Vous criez en pleine nuit, bougez violemment, yeux grands ouverts, mais seul·e votre partenaire ou un‧e membre de votre famille se souvient de cet épisode nocturne ? Ne cherchez plus, vous êtes victime de terreurs nocturnes. Alors qu’on les pense réserver aux enfants, ces parasomnies touchent 2 à 5 % des adultes. Pour comprendre se phénomène et à l’occasion de la Journée internationale du sommeil ce jour, voici tout ce qu’il faut savoir sur le démon qui hante vos nuits et comment s’en débarrasser.
1 – Différencier terreurs nocturnes et cauchemars
C’est ici qu’on observe une différence nette entre terreurs nocturnes et cauchemars : le‧la rêveur‧euse ne se souvient strictement de rien au réveil. Lorsqu’on a fait un ou plusieurs cauchemars durant la nuit, on se retrouve souvent le matin à taper sur Google « signification cauchemars perdre ses dents« .
Par contre, la terreur nocturne est plus proche du somnambulisme, car elle ne s’attarde pas dans la mémoire du‧de la rêveur‧euse. Au réveil, après une nuit cauchemardesque, on se sent confus‧e et un peu stressé‧e. Il n’en ait rien ici.
2 – Comprendre pourquoi les terreurs nocturnes surviennent
Comme beaucoup de troubles du sommeil, les terreurs nocturnes trouvent leurs origines dans des problèmes psychologiques. On pense par exemple à une période stressante au travail ou à un changement de situation : mariage, rupture, décès, disputes… Cela peut aussi être dû à une privation de sommeil ou à une activité physique intense.
Côté physiologique, on retrouve des symptômes comme : fièvre, maux de ventre, chaleur, ou un changement de lit pendant un voyage. Ces facteurs viennent chambouler les cycles en créant des parasomnies, comme les terreurs nocturnes.
Enfin, il y a aussi des antécédents familiaux. D’une part, au niveau de l’hérédité, mais aussi dans une continuité de troubles déjà présents dans l’enfance ou bien d’un retard du développement de ces troubles à l’âge adulte, entre 20 et 30 ans.
3 – Adopter une bonne hygiène de vie
Évitez l’alcool, le tabac, et autres substances excitantes avant le coucher. Essayez aussi de vous coucher et vous lever à heures fixes, en évitant les nuits trop courtes (en moyenne, il faut dormir entre 7 à 9h par nuit) qui génèrent du stress. D’autre part, ne vous laissez pas tenter par des activités physiques quelques heures avant le coucher.
4 – S’adonner à un rituel de relaxation avant le coucher
C’est votre moment pour vous. Afin d’avoir un sommeil plus propice au bien-être, on laisse de côté les écrans pour un bon livre, un massage, du yoga, de la sophrologie ou un plaisir solitaire ou à deux.
5 – Prendre un traitement médicamenteux
Des traitements médicamenteux, à savoir des benzodiazépines comme le rivotril, peuvent être efficaces. Demandez conseil à votre médecin.
6 – Consulter un spécialiste
Si les épisodes sont fréquents, pensez à aller voir un spécialiste du sommeil, ou un psychothérapeute pour parvenir à les éliminer définitivement. Chez les adultes, les terreurs nocturnes peuvent être ponctuelles, mais résultent parfois d’un traumatisme de l’enfance qui continuera de se prolonger dans le temps si rien n’est fait.
Seul 1 % des adultes touché·e·s consulteraient, quitte à troubler leur vie maritale en faisant chambre à part, et surtout, ne pas avoir un sommeil sain.
Si les terreurs nocturnes paraissent plus gênantes pour les autres que pour vous, il est cependant nécessaire de les soigner. Les conséquences physiques peuvent être assez graves, car vous pouvez vous blesser sans que vous en ayez conscience. Ces troubles peuvent aussi révéler un mal-être impératif à régler. Êtes-vous victime de terreurs nocturnes ? Dites-nous tout sur le forum, catégorie Problèmes et astuces du quotidien.