Le fasting ou jeûne intermittent est une pratique très tendance chez celles et ceux qui veulent perdre du poids rapidement. Mais se priver de nourriture pendant 12 heures au moins n’aurait pas que des effets bénéfiques sur le poids. Cette méthode permettrait aussi de se protéger de certaines maladies.
Le jeûne intermittent, pratique en vogue pour perdre du poids
Si vous suivez les influenceurs fitness sur internet, vous n’avez pas pu passer à côté de LA tendance du moment. Le fasting, aussi appelé jeûne intermittent, consiste à alterner périodes de jeûne et périodes de prises alimentaires.
Le jeûne dure ainsi entre 12 et 16 heures et permettrait de perdre du poids rapidement. Il faut dire que par définition, les prises alimentaires sont moins nombreuses et donc, le nombre de calories consommées moins élevé. À condition bien sûr de ne pas se venger en doublant ses rations lorsqu’il est de nouveau possible de manger.
Bien entendu, cette méthode n’est pas sans risques. Elle ne doit pas être pratiquée sur le long terme et devrait toujours être autorisée par un médecin au préalable. Car le fasting est fortement déconseillé à certaines personnes, femmes enceintes, diabétiques, individus souffrant de troubles du comportements alimentaires etc. Quant à savoir si il permet de perdre du poids durablement, c’est une autre question !
Une technique pour vivre vieux et en bonne santé ?
Même si cela reste encore à confirmer, le fasting serait peut-être notre meilleure arme pour vivre vieux et en bonne santé. Et pour cause. En 2016, le Japonais Yoshinori Ohsumi, professeur à l’institut de Technologie de Tokyo remportait le prix Nobel de médecine pour ses incroyables révélations sur l’autophagie.
Ce terme désigne le processus de régénération des cellules qui se détruisent elles-mêmes en partie puis évacuent leurs déchets vers le lysosome, compartiment de recyclage. Ce mécanisme naturel de régénération serait essentiel pour nous protéger d’apparitions d’affections telles que les cancers ou la maladie de Parkinson.
Et c’est ici que le fasting entre en jeu. Car le jeûne intermittent serait un des moyens les plus efficaces de stimuler naturellement ce processus d’autophagie et donc, de nous maintenir en bonne santé. Interrogé par la BBC, le Dr David Rubinsztein, professeur à l’Université de Cambridge soutient cette idée :
« Il existe des études au cours desquelles ils ont activé le processus en utilisant des outils génétiques, des médicaments ou le fasting, et dans ce cas les animaux avaient tendance à vivre plus longtemps et en meilleure condition physique. »
Mais les effets du jeûne observés chez les souris doivent maintenant pouvoir être étudiés chez les humains.
« Chez les souris, on voit les effets du fasting sur le cerveau en 24h. Et dans certaines zones du corps, comme le foie, bien plus rapidement. Même si nous savons que le jeûne est bénéfique, nous ne savons pas combien de temps exactement les humains doivent jeûner pour en tirer des bénéfices. »
Affaire à suivre donc… Et vous alors, avez-vous déjà testé cette méthode ? Qu’en pensez-vous ? N’hésitez pas à raconter votre expérience sur notre forum.