Vous avez un repas de famille prévu ce soir ? Un barbecue entre ami(e)s ce week-end ? Et un anniversaire dans 2 jours ? Pas de panique. Selon une étude australienne, la suralimentation occasionnelle ne serait pas problématique pour notre corps, notre santé. Ma Grande Taille vous en dit plus.
Au simple fait de penser à tous ces repas familiaux et amicaux auxquels vous devez assister, vous culpabilisez déjà… Et si l’on vous dit que vous pouvez parfaitement manger sans vous priver, vous ne nous croyez pas ?!… Eh bien détrompez-vous : ce serait tout à fait possible. Une étude publiée le 9 avril 2019 dans la revue American Journal of Physiology-Endocrinology and Metabolism affirme que trop manger de temps en temps, n’est pas un problème. Notre corps s’adapterait à la suralimentation occasionnelle à court terme, sans engendrer ni de prise de poids ni de problème de santé.
Suralimentation : notre corps s’adapte
Pour en arriver à cette affirmation, des chercheurs de l’Université Deakin (Australie) ont étudié un petit groupe de 8 hommes en bonne santé et plutôt minces. Les volontaires, dont l’âge moyen était de 22 ans, dont participé à un essai sous deux formes. Dans un premier temps, ils ont suivi 5 jours de suralimentation proche des situations rencontrées par exemple lors de festivals ou des vacances. Puis, après ces cinq journées, les cobayes ont participé à une nouvelle expérience de suralimentation, cette fois chronique, pendant 28 jours. Leur poids, leurs taux de gras, leur glycémie et leurs niveaux d’insuline ont été mesurés avant le début de l’essai et de nouveau après 5 et 28 jours.
Résultat ? La suralimentation de courte durée (5 jours) n’a entraîné aucune augmentation importante du taux de gras ou du poids des participants. Leurs taux de glycémie et d’insuline à jeun sont aussi restés inchangés. En revanche, la suralimentation chronique (28 jours) a augmenté le taux de gras et le gras viscéral des 8 hommes. Les niveaux de glycémie et d’insuline ont aussi grimpé après chaque repas, mais le taux de glycémie à jeun est resté inchangé.
En bref, exit les diktats de l’alimentation !
« La suralimentation à court terme, c’est-à-dire environ de 5 jours, montre que le corps s’adapte. Ça arrive à tout le monde de manger un peu plus de temps en temps, il ne faut pas en faire tout un plat. L’important est d’avoir de saines habitudes au quotidien, et si on mange un peu plus à l’occasion, ce n’est pas grave. On peut même dire que si on a envie de quelque chose, c’est mieux d’en profiter que de se priver. Quand on se prive, on est frustré et on risque de craquer et de manger plus. On mange un petit peu, on en profite de temps en temps sans se priver totalement, c’est bien mieux », conclu un des chercheurs de l’étude.
En bref, exit les diktats de l’alimentation ! Si vous avez tendance à vous censurer à chaque fois que vous faites un excès, soyez moins dur avec vous-même. Le tout est de ne pas transformer cette suralimentation occasionnelle en mauvaise habitude quotidienne 😉