susceptible de vous gêner ou de vous encombrer. Difficile d’arborer son pyjama à fleurs et son bonnet de nuit au travail. Si vous ne pouvez pas vous permettre de troquer le pantalon à pince contre le bas en maille côtelé ou de revêtir momentanément un sweat molletonné, trouvez le confort autrement.
Relâchez votre ceinture d’un ou deux crans, enlevez les premiers boutons de votre haut et placez une couverture sur vous pour maintenir votre chaleur corporelle à bonne température. Plus rien ne peut entraver votre dodo express. Pour une sieste vraiment réparatrice, ôtez tout le superflu qui vous emprisonne le corps.
Plongez-vous dans le noir
Si vous êtes au boulot, vous n’allez pas tirer les rideaux et débrancher tous les ordinateurs pour avoir la paix des yeux. C’est évident. Pourtant, il est essentiel de se mettre à l’abri des sources lumineuses pour mener à bien cette sieste réparatrice.
Ce n’est pas un scoop : la lumière, qu’elle soit naturelle ou artificielle, retarde l’endormissement et induit l’horloge biologique en erreur. Si votre environnement ne se prête pas au noir complet, munissez-vous d’un masque de sommeil. Avec cet accessoire sur vos paupières, vous vous éclipsez des nuisances lumineuses et vous n’embêtez personne autour de vous.
Des exercices de visualisation pour lâcher-prise
Faire une sieste réparatrice n’est pas donnée à tout le monde. Parfois, il est difficile de mettre son cerveau sur pause et de faire le ménage dans sa tête. Résultat : vous passez plus de temps à vous torturer les méninges qu’à vous laisser prendre par la main de Morphée.
Si vous n’arrivez pas à fermer l’oeil, même avec le renfort des moutons, tentez les exercices de visualisation. Une image positive doit se répercuter sur vos yeux clos. Il peut s’agir d’un souvenir d’enfance, d’un paysage paradisiaque ou d’un animal mignon. Ce qui compte c’est que ce tableau mental vous évoque quelque chose d’apaisant.
Faites preuve de régularité avec la sieste
La sieste n’est pas une habitude qui s’acquiert en un essai. C’est un exercice qui nécessite rigueur et discipline. Ce n’est pas en faisant une sieste une fois tous les trois mois que vous allez constater un changement ou un regain d’énergie.
Il est important de « ritualiser » la sieste et de la renouveler chaque jour pour en tirer de vrais bénéfices. Eh oui, dormir sur commande, ça s’apprend. Plus vous reproduisez le geste, plus il s’exécute naturellement. C’est tout le secret de la sieste réparatrice.
S’octroyer une sieste réparatrice est loin d’être un signe de paresse, c’est un acte self-care à part entière. Après cet aller-retour au pays des songes, vous vous sentirez rechargé à bloc pour assumer vos tâches. Une réinitialisation bienvenue pour le corps humain.
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