Ce n’est pas bien compliqué : vous n’avez jamais une seule minute pour vous. Entre le boulot, les enfants, la famille, le chéri, les activités… On ne se souvient même plus la dernière fois qu’on a eu le temps de lire un bouquin. Et si vous étiez atteinte du « syndrome de la femme pressée » ? Attention, cela peut avoir des effets très néfastes. Il va falloir remédier à la situation et voici comment…
Syndrome de la femme pressée : les symptômes
Vous vous demandez si vous ou l’une de vos proches êtes touchées par cette « maladie » ? Ces symptômes vous permettront de répondre à la question…
1 – Stress permanent et tendance à la dépression
C’est Libby Weaver, biochimiste spécialisée dans la nutrition, qui a été l’une des premières à parler de ce syndrome. Selon elle, il y aurait 60 millions de femmes touchées à travers le monde. C’est un peu moins que la population globale de la France !
Généralement, les « victimes » ont entre 25 et 55 ans et elles sont mères d’enfants âgés de 4 à 16 ans. Si la majorité d’entre elles travaillent à l’extérieur, beaucoup sont aussi femmes au foyer. Vous l’aurez compris, elles ont un emploi du temps très chargé. En plus de leur vie active, elles s’occupent aussi des enfants, de la maison… Les occupations ne manquent pas et se multiplient tant et plus.
Depuis des années, elles sont habituées à ce rythme de vie. Elles ne se rendent pas compte de la charge mentale qui pèse sur elles et du fait qu’elles sont au bord de la dépression.
2 – Symptômes physiques et psychologiques
Globalement, ils sont très proches de ceux de la dépression : grande fatigue, sautes d’humeur, perte ou prise de poids, baisse de libido…
Toujours selon Libby Weaver, le syndrome de la femme pressée a un réel impact sur notre organisme. Notre horloge interne est déréglée à cause du stress. Et le trop-plein d’adrénaline fait que l’on dort peu ou mal. Un peu comme un chef d’entreprise !
À long terme, cette manière de vivre n’est pas viable et nous amènera tout droit dans le mur. Avant d’en arriver là, il va falloir réagir.
Comment guérir du « syndrome de la femme pressée » ?
Comme pour beaucoup de maladies touchant un tant soit peu à la psyché, la première étape pour guérir est de réaliser que l’on a un problème. Il n’est pas normal que vous ne trouviez pas 5 minutes pour vous depuis deux ou trois ans. Si on ne parle que d’une période courte, il faut relativiser. En revanche, si cela dure depuis plusieurs années, il y a bel et bien un problème.
Vous pouvez faire un bilan avec vous-même et évaluer votre niveau de fatigue psychologique et physique. Vous pouvez aussi prendre rendez-vous avec un psychologue et lui expliquer la situation.
Ensuite, il va falloir apprendre à déculpabiliser et à déléguer. Vous ne pouvez pas satisfaire tout le monde et tout de suite. Vous avez le droit de dire « non », de ne pas avoir envie et de procrastiner un peu. Il va aussi falloir donc déléguer quelques tâches. À vos enfants si vous en avez et s’ils sont grands ou bien à votre mari. À son âge, il est capable de comprendre qu’il peut faire exactement les mêmes choses que vous et que vous êtes épuisée par la situation.
Enfin, prenez du temps pour vous et arrêtez d’être perfectionniste. Ménagez-vous au moins une heure par jour où vous ne faites QUE ce qui vous plait. Organisez votre emploi du temps pour n’avoir pas tout à faire la même journée.
Vous pensez être victime du « syndrome de la femme pressée » ou vous connaissez quelqu’un qui l’est ? Venez en discuter dans la rubrique Santé sur notre forum.