Appelez-la Angi Sanders ou « Water Dragon », « Dragon d’eau » comme elle aime se surnommer. En quelques années la jeune femme a perdu la moitié de son poids grâce à la chirurgie bariatrique mais pas seulement. Car ce qui l’a « sauvée » dit-elle, c’est avant tout la découverte de ce qui deviendra sa plus grande passion : le CrossFit.
De 220 à 108 kilos, Angi Sanders documente sa perte de poids impressionnante sur Instagram
En 2013, la vie d’Angi Sanders va être totalement bouleversée. Alors qu’elle pèse 220 kilos, elle se voit offrir la possibilité de bénéficier d’une chirurgie bariatrique dont le coût sera pris en charge par son employeur. Plutôt opposée au départ à ce type de chirurgie, la jeune américaine aujourd’hui âgée de 34 ans décide finalement de sauter le pas.
Avec un estomac ne pouvant plus contenir que de petites quantités de nourriture, Angi maigrit vite. 5 ans plus tard, elle a perdu la moitié de son poids et est passée de 220 à 108 kilos.
Elle documente alors son amaigrissement impressionnant sur le réseau social Instagram. Si certains font cela pour encourager les autres, on sait aussi que documenter sa perte de poids sur les réseaux sociaux aide à rester motivé.
Car on vous le répète souvent, la chirurgie bariatrique n’est pas une baguette magique. Si on assiste les premiers mois à une sorte d’effet lune de miel, après un an ou deux, la perte de poids se fait de plus en plus difficilement et demande de nombreux efforts.
Ainsi, il faut continuer à avoir une alimentation équilibrée et à faire du sport pour ne pas reprendre tout le poids perdu. C’est ce qu’Angi Sanders nous montre tous les jours sur son compte Instagram.
Si subir une chirurgie bariatrique a considérablement impacté sa vie, Angi Sanders avoue que c’est la découverte du CrossFit qui l’a totalement transformée. Ce sport ou entraînement très intense lui a permis de redécouvrir son corps, de repousser ses limites et de prendre de nouvelles habitudes de vie.
C’est cette discipline qui a changé ma vie. Je pense sincèrement que si je ne l’avais pas découverte… je serais à terre là maintenant. Même après le bypass. Parce que je serais retombée dans mes vieilles habitudes. Je m’ennuyais déjà en faisant de la gym classique.
Voilà qui nous prouve s’il le fallait encore que le sport n’est pas une « option » mais doit faire partie intégrante de l’aventure chirurgie de l’obésité. Aider à maigrir, stabiliser son poids, se défouler, faire du bien à son corps et à son esprit, redécouvrir son corps, réaliser que l’on est capable de faire plus que ce que l’on croit, progresser, repousser ses limites… Chirurgie de l’obésité ou pas, on gagnerait tous à se mettre ou à reprendre le sport.
Les rondeurs ne sont pas synonymes de laideur. Le corps gros n'est pas forcément un fardeau.
Moi-même, je suis une jeune fille ronde et épanouie qui s'assume. J'aime la vie et les plaisirs simples. Et j'ai à cœur de militer au quotidien contre la grossophobie qui gangrène notre société. Derrière chaque corps se cache une histoire, heureuse ou douloureuse, mais toujours unique, qu'on gagnerait à accueillir avec respect et humilité.