Les futurs parents sont généralement impatients de connaître le sexe de bébé, encore au chaud dans le ventre de maman. Si l’attente jusqu’à la deuxième échographie pour la grande révélation devient insoutenable, pourquoi ne pas miser sur le calendrier chinois ? Cette méthode ancestrale qui en appel aux influences lunaires, serait en mesure de prédire le sexe de l’enfant avant l’heure.
Que penser de cette solution à la frontière du mystique ? Peut-on vraiment faire confiance aux pouvoirs des astres ? Coup de bluff ou vrai intérêt ? On vous dit tout.
Calendrier chinois : qu’est-ce que c’est au juste ?
C’est seulement au 5e mois de grossesse que l’échographie est capable d’indiquer s’il s’agit d’un garçon ou d’une fillette. Ce rendez-vous peut sembler une éternité pour les futurs parents, alors pressés d’en apprendre plus sur ce petit être en constante mutation.
Heureusement, les méthodes vouées à briser le mystère de façon précoce sont légion sur le web. Test du pendule, méthode des pouces, méthode Ramzi (rien à voir avec le comédien), test de l’alliance… les solutions, même les plus loufoques, se bousculent au portillon. Parmi elles, le calendrier chinois tire son épingle du jeu. Ce réflexe vieux de 700 ans permettrait de prédire le sexe de l’enfant, en fonction de son mois de conception et de l’âge de la maman à ce moment-là.
En pratique, si la conception de votre bébé s’est faite sous le signe d’une lune montante, ce sera une fille. À l’inverse, si elle a eu lieu en lune descendante, ce sera un garçon. Rien de bien sorcier direz-vous. Sauf que la méthode du calendrier chinois est plus complexe qu’elle en a l’air. Elle sollicite aussi le yin et le yang, cinq éléments, les huit trigrammes et le temps. C’est tout un art.
Si la lune a bel et bien un pouvoir sur le sommeil, elle pourrait aussi vous aiguiller au crépuscule de la naissance de bébé. Nul besoin d’être un maestro des forces occultes pour maîtriser la méthode du calendrier chinois. En revanche, mieux vaut être pleinement concentrée pour s’y mettre.
Dans les faits, comment ça se passe ?
Avant de s’embarquer tête baissée dans le calcul, assurez-vous de connaître votre âge et votre mois lunaire. Sans ça, le résultat perd tout son sens. Rangez la calculatrice, vous n’en aurez aucune utilité.
Pour l’âge lunaire, c’est simple comme bonjour. Il vous suffit simplement de rajouter une année à votre âge actuel. Pour le mois lunaire, le jeu se corse légèrement. Calendrier basique à l’appui, repérez la date de conception de bébé et faites le rapprochement avec l’équivalent lunaire.
Ce qui donne :
- Du 1er février au 2 mars = mois lunaire janvier
- Du 3 au 31 mars = février
- Du 1er au 30 avril = mars
- Du 1er au 29 mai = avril
- Du 30 mai au 28 juin = mai
- Du 29 juin au 28 juillet = mois lunaire juin
- Du 29 juillet au 26 août = juillet
- Du 27 août au 25 septembre = août
- Du 26 septembre au 24 octobre = septembre
- Du 25 octobre au 23 novembre = mois lunaire octobre
- Du 24 novembre au 22 décembre = novembre
- Du 23 au 31 décembre = décembre
Ça vous semble aussi difficile qu’un problème de maths ? Pour vous prouver le contraire, faisons une petite simulation. Vous avez 29 ans, votre âge lunaire est donc 30 ans. Vous avez conçu l’enfant le 5 juillet, votre mois lunaire correspond alors à juin. Fastoche, non ?
Ensuite, vous n’avez plus qu’à vous appuyer sur le calendrier chinois de référence, renouvelé chaque année. Croisez votre âge et le mois de conception du bébé, puis laissez parler la magie du calendrier chinois (ci-dessous).
Est-ce que cette méthode est fiable ?
Est-ce un simple mythe ou une vraie source fiable ? Roulement de tambours… Au même titre que les régimes salés ou sucrés ainsi que la forme du ventre, le calendrier chinois n’a pas été validé par la science. Pour l’heure, la seule théorie valable avec des preuves tangibles est celle selon laquelle avoir des relations sexuelles directement après l’ovulation favoriserait la conception d’un garçon.
La fiabilité du calendrier chinois laisse donc à désirer. Le sexe du bébé est purement aléatoire. Si la question « est-ce une fille ou un garçon ?” vous hante, seule l’échographie du 5e mois pourra vous éclairer dignement.
Si 85 % des parents préfèrent connaître le sexe de l’enfant avant la naissance, garder le suspense jusqu’à la fin peut parfois s’avérer bénéfique. Cela permet entre autres d’éviter certains biais genrés à l’instar du rose Barbie si c’est « elle » ou du bleu électrique si c’est « il ».
Connaître ou ne pas connaître le sexe de l’enfant, telle est la question. Finalement ce qui importe le plus c’est la santé du bébé, surtout à l’heure où les virus font du forcing. Et si jamais vous cherchez le prénom parfait pour votre bout de chou, pourquoi ne pas puiser dans les inspirations rétro ou dans les personnages Disney.
