Serait-ce la maladie du siècle ? La NASH est en tout cas en forte augmentation dans les pays développés et touche notamment les personnes souffrant d’obésité. Aussi un test simple pour diagnostiquer cette affection du foie vient d’être dévoilé. On en parle.
La NASH, la maladie du foie gras humain
Peut-être n’avez-vous jamais entendu parler de cette affection. Pourtant la NASH ou stéatose hépatique non alcoolique touche plus de 900 000 personnes rien qu’en France sans parler de tous les cas non diagnostiqués.
Car c’est bien ça le problème avec le syndrome du foie gras, il est asymptomatique et peut donc ainsi passer inaperçu pendant de nombreuses années. Malheureusement lorsqu’il est diagnostiqué il est parfois trop tard. La maladie évolue en effet dans 1 cas sur 3 en cirrhose et dans 5% des cas en cancer du foie.
Aussi si cette affection explose aujourd’hui, c’est qu’elle est liée à nos modes de vie déséquilibrés faits de nourriture trop riche et de sédentarité. Et elle touche notamment les personnes souffrant d’obésité.
Un test non invasif mis en place par des chercheurs français
Pour diagnostiquer la NASH, une seule solution fiable jusqu’ici : la biopsie. Problème, cette méthode est invasive et on ne peut donc la pratiquer sur toutes les personnes présentant un risque d’avoir développé cette maladie.
Face aux conséquences gravissimes de cette affection et à son difficile diagnostic, des chercheurs français ont alors eu l’idée de mettre au point un test simple et non invasif permettant de poser un diagnostic.
Il s’agit en fait d’un algorithme qui sur la base de plusieurs informations fournies est capable d’établir un diagnostic. On indique ainsi à eLIFT (nom du test) son âge, son sexe, des données physiologiques telles que plaquettes, AST et GGT. Le résultat est fiable à 78%, une moyenne plus qu’honorable vous en conviendrez.
Le diagnostic posé par eLIFT doit pourtant être confirmé et les personnes ayant reçu un résultat positif doivent donc se tourner vers un spécialiste des maladies du foie pour que de nouveaux tests soient effectués et que leur pathologie soit prise en charge.
Cette petite révolution pourrait ainsi permettre de détecter la maladie bien plus précocement qu’à l’heure actuelle et permettre à ceux qui en souffrent d’être pris en charge avant que les conséquences de la NASH ne soient irréversibles.
Le mieux reste toutefois comme à chaque fois de prévenir plutôt que de guérir. Ici comme bien souvent, c’est sur une alimentation équilibrée et suffisamment d’activité physique qu’il faudra tabler.