C’est le moment, ça y est, on se lance dans l’achat de notre tout premier sextoy. Mais on se heurte à de nombreux obstacles : comment bien le choisir face à tous les modèles dispo sur le marché ? Quel matériau privilégier ? Doit-on aussi acheter du lubrifiant ? Autant de questions auxquelles la brigade The Body Optimist va répondre aujourd’hui, pour vous proposer un guide complet d’achat. Afin de (se) faire plaisir, voici comment trouver LE jouet qui sera le mieux adapté.
1 – Distinguer les différents sextoys selon ses besoins
Et donc les différents types de plaisirs qu’ils peuvent vous apporter. Si vous êtes plutôt clitoridienne (pas forcement besoin d’un sextoy principalement fait pour la pénétration), vaginale (à l’inverse, besoin de pénétration) ou anale (plutôt gode et plug). Dans tous les cas, préférez toujours des modèles rechargeables plutôt qu’avec piles. Il en reste peu sur le marché, la charge par USB étant monnaie courante à présent mais notez que ceux à piles se déchargent vite, diminuent l’intensité des vibrations et sont polluantes : à fuir donc !
Voici les principaux types de sextoys :
- Vibromasseur : en forme de phallus, il stimule l’intérieur du vagin et donc le fameux point G. Il allie des textures douces, des vibrations silencieuses et est facile d’utilisation pour les novices.
- Godemichet : en forme de pénis en érection (très réaliste pour certains), les dildos et dongs ne vibrent pas et sont donc très discrets. Si vous êtes vraiment plus vaginale, le godemichet sera parfait.
- Stimulateur clitoridien : ces stimulateurs sont parfois comparés à un cunnilingus puisqu’ils se concentrent sur la même partie : le clitoris. Wands (en forme de micro), modèles vibrants ou imitant la succion, le choix est vaste.
- Rabbit : il stimule deux zones érogènes en même temps et permet deux orgasmes simultanés : clitoridien et vaginal. Selon les modèles, il peut avoir deux commandes séparées, une pour le manche et une pour les oreilles de lapin. Renversant !
- Plug anal et chapelet : pour pratiquer le sexe anal en s’initiant en douceur à des plaisirs inconnus.
- Gode ceinture : il permet d’inverser les rôles ou de prendre du plaisir avec une double pénétration.
- Oeuf vibrant : idéal pour un moment à deux, il se place dans le vagin et peut se porter pendant la journée. Votre partenaire dispose d’une télécommande qu’il active selon son envie.
- Boules de Geisha : en plus d’aider à muscler le périnée, elles promettent de parvenir à l’orgasme plus facilement.
Notre conseil : dirigez-vous vers un sextoy « simple » au début. En termes de taille, sachez que ceux destinés à la pénétration ont en moyenne une longueur de 15 cm et une circonférence de 11,4 cm. Côté vibrations/pulsations, il faut déterminer l’intensité qui vous fera prendre votre pied : avez-vous besoin d’une stimulation forte, ou de vibrations douces ? Préférez-vous une stimulation constante du clitoris ou une variation du rythme ? Selon votre souhait, regardez les spécificités vibratoires des sextoys (plus ou moins de modes disponibles).
2 – Privilégier les modèles en silicone
Ce type de matériau est plus doux et agréable au toucher. Le silicone est aussi plus facilement lavable et moins irritant que le latex. Ainsi, évitez les sextoys en Jelly ou en PVC qui contiennent des phtalates difficiles à nettoyer et à stériliser.
Les modèles souples s’adapteront plus à votre anatomie ce qui vous permettra d’être plus confortable pour vos débuts avec votre sextoy. À noter que les jouets rigides, en métal ou en verre, procurent généralement des sensations inédites, mais demandent de la pratique.
3 – Choisir un modèle waterproof
Pour pouvoir l’utiliser aussi bien dans votre chambre que dans votre bain, c’est encore mieux. Attention à ne pas confondre la mention « waterproof » et « splashproof » qui est uniquement efficace contre les éclaboussures.
4 – Prévoir un certain budget
Il ne s’agit pas de casser sa tirelire pour un sextoy, rassurez-vous, mais si vous souhaitez un jouet de qualité d’une marque reconnue, comptez aux environs de 50-100 €. D’ailleurs, évitez les modèles bas de gamme dont les matériaux peuvent provoquer des allergies et qui ne dureront pas dans le temps.
Des modèles d’oeufs ou de godemichets sont disponibles à moins de 10 euros, généralement classés dans les catégories ou rayons « premiers sextoys » justement.
5 – Acheter son sextoy où l’on se sent le plus à l’aise
Passer dans une boutique spécialisée (sexshop) pour son premier sextoy n’est pas au goût de tout le monde, c’est compréhensif. Rassurez-vous, il existe pléthore de sites internet qui vous livrent votre/vos jouet(s) chez vous en toute discrétion : Passage du Désir, LELO, Dorcelstore, Espaceplaisir…
Si vous souhaitez avoir plus de conseils, des ventes à domicile style « réunion Tupperware » existent même pour acheter entre copines son premier sextoy en toute bienveillance.
6 – Utiliser du lubrifiant
Pour plus de plaisir, il est recommandé d’en utiliser un à base de silicone ou d’eau. Le premier dure plus longtemps et résiste à l’eau, mais ne peut être utilisé avec un sextoy en silicone, en gélatine, en gomme ou en PVC. Le deuxième convient à tous les matériaux.
7 – Bien nettoyer et ranger son sextoy
Avant la première utilisation, mais surtout après chaque utilisation, servez-vous de lingettes spéciales ou lavez-le bien à l’eau claire. S’il n’est pas waterproof, faites attention en passant sur les boutons et le cache de la batterie.
Pour éviter qu’il ne perde sa couleur, privilégiez un espace sombre et sec pour le ranger. Si vous en avez plusieurs, rangez-les séparément pour éviter les « réactions chimiques » des différents matériaux. Mettez-les dans des petites pochettes par exemple.
8 – Choisir l’esthétique
Design épuré ou jouet phallique réaliste ? Rose fluo ou noir mat ? L’aspect de votre sextoy est un point important. Non seulement il va devenir votre compagnon de vie, mais il va aussi s’aventurer au plus près de votre intimité. Il est donc essentiel que son aspect vous plaise, car un sextoy « repoussant » risque bien de rester dans le tiroir de la table de nuit.
9 – Utiliser un préservatif si nécessaire
Il existe un risque de transmission d’IST même lorsque vous avez des relations sexuelles avec un sextoy. Si vous décidez d’utiliser votre jouet à deux, le préservatif est donc de mise.
Enfin, le dernier conseil que l’on pourrait vous donner c’est tout simplement d’oser essayer, oser vous lancer dans l’aventure des sextoys. Comme avec les positions sexuelles, essayer permet de se rendre compte si on les apprécie ou non. Avez-vous d’autres conseils pour bien choisir son premier jouet sexuel ? Rendez-vous sur le forum, rubrique Sexualité, Vie de couple.